| | | | | Un Français Libre parmi 62933 | | | Henri Georges Blondeau | |
Naissance : 9 mars 1923 - Le Creusot (71)
Activité antérieure : marin
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en mars 1943
Affectation principale : FNFL / marine de guerrecaserne Surcouf, caserne Bir-Hakeim, Cdt Drogou, Président Théodore Tissier, L'Aventure Matricules : 5582 T42, 428 FN43
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : matelot électricien
Décès à 91 ans - 27 octobre 2014 - Versailles (78)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 65169
Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 1599
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 6082 |
Contribuez à son livre ouvert !Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ... | | |
Henri Georges Blondeau - son Livre ouvert ! Quelques compléments d'information 1. On trouvera sur le site Actu.fr une biographie assez détaillée d'Henri Georges BLONDEAU :
Il convient cependant d'y rectifier quelques erreurs :
- "En 1942, à 19 ans, il embarque sur le cuirassé Richelieu à destination de Dakar, au Sénégal." En fait, le cuirassé est à Dakar depuis juin 1940. En réalité, notre marin est donc envoyé de Toulon à Dakar, où il embarque sur le RICHELIEU.
- A propos du RICHELIEU, Henri BLONDEAU se souvient : "En 1943, nous sommes partis à New-York pour le faire réparer. Une fois arrivés là-bas, avec 800 autres marins sur 2000, nous avons déserté pour rejoindre les forces navales de la France libre." Il est exact qu'il a déserté du cuirassé giraudiste en refonte à New York en mars 1943 (cf. ci-dessous sa lettre de demande d'engagement dans les FNFL), comme plusieurs dizaines d'autres marins. En revanche le chiffre de 800 "déserteurs" (une coquille pour le chiffre souvent avancé de "300" ?) est très exagéré : il a dû y avoir au total une centaine de transfuges du RICHELIEU, ce qui est déjà important.
2. Notice nécrologique, p. 28 du N° 54 de décembre 1914 de la Revue de la Fondation de la France Libre : : Henri Georges BLONDEAU est décédé à l'hôpital Mignot de Versailles dans la nuit du 26 au 27 octobre 2014.
La lettre de demande d'engagement dans les FNFL d'Henri Georges BLONDEAU est conservée dans le Fonds du Comité d'Histoire de la Seconde Guerre mondiale déposé aux Archives nationales.
Cordialement
Jacques OMNÈS
Cliquez pour agrandir
OMNÈS Jacques le lundi 05 mars 2018 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
|
"L’ancien combattant du jour J Henri Blondeau est décédé" le 8 Novembre 2014
"Henri Blondeau, 91 ans, est décédé la semaine dernière. Cet ancien combattant était l’un des rares Français à avoir participé au débarquement allié le 6 juin 1944.
"Au printemps dernier, Henri Blondeau, ancien combattant de 91 ans, nous recevait à son domicile pour évoquer ses souvenirs du Débarquement allié sur les plages normandes le 6 juin 1944. Il était l’un des rares Français à avoir participé au débarquement sur la plage d’Omaha Beach.
Ce nonagénaire vif et alerte, père et grand-père, à l’emploi du temps encore chargé de sorties et de rendez-vous avec ses amis racontait ses souvenirs avec une mémoire étonnante, lorsqu’il était alors un jeune homme de
17 ans pris dans les tourments de l’Histoire. (Lire notre édition du 4 juin 2014).
Henri Blondeau était présent à la cérémonie officielle du 70 e anniversaire du Débarquement en juin dernier à Ouistreham. Tout comme il avait été présent également aux 50e et 60e anniversaire.
Cet ancien soldat des Forces navales françaises libres, est décédé le 26 octobre dernier des suites de problèmes respiratoires.
Ses obsèques ont été célébrées le 29 octobre à Beynes. Malgré les vacances scolaires de Toussaint, près de 250 personnes étaient présentes en l’église Saint-Martin dont le chœur accueillait les quatorze drapeaux des associations d’anciens combattants et du Souvenir Français.
Durant la cérémonie, Henri Blondeau a reçu sur son cercueil, à titre posthume, la plaque commémorative du 70e anniversaire du Débarquement. Il aurait dû la recevoir le 11 novembre prochain mais le destin en a décidé autrement.
«Il est de ceux que l’on n’oublie pas»
Pendant l’office religieux, le maire, Alain Bricault, a pris la parole pour rendre un dernier hommage à celui qui était, dans le civil, électricien dans la mécanique. «Adieu Henri… Nous perdons un grand homme à Beynes, mais tu resteras à jamais dans nos cœurs et dans la mémoire de tous ceux qui ont eu la grande chance de te côtoyer.»
Gilles Hocquet, premier adjoint au maire et également délégué général adjoint du Souvenir Français, était très ému. «C’est un symbole qui disparaît, c’est une bibliothèque historique qui vient de brûler», regrette Gilles Hocquet. «Henri Blondeau était un pédagogue naturel, simple et souriant qui savait transmettre ce qu’il avait vécu et observé d’un grand moment de notre histoire. Celui qui servait sur la frégate L’Aventure, à quelques dizaines de mètres au large de la plage d’Omaha Beach, témoignait, dès qu’il le pouvait, de ces instants historiques et tragiques auprès des écoliers beynois de CM2. Les jeunes l’écoutaient attentivement et lui posaient ensuite une foule de questions, à Beynes mais aussi dans le cimetière américain de Colleville-sur-Mer où il se rendait quasiment tous les ans avec les élèves.»
D’ailleurs en mars 2012, le directeur du cimetière américain, Dwight Anderson, l’avait invité à participer à la descente du drapeau “Stars and Stripes”, un honneur exceptionnel réservé habituellement aux seuls citoyens américains. Mais ce que Gilles Hocquet gardera avant tout en mémoire c’est «son éternel sourire qui emportait l’adhésion de tous ceux qui ont eu le bonheur de le connaître.»
Vive émotion également du côté de Marcel Chevallier, président de la section UNC (Union nationale des combattants) de Beynes. «J’ai connu Henri en 1991, lors de mon adhésion à la section. Henri en était alors le trésorier méticuleux et précis», raconte celui qui a été élu à la tête de la section en 1997. Henri Blondeau a été nommé vice-président cette même année. «Homme de contact par excellence, le choix s’imposait et ensemble nous avons fait du bon travail.»
Et de conclure : «Jovial, toujours souriant et bon vivant, il communiquait sa bonne humeur à tout son entourage et l’on ne peut que se réjouir d’avoir eu la chance de côtoyer un tel homme. Il est de ceux que l’on n’oublie pas.»
Cliquez pour agrandir
laurent le jeudi 10 décembre 2015 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
|
J.O n° 181 du 6 août 2004
- page 13977 - texte n° 2 -
MINISTÈRE DE LA DÉFENSE
Décret du 4 août 2004 portant concession de la Médaille militaire
NOR : DEFM0400843D
Par décret du Président de la République en date du 4 août 2004, pris sur le rapport du Premier ministre et de la ministre de la défense et visé pour son exécution par le grand chancelier de la Légion d'honneur, vu la déclaration du conseil de l'Ordre en date du 29 juillet 2004 portant que les présentes concessions de la médaille militaire sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, les personnels militaires n'appartenant pas à l'armée active, désignés ci-après, sont décorés de la Médaille militaire :
Blondeau ( Henri, Georges ), 9 mars 1923, matelot Laurent le samedi 30 janvier 2010 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
Dernière mise à jour le lundi 05 mars 2018 Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté |
| |
fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024 Hébergé par Nuxit Temps entre début et fin du script : 0.76 s  8 requêtes
|
|