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René Louis Félix Brunot - son Livre ouvert ! René Louis Félix BRUNOT - FAFL Né , le 19 novembre 1919, à Marpent dans le département du Nord.
Fils de Louise SéGAUD (19 ans – Ménagère) et de Maurice Félix BRUNOT (28 ans – Modeleur) qui a reconnu être le père, domiciliés à Marpent (59).
Marié, le 17 juillet 1954, à Neuilly-sur-Seine, avec Mademoiselle Mimine THOMAS.
Reçu en mai 1939, au concours d’Istres, il s’engage, le 12 juillet 1939, dans l’Armée de l’Air.
Le 1ier janvier 1940, il est affecté à l’Ecole de Pilotage n°23 du Mans, qui s’est repliée sur Morlaix.
En juin 1940, toute l’école, soit 2 officiers, 21 sous-officiers, 85 caporaux et soldats, sous le commandement du Lieutenant Edouard PINOT , s’embarque depuis le port de Douarnenez, sur un langoustier Le Trébouliste, et gagne Falmouth, ville portuaire à l’extrême sud des Cornouailles en Angleterre. Parmi eux, René BRUNOT va vivre désormais la vie des écoles de la Royal Air Force, d’abord à Saint-Atham dans le Pays de Galles, puis à l’école principale de Shabway.
Le 30 août 1941, il obtient son brevet de pilote.
En 1942, René BRUNOT est envoyé au Moyen-Orient, et détaché d’abord à l’O.T.U de Khartoum. Durant son séjour en Afrique, il effectue 18 missions dont la plupart en couverture D.A.T et protection de convois.
En mars 1943, rentré en Angleterre, il est affecté ensuite au Groupe de Chasse “Alsace“. Nommé Sergent-chef, il remporte en août 1943 sa première victoire aérienne, en abattant un FW-190, ce qui lui vaut sa première citation.
Peu après, il remporte sa deuxième, puis troisième victoire, le 23 septembre au-dessus d’Amiens.
Peu de temps avant le Débarquement, le 30 mai 1944, il se distingue particulièrement dans la destruction des rampes de lancement de V-1.
Pendant la campagne de Normandie, il effectue chaque jour jusqu’à trois sorties.
La Médaille Militaire, la Croix de guerre avec étoile et palmes ainsi que 4 citations, récompensent sa brillante conduite, et le voit accéder à l’épaulette d’officier avec sa promotion au grade de Sous-lieutenant.
En France, sa famille aussi se dévouait à la lutte pour la France Libre : l’un de ses frères devait tomber sous les coups de la Gestapo.
Depuis la fin de la guerre, le Lieutenant, puis le Capitaine René BRUNOT avait été affecté comme pilote moniteur àl’O.T.U de chasse en Angleterre, puis au Centre d’Instruction des Equipages de Transport à Toulouse, dont il sortit premier de son stage.
De lourdes obligations familiales – il avait sept personnes à sa charge – le contraignirent à opter pour l’Aéronautique civile
Le 12 décembre 1956, il décède, à Dannemois (Seine-et-Oise), dans l’accident aérien survenu à l’entraînement d’un équipage d’Air-France, dans lequel périrent quatre autres navigants. Jean-Loup FROMMER le mardi 08 septembre 2020 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |