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Louis Charles Boutet

Louis Charles Boutet - son Livre ouvert !
 

Mémoires de guerre , Charles de Gaulle (L'Appel )

"... Je passe au parc d'artillerie qui, sous les ordres du commandant Boutet, met en état le matériel français apporté, naguère, en Grande-Bretagne par les services de base de l'expédition de Norvège ou par les navires de guerre venus de France lors de l'invasion. Armes, munitions, véhicules, sont expédiés pour l'équipement des nouvelles formations, concurremment avec le matériel fourni, soit par les Anglais aux termes de l'accord du 7 août 1940, soit par les Américains au titre du « Lease and lend. » Les négociations et les mesures d'exécution qu'exige cette tâche capitale, incombent au Service de l'armement. Il s'en acquitte, sous la direction du colonel Morin, jusqu'au jour où cet excellent officier sera abattu en avion au cours d'une mission lointaine. Le commandant Hirsch lui succédera."

laurent le mercredi 02 septembre 2009 - Demander un contact

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Louis Boutet ?

VAGLIANO-ELOY Sonia - Les demoiselles De Gaulle 1943-1945  :

" Camberley
Le 26 avril, la Mission de liaison maintenant officiellement baptisée la M.M.L.A. (Mission militaire de liaison adminis­trative) est transférée au camp militaire français à Cam­berley, dans le Surrey. Quelques jours avant de rejoindre notre nouvelle affectation, Monique et moi sommes convo­quées par le colonel Chandon, l'un des principaux respon­sables de la M.M.L.A. Celui-ci nous apprend notre admis­sion, l'une et l'autre, au Civil Affairs Staff Collège de l'armée britannique. C'est un honneur dont nous nous passe­rions volontiers car nous n'avons pas tellement envie de retourner à l'école.
A Camberley, notre petite section comprend une soixan­taines de femmes ; elle est répartie dans des Niessen Huts *-au milieu du campement militaire. Nous sommes quinze dans une de ces baraques et passons les deux premiers jours à nettoyer et à nous installer. En dehors de quelques confé­rences en commun avec les officiers de liaison masculins (trois cents environ), nous suivons l'entraînement militaire classique. Le commandant Boutet, responsable du parc d'ar­tillerie de Camberley et de la formation de tous les engagés français libres, entend nous faire subir la même instruction. Ces exercices durs et sportifs me plaisent beaucoup. Je passe mon permis de conduire militaire ainsi que le permis moto. Nous faisons des exercices et des marches à pied et sommes appelées à prendre tout à tour Je commandement d'une section. Pour mettre à l'épreuve notre capacité de lire une carte et de trouver notre chemin, des camions bâchés nous emmènent en pleine nuit et nous lâchent une par une dans la nature. Tout le monde rentre au camp mais pas nécessairement (malgré les ordres) en recourant uniquement à la carte et à la boussole ! Nous apprenons le maniement d'armes, leur entretien, nous nous exerçons au tir au fusil, à la mitraillette et au revolver ; mais, pour moi le plus amusant est de conduire un petit engin blindé sur le terrain de manœuvres fort mouvementé et je regrette de devoir quitter notre groupe sympathique et Camberley pour aller étudier à Wimbledon, dans la banlieue sud-ouest de Londres. "

Laurent Laloup le vendredi 27 février 2009 - Demander un contact

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