Jacques Edouard Robert Bouvier - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62923
 

Jacques Edouard Robert Bouvier



Naissance : 13 juin 1923 - Soissons (02)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1942

Affectation principale : Résistance intérieure / Centurie

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P1

Décès à 72 ans - 27 juin 1995 - Toulon (83)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 85451

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 7725

Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 7 plus 3 =  ?


Jacques Edouard Robert Bouvier - son Livre ouvert !
 

Nom :BOUVIER
Prénom :Jacques Edouard Robert
Sexe :M
Jour de naissance :13
Mois de naissance :06
Année de naissance :1923
Code insee naissance :02722
Commune de naissance :Soissons
Pays de naissance :FRANCE
Jour de décès :27
Mois de décès :06
Année de décès :1995
Code insee deces :83137
Commune de décès :Toulon
Pays de décès :FRANCE
Fichiers des personnes décédées établi par l'INSEE 

Laurent Laloup le samedi 14 mars 2020 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Mémoire d'un agent secret de la France libre T3, de Remy

Agent du groupe Franck

" La guerre a surpris ce Lorrain à Hayange, où il est instituteur. Sa parfaite connaissance de l'allemand le désigne pour être officier de renseignements. Au soir de l'armistice il est à Charmes, dans les Vosges. On lui arrache ses armes et c'est la marche forcée, en troupeau, dans une colonne de prisonniers sévèrement gardée. Une blessure qu'il a au pied s'infecte, il traîne misérablement la jambe. A Sarrebourg, avec dix mille compagnons d'in­fortune, il est parqué dans une caserne où manquent l'eau et les vivres. Le 10 juillet, en tant que Lorrain, il reçoit un « certificat d'origine » avec l'ordre de décamper le jour même. Le surlendemain, il retrouve les siens à Hayange. Le tumulte de la défaite a profondément éprouvé le second de ses enfants, âgé de huit ans, extra-ordinairement précoce et sensible. Miné par la fièvre il meurt le 25 dans les bras de ses parents que l'aîné, Gérard, petit bonhomme de neuf ans solide et volontaire, assiste de son mieux. Puis, au mois de novembre, c'ait l'expulsion : deux malles pour tout bagage, un voyage de deux jours et de deux nuits dans un wagon sans chauffage, sans lumière, dépourvu de toutes commodités, qui se termine dans un Périgueux surpeuplé.
Au début de l'année 1943, un poste d'interprète à la préfecture de Saint-Lô est offert à Franck qui a déjà noué des relations avec un réseau établi à Lyon. Désireux de militer plus activement dans le combat clandestin, il accepte et découvre tout de suite des filières. Respon­sable de l'O.C.M. pour le département de la Manche, le commandant Villiers-Moriamé le présente à Pierre Mou­lines qui l'introduit dans le réseau Centurie, affilié à notre C.N.D. En même temps que sa propre personne, Franck y engage tous les siens. Sa femme servira de « boîte aux lettres » ; Gérard, qui a maintenant douze ans, sera agent de liaison. Une fille, Jacqueline, est née en 1941.
Dès le mois de septembre 1943, Franck joue un rôle de premier plan dans cette région « M » dont l'importance va devenir primordiale. Il a contribué à créer une orga­nisation « Action » où ont afflué les jeunes gens désireux d'échapper au S.T.O. Le département est divisé en sept secteurs, dont trois côtiers, trois pour l'arrière-pays, et un secteur central à Saint-Lô. Londres reçoit régulièrement des renseignements sur le trafic ferroviaire, le trafic pos­tal, les travaux de fortifications en cours, l'ordre de bataille ennemi, les terrains de parachutage, les mesures prévues par la police en cas de débarquement des forces alliées. Du matériel est parachuté, des installations enne­mies sont sabotées ou détruites. Franck a constitué un petit groupe composé du commandant Godart, de Jacques Bouvier, de Duriaux, Le Pennée, Navarre, Cuny, Bonnel — dit Lafumée — René Wilhelm, comme lui instituteur lorrain, et comme lui employé à la préfecture en qualité d'interprète. Il a su capter la confiance des Allemands et est devenu un familier de la Standortkommandantur. C'est là qu'au matin du 15 mars 1944 il est convoqué. Sachant qu'un de ses adjoints, arrêté la veille, a été tor­turé, il se doute de ce qui l'attend."

Laurent Laloup le jeudi 25 septembre 2008 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le samedi 14 mars 2020

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.76 s  8 requêtes