Pierre Marie André Blanchet - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62958
 


Cliquez !


Cliquez !

Pierre Marie André Blanchet



Naissance : 10 septembre 1907 - Bollène (84)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Orient

Engagement dans la France Libre : Egypte en mai 1941

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BIMP

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine

Décès à 36 ans - 18 juin 1944 - Mont Colcinavo, Italie

Mort pour la France

Ne pas confondre avec Pierre Laurent Léon Blanchet 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 63670

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 637

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 5957


Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 4 multiplié par 8 =  ?


Pierre Marie André Blanchet - son Livre ouvert !
 

Le Capitaine Pierre Blanchet

"18 Juin 1944
Anniversaire de l'Appel du GENERAL DE GAULLE. Nous sommes contents d'être là, Bon moral.
Repérés avec nos camions, nous essuyons une douche par leur artillerie.
Le capitaine BLANCHET (de Shanghai) et son chauffeur JEAN-MARIE (de Pondichéry) sont tués, notre lieutenant, le Lt. ZUINGHEDAU (de Brazzaville), l'adjudant LAMY et ROUILLE sont bien amochés.
WILKES est légèrement blessé. Ca chauffe dans le coin. Mortiers. Nous grimpons sur le flanc d'un petit piton, il pleut à torrent et ça glisse. Nous tombons bien une centaine de fois avant d'arriver en haut. Pris à partie par les mitrailleuses et même l'artillerie une nouvelle fois. Sale quart d’heure. J'ai eu chaud, très chaud, encore cette fois -ci. Un pruneau tombé tout près, ne m'a pas touché, mais m'a fait faire un vol plané mémorable.
Ils sont à moins de 200 mètres et une de leurs mitrailleuses avancées à une centaine de mètres nous en fait voir, elle sera difficile à faire taire.
Deux chars français (des Shermans) sont en bas des pitons. Ils bousillent 2 tigres. Je me replie vers les camions, en bas derrière. J'apprends que mes copains le sergent CHERI et PAUL-MARIE (de Pondichéry) sont tués.
Que de vides dans le bataillon. Il pleut encore toute la nuit. De l'eau et des mortiers. Patrouilles - Les Allemands décrochent au petit jour.

Source : Carnet de route de Maurice Mehaut (Bimp) 

Roumeguere le jeudi 24 mai 2018 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


"Cilù, une histoire dans le siècle" par René Berthier

laurent le mardi 23 février 2016 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


www.1dfl.fr 

1 DE LA DFL - souvenirs, témoignages... Roger LUDEAU : extraits du Carnet de route inédit d'un combattant du Bataillon du Pacifique: 20 mars 44 - 15 août 44 : la Campagne d'Italie

"...18 JUIN 1944 : FRONT D’ITALIE

Quatre ans déjà que du fond des abîmes du désespoir est monté la voix qui en nous redonnant confiance et espoir nous a montré le chemin de la résurrection. L’armée française ressuscitée est maintenant une très dure réalité pour l’ennemi qui d’ailleurs ne s’y était pas trompé en voulant écraser impitoyablement à Bir Hacheim ses premiers éléments et anéantir à jamais toute prétention française à reprendre les armes.

On avance maintenant avec difficultés derrière nos bulldozers et notre génie qui les uns à coup de « museau » nous frayent un chemin parmi les décombres de ce qui jadis fut une route. Nos canons auto-moteur la gueule grande ouverte protègent le tout, ça ne nous empêche pas aussi d’en ramasser et vers 16 heures on prend sur le coin de la cafetière, une volée d’obus quelque chose de soigné. Ils s’abattent autour de nous avec un boucan de tous les diables, en très peu de temps, la mort a encore fauché parmi nous : le capitaine Blanchet est tué ainsi que son chauffeur et pas mal d’autres. Kalouche reçoit un éclat en pleine tête, il n’en mourra pas mais en perdra la raison. Une autre salve s’abat entre nos deux voitures et c’est toujours la mort. Cette fois c’est notre chef de groupe et son aide qui sont tués, quelques autres sont blessés plus ou moins. Encore une rafale, on ne voit qu’une grande flamme on est soufflé par le déplacement d’air, nos voitures sont criblées de pierrailles et d’éclats. On s’en est tiré pour cette fois avec une grosse émotion mais au train où ça va, on finira bien par crever tous. Nos voitures commencent à ressembler à des râpes à fromage tellement elles ont de trous, on saute tout de même là-dedans et… mais oui, elle marche encore la brave fille. ..."

Laurent le mercredi 13 janvier 2016 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


"Récits Souvenirs Témoignages" de A. Pivette

"18 Juin : Avançons toujours. Nous sommes depuis hier matin à CASCIANO où nous sommes rentrés les premiers à 7 heures du matin
L'Artillerie donne en plein des deux cotés depuis hier midi,
20-06 Avons été engagé à nouveau depuis deux jours. Avons continué à progresser mais subi des pertes assez sévères dont le Capitaine BLANCHET,
Nous devons être relevés cette nuit et peut-être définitivement pour l'Italie"

Laurent le dimanche 18 octobre 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


www.birhakeim-association.org 

" Tandis que dans le Nord, le bataillon Amiel tient tête à Rommel, simultanément d'autres attaques sont lancées, après l'habituel bombardement aérien, au Sud contre le Bataillon Babonneau, à l'Est face à la Compagnie Blanchet du B.P.1 et la Compagnie Faure du B.M.2. Le tir d'arrêt de la Batterie Morlon met un terme à l'avance de fantassins allemands soutenus cependant par des chars et appuyés par des canons d'infanterie.

A 17 heures, la position tout entière est soumise à un tir de neutralisation, qui sera continu jusqu'à la nuit, l'Aspirant Théodore est grièvement blessé. La place est parsemée de trous et de cratères entourés d'un cerne noirâtre laissé par la poudre, c'est sinistre, le sol est jonché de débris, des carcasses de camions gisent éventrées ou brûlées. Le Q.G.51 et le P.C. blindé du Général ont été souvent atteints, lorsque l'Etat-major n'est pas l'objectif privilégié des Artilleurs, il reçoit les coups longs venus de tous les azimuts. Les secrétaires français et les conducteurs indochinois ou cambodgiens supportent avec courage cette épreuve. "

Laurent Laloup le samedi 01 novembre 2008 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le vendredi 26 juin 2020

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.82 s  8 requêtes