André Marc Hubert Biaux - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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André Marc Hubert Biaux



Naissance : 3 juillet 1925 - Evreux (27)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en décembre 1942

Affectation principale : Résistance intérieure / Turma Vengeance

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P1

Décès à 95 ans - 26 janvier 2021 - Crosville-la-Vieille (27)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 58344

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 5494

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"Disparition. André Biaux, dernier déporté résistant eurois, est décédé à 95 ans
Publié le 26/01/2021 à 19:33
paris-normandie.fr 
Par Guillaume LEJEUNE

André Biaux, dernier déporté résistant eurois, est décédé à 95 ans, mardi 26 janvier 2021. L’Eurois témoignait régulièrement de son histoire auprès des élèves du département.

André Biaux, dernier déporté résistant eurois, s’est éteint dans la nuit de lundi à mardi, à 95 ans. Le préfet de l’Eure, Jérôme Filippini, « rend hommage à son parcours exemplaire. Résistant à 17 ans, déporté deux ans plus tard, André Biaux a incarné avec simplicité et humanité, durant de nombreuses années, la mémoire de ses frères d’armes, combattants et déportés dans l’Eure. »

Résistant de 1942 à 1944

Ébroïcien de naissance qui a fait sa carrière d’opticien au Neubourg, André Biaux témoignait régulièrement auprès des élèves, lui qui était entré en résistance en février 1942 en tant qu’agent de renseignement et d’observation avant d’intégrer le réseau Turma-Vengeance.

Arrêté en 1944 suite à une dénonciation et envoyé en déportation — il en était revenu extrêmement diminué —, André Biaux, titulaire de nombreuses hautes distinctions nationales, avait été promu commandeur de la Légion d’honneur en janvier 2020 à Évreux.

André Biaux, dernier déporté résistant eurois. (Photo d’archives PN)"



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Laurent Laloup le vendredi 14 mai 2021 - Demander un contact

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chantran.vengeance.free.fr 

"BIAUX André (Tom)
Par lui-même (voir MER)

Je suis né le 3 juillet 1925, de parents divorcés. Je vivais avec ma mère à Brosville qui était garde barrière. J’ai deux frères plus âgés et une sœur plus jeune.Les Allemands sont arrivés à Évreux, vers le 17 ou le 18 juin 1940. Et à partir de ce moment on a vécu les restrictions, les interdictions et les humiliations, comme tout le monde. Avec deux ou trois copains, notamment Alphonse PASCO et l’Abbé ROCHARD, on trouvait cette situation difficile et on cherchait à faire quelque chose. Une fois par exemple, j’ai volé le calot d’un Allemand. Puis, CHARPENTIER, un copain étudiant, m’a demandé de repérer les insignes qu’il y avait sur les camions allemands, car cela permettait de définir la cargaison, mais je ne sais pas à quiil envoyait ces informations.Jusqu’au jour où nous avons rencontré Louis MAURY, il était professeur d’histoire et géographie. C’est avec lui que l’on a commencé à vraiment faire de la Résistance, il était le pivot de l’organisation. Je suis entré officiellement dans la Résistance en décembre 1942 et mon nouveau nom était Tom, nom d’emprunt pour me protéger. Sans le savoir, j’entrais dans le mouvement Vengeance, dans le groupe d’action immédiate..."

Laurent Laloup le mercredi 29 janvier 2020 - Demander un contact

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www.paris-normandie.fr 



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Laurent Laloup le vendredi 05 août 2016 - Demander un contact

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"... Vice-président national de l’Unadif (Union nationale des associations de déportés, internés, familles de disparus), Jean-Paul Jouachim, fils de résistant déporté, accompagne André Biaux, résistant déporté, dans les collèges et lycées de la région, « de Vernon, Évreux et même jusqu’à Cherbourg » pour témoigner, ne pas oublier cette période douloureuse de l’histoire.

« Depuis le début de l’année, nous avons visité 15 établissements. Un devoir de citoyen de montrer aux jeunes générations l’éducation aux valeurs civilisatrices de paix et d’humanité, l’enseignement de la morale et de l’engagement ». Aux élèves de 3e du collège Lucie-Aubrac, André Biaux a évoqué son parcours. « Je n’ai fait que mon devoir, défendre la France par n’importe quel moyen ».

Né en 1925, André Biaux est entré en résistance en décembre 1942 - à l’âge de 17 ans - sous un nom d’emprunt « Tom » afin de se protéger puis a rejoint le mouvement « Vengeance », groupe d’action immédiate. « À bicyclette, j’ai distribué des tracts la nuit et un journal de résistant. Puis j’ai récupéré des aviateurs alliés pour les cacher dans une ferme. »

« Aujourd’hui vivant, demain peut-être mort »

En 1943, il a raccompagné des aviateurs sur Paris pour qu’ils puissent retourner en Angleterre et reprendre le combat. « Des missions très périlleuses ». Le 20 mai 1944, il est arrêté par la Gestapo suite à une dénonciation. Après un séjour à la prison d’Évreux, André Biaux est expédié dans le camp de concentration de Neuemgamme (près d’Hambourg). « On ne pensait à rien, on vivait au jour le jour. Aujourd’hui vivant, demain peut-être mort ».

Après avoir survécu aux atrocités des camps - « c’était l’enfer » - le jeune résistant a été libéré en mai 1945. « Je ne pesais plus que 36 kg ! À maintenant 90 ans, j’ai la chance d’être encore en vie, beaucoup de mes camarades ont disparu. »..."

www.paris-normandie.fr 



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Laurent Laloup le vendredi 05 août 2016 - Demander un contact

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" Au début de mai 1944, un avis de la Kommandantur arrive en mairie. Les postes de T.S.F. déposés par les habitants qui n'ont plus le droit d'écouter la radio seront ramassés. M. QUARRE, secrétaire de mairie me prévient. J'alerte aussitôt Alphonse PASCO, Raymond PICHERIT, René VILCOQ, l'Abbé ROCHARD et André BIAUX qui décident, la nuit suivante, de camoufler les postes dans le grenier de l'école en simulant un cambriolage. Il n'y a pas d'escalier, le grenier n'est accessible qu'avec une échelle accrochée sous le préau de l'école. Les postes furent cachés sous les fagots qui servaient à allumer le feu dans les classes. Lorsque les Allemands en retraite ont occupé l'école, ils voulurent savoir ce qu'il y avait dans le grenier : mon beau-père avait cassé des barreaux de l'échelle pour la rendre inutilisable. Ils ne purent trouver une échelle dans le pays et ainsi les propriétaires des postes purent les retrouver à la libération. Moi j'avais gardé le poste de Mme DOUDARD avec son accord et je le cachais dans la cheminée pour écouter Londres et les messages. Pour le parachutage de notre secteur c'était « Les lions attendent Icare ». Avant mon arrestation je n'ai pas eu l'occasion d'avoir un parachutage.
...
Le 19 mai 1944 Louis MAURY et Jules OVERLACK sont arrêtés sur dénonciation d'un agent de police faisant parti des corps francs. Le 20 mai André BIAUX est arrêté à son travail chez M. JOACHIM. Le 22 mai au matin ce sont Maurice LEGOUX à Quittebeuf et l'Abbé ELIOT de Bérengeville, l'après midi vers 15 heures 15, je suis arrêté par la Gestapo dans ma classe au milieu de mes élèves. Ils me fouillent pour voir si je suis armé et me disent « Police allemande, on vous arrête ». Ils me font sortir et ne permettent pas que j'embrasse ma femme qui tient mon fils dans ses bras, me passent les menottes et me font monter dans la traction garée devant la porte. Ils me demandent de les conduire chez Roland HUET. Je déclare ne pas le connaître. Ils démarrent vers Evreux et s'arrêtent à la maisonnette du Moulin Heulin où demeurait André BIAUX arrêté le 20 mai. Deux policiers descendent pour fouiller la maison, le troisième me garde avec sa mitraillette. Après quelques minutes ils ressortent, sans avoir rien trouvé. Ils interrogent Mme SELLIER qui remplace la mère de BIAUX partie dans la famille LEBAS où le père est décédé. Je n'ai pas entendu la conversation. Celui qui parle français me demande de les conduire dans un petit hameau de Brosville. Je sais que Roland HUET demeure à Carcouet. Je pense tout de suite à les emmener aux Collets qui se trouve à l'opposé. Dans la plaine entre les Collets et Bérengeville ils s'arrêtent pour interroger un ouvrier agricole : Paul DAMIENS qui a dû leur dire qu'il travaillait à la ferme LENFANT. Ils font demi tour et vont à la ferme. Dans la cour il y a un ouvrier qui charge du fumier dans un tombereau. Ils l'interrogent et je crois entendre le mot cousin. Je fais signe à celui qui parle français en lui disant que c'est un prisonnier de guerre qui vient d'être relâché car il est fou. Il lui demande ses papiers et je croyais qu'il allait l'embarquer. A ce moment-là, Mme LENFANT est sortie et a dû donner la même explication. Il lui a rendu ses papiers et nous sommes partis pour la prison d'Evreux. "

www.memoresist.org 

Laloup Laurent le mercredi 27 mai 2009 - Demander un contact

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BIAUX André M 03.07.1925 libéré le 03.05.1945 à Baie de Lübeck-Neustadt (sur l'Athen)

www.bddm.org 

Laurent Laloup le samedi 13 décembre 2008 - Demander un contact

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Monsieur André BIAUX, ancien résistant du réseau eurois "Vengeance", déporté en Allemagne à Neuengamme.

www.eure.pref.gouv.fr 

Laurent Laloup le lundi 29 octobre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 14 mai 2021

 

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