Lucien René Bonnouvrier - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Lucien René Bonnouvrier



Naissance : 2 février 1921 - Versailles (78)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient

Engagement dans la France Libre : Palestine en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / artillerie

BIMP

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : caporal

Décès à 63 ans - 25 septembre 1984 - Bron (69)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 72734

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 221

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 6676ligne 6683


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Lucien René Bonnouvrier - son Livre ouvert !
 

" Date de décès : 29/11/1983

Lucien BONNOUVRIER s’était évadé d’El Bed-daoui à Tripoli (Liban) fin Juin 1940 en compagnie de Pierre HUAN (2e Cie) et de 18 autres militaires.

BONNOUVRIER qui garde la fierté d’avoir sorti une pièce de 75 de Bir Hakim, est titulaire de la Médaille Militaire de la Croix de Guerre avec deux citations, de la Croix du Combattant Volontaire de la Résistance, de la Médaille Coloniale avec agrafes Libye et Bir-Hakim et bien sûr de la Médaille Commémorative des Services Volontaires dans la France Libre."

" MA SORTIE DE BIR-HACHEIM par Lucien BONNOUVRIER (3e Bie)

40 ans après, certains souvenirs sont toujours présents dans ma mémoire. Je ne voudrais pas ternir la mémoire des disparus, loin de là, j’en garde un profond respect. Mais il y a un fait que je ne pourrai jamais oublier, et pour lequel j’apporte une précision réelle. Cette triste sortie de Bir Hakim, qu’on le veuille ou non, je n’en ai tiré aucun laurier ni galon, mais j’en garderai la fierté jusqu’à ma mort.
Moi, le râleur de la 3e Bie, chauffeur de caissons, ce souvenir, personne ne pourra me l’enlever.
Le tracteur de la pièce de Michel GORLIN étant hors d’état de marche, l’ordre me fut donné d’aller le récupérer près d’une position du BIM ; ne sachant pas l’endroit exact, je demandais que St JALMES m’accompagne, mais il me fut répondu : Débrouilles-toi tout seul .
Après avoir tourné plus d’une heure dans la nuit noire, sans en trouver, je fis demi-tour, et me retrouvais près de la colonne formée prête à partir.
Tous les hommes paraissaient excités ; j’ai appris par la suite que le Capitaine GUFFLET avait été tué.
Je fus accueilli par ces mots : D’où sors-tu ? Cela fait plus d’une heure qu’on te cherche, tu vas avoir de mes nouvelles après la sortie. 10 jours de tôle te feront du bien
puis quelqu’un a dit : ce n’est pas le moment de crier on m’a accroché la fameuse pièce de 75 de Michel GORLIN, et fait monter les servants dans mon tracteur.
Michel GORLIN voulant rester en tête du convoi, a permuté avec le Brigadier-Chef d’un autre tracteur, et ce dernier est venu me rejoindre.
Dans l’attente du départ, une demi-heure plus tard, deux servants seront blessés par une balle de mitrailleuse pulvérisant la glace de ma portière avant droite ; nous avons tous eu très peur.
Nous avons roulé toute la nuit ; pendant le passage du champ de mines j’ai fait monter dans mon tracteur le chauffeur d’un camion de la 5e Batterie dont le véhicule était tombé en panne.
C’est une A.M. anglaise en patrouille qui, au petit matin, nous a orienté afin de déposer nos deux blessés. Arrivés dans un poste anglais et après avoir déposé nos blessés dans une ambulance anglaise, il nous fut servi un quart de thé.
Là, nous avons retrouvé une dizaine de véhicules, avec des soldats de tous les Régiments, ainsi que la voiture du Général KŒNIG et son chauffeur.
Dans l’après-midi, une A.M. de commandement venue du point de ralliement, nous donna l’ordre de former un convoi, et nous sommes tous repartis rejoindre les rescapés de la Division.
Le soir, je retrouvais donc l’A.M. de la 3e Batterie, la pièce de 75 fût dételée de mon tracteur et accrochée à l’A.M. du Capitaine GUFFLET (qui avait été tué comme dit ci-dessus).
Le brigadier-chef a repris possession de son tracteur, les deux servants qui restaient montèrent dans un autre camion.
Je me retrouvais seul avec mon tracteur, comme si rien ne s’était passé. Trois jours plus tard, nous étions au repos.

Publié dans L’Artilleur de la D.F.L n°4 septembre 1984"

Jacques Ghémard le jeudi 04 janvier 2018 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 04 janvier 2018

 

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