| | | | | Un Français Libre parmi 62932 | | Cliquez !
| Jean Briand | |
Naissance : 1er décembre 1922 - Locquirec (29)
Activité antérieure : étudiant / scolaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940
Affectation principale : Administration / affectation spécialeBMICM
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant
Décès à 29 ans - 7 décembre 1951 - Hôpital Lanessan, Hanoï, Tonkin
Mort pour la France
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 90299
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 8137 |
Contribuez à son livre ouvert !Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ... | | |
Né à Lanmeur Jean s'évade de France en juin 1940. Il entre à l'Ecole Militaire des Cadets de la France Libre en février 1941, date de sa création. Il sort dans la promotion Libération en mai 1942. Nommé aspirant il choisit la Nouvelle Calédonie où l'on attend les Japonais, qui ne viendront pas. Rapatrié en 1946 il est désigné pour l'Indochine mais son navire sera détourné en cours de route sur Madagascar. Il y sert avec distinction et en ramène deux citations. Affecté à une unité de parachutistes comme jeune capitaine (le premier de sa promotion) il participe à plusieurs opérations avant d'être atteint à la tête d'un éclat d'obus de mortier. Il décède à Hanoi dans la grande solitude qui fut celle de son existence, hormis l'Ecole des Cadets. Promis à une brillante carrière sa disparition n'en est que plus cruelle. Une biographie complète figure dans Destins Brisés de A. Casalis.
NB : Briand est arrivé en juin à Londres et il n'a pas appartenu à la 1re DFL mais au BMICM. casalis andré le lundi 09 juillet 2012 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
|
André Casalis : " Cadets de la France Libre - Louis Le Roux 1923-1951" " En juin 1940 Louis avait Jean Briand et un autre garçon de Lanmeur qui s'appelle François Clech comme camarades de classes de philosophie au collège de Morlaix. François, très timide, était proche de Louis parce qu'il était à la fois son directeur de conscience et celui qui l'avait obligé à faire du vélo. Il s'en souvient et m'en parle encore aujourd'hui. Il ne sait toujours pas conduire une voiture : probablement parce que Louis est mort et qu'il n'est plus là pour l'obliger à apprendre.
Je pense qu'il était parti en Grande-Bretagne sous l'influence de ma mère et, lui partant, il en a entraîné d'autres. Je ne sais pas qui avait pris la décision de ce départ, je n'étais pas là. Nous ne nous sommes jamais posés la question. Peut-être avait-il quitté la France pour ne pas rester les bras croisés après notre défaite, et aussi en pensant aux souvenirs laissés par les Allemands dans le Nord lors de la précédente occupation.
Nos parents n'avaient pas mis d'obstacle à son départ et mon père l'avait conduit lui-même en voiture, avec François Clech à l'embarcadère du Diben, en Plougasnou. Ils s'étaient embarqués sur le Primel un bateau de pêche appartenant à un certain Tanguy et avaient appareillé pour Guernesey le 24 juin. François Seité était probablement sur le même bateau, ainsi que Roger Calac et Henri Lavalou. Ils n'étaient restés que vingt-quatre heures à Guernesey et avaient embarqué sur le cargo qui quittait l'île le dernier. Arrivés en Grande-Bretagne Lavalou avait été incorporé dans le Train. " Laurent le dimanche 05 juillet 2009 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
Dernière mise à jour le vendredi 10 décembre 2021 Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté |
| |
fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024 Hébergé par Nuxit Temps entre début et fin du script : 0.77 s  8 requêtes
|
|