André Robert Bineau - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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André Robert Bineau



Naissance : 11 janvier 1914 - Vasles (79)

Activité antérieure : fonctionnaire

Point de départ vers la France Libre : Grande Bretagne

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / artillerie

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 97 ans - 18 novembre 2011 - Menton (06)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 60748

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 5711

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Roquebrune-Cap-Martin : Robert Bineau, Compagnon de la Libération, fait citoyen d'honneur

Article de maville.com 

Bateau coupé en deux

À commencer par l'histoire de son prénom parce que Robert Bineau s'appelle en fait... André Bineau : « Mon père a dû se tromper sous le coup de l'émotion en allant me déclarer à l'état civil », explique celui qui est né le 11 janvier 1914 dans les Deux-Sèvres.

Après ses études, il devint percepteur. Mais le « Deux-Sévrien » doit partir faire son service à Bourges. « Comme j'avais fait des études, on m'a mis d'office au peloton des sous-officiers. Et comme j'étais bon en maths, je suis devenu artilleur », raconte-t-il avec amusement.

« J'ai été mobilisé à la frontière belge, sur la ligne Maginot. Je logeais chez l'habitant, on était tranquille. Jusqu'au jour où Hitler a décidé de passer par la Belgique, un pays neutre. Personne ne s'y attendait. Nous, on avait encore du matériel de 14-18 quand les Allemands avaient des machines de guerre modernes ».

Robert réussit à passer entre les bombes avec quelques frères d'arme, « comme on a pu ». Ils ont la chance d'être récupérés par des pêcheurs anglais clandestins, puis par un bateau de l'armée anglaise venu faire un déchargement à Dunkerque. « Mais ce bateau était une cible pour l'aviation allemande. Il a vite été coupé en deux par les bombes. C'était alors le sauve-qui-peut ! »

Il dort sur le canapé de De Gaulle

Robert ne se rappelle même plus comment il est parvenu à rejoindre Londres... avec des éclats d'obus dans une jambe et dans l'oeil.

Là-bas, après avoir été soigné, il croisera la route du général De Gaulle en personne. « Une nuit, j'ai dû lui porter un colis et traverser tout Londres. Il n'a pas voulu me laisser repartir, car c'était trop dangereux. Alors j'ai dormi sur son canapé ! Je l'ai revu des années plus tard et il s'en souvenait très bien. »

Sa lutte l'a ensuite mené aux côtés du général Leclerc vers Brazzaville, au Tchad, à Johannesburg, en Palestine, en Algérie... Mais aussi sur la bataille de Bir Hakeim en Lybie, un de ses souvenirs les plus marquants « Il y a eu plus de 900 morts. J'ai assisté là-bas à une messe en plein désert où participaient musulmans, juifs, catholiques et protestants. »

Quand la guerre se termine, il rentre à Menton et retrouver sa fiancée qu'il avait connue sur un poste d'observatoire dans le Borrigo. « Elle avait un laissez-passer pour monter à Sainte-Agnès. Elle passait tous les jours devant 120 hommes et elle m'a choisi moi ! », se réjouit-il encore aujourd'hui.

Par la suite, sa carrière administrative l'envoie occuper des postes partout en France, jusqu'en 1960 où il arrive pour prendre la responsabilité comptable de Roquebrune-Cap-Martin, Castellar, Gorbio et Sainte-Agnès.

En 1977, il prend sa retraite. Mais ne s'arrête pas là sa mobilisation. Jusqu'en 2005, il fait régulièrement le tour des écoles de la ville pour raconter, avec d'autres anciens combattants, l'histoire de la guerre.

Celui qui est déjà Commandeur de la Légion d'Honneur, qui a reçu la Croix de la Libération et la Silver Star américaine (entre autres récompenses), s'est réjoui de cette nouvelle distinction de sa ville d'adoption, qu'il a reçue avec grand honneur.

Mélody Vissio

Jacques Ghémard le lundi 01 novembre 2010 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 01 novembre 2010

 

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