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Andre Bernheim ? Les Français à Londres. 1941-1941 de Pierre ACCOCE :
"De même, Métadier, employé à la Mission de l'information française à Londres, dénichera de son propre chef en quelques heures ce local de Saint-Stephen's House, qui va servir de berceau à la France libre. André Bernheim, de première force pour susciter le mécénat, obtiendra de la société radiophonique Decca, à Brixton, les postes qui équiperont le quartier général. Un restaurateur donnera un fût de vin, qui sera mis en perce dans l'entrée de Saint-Stephen's House, parce qu'il ne passe pas par l'escalier. Un Syrien, ancien légionnaire couturé, venu s'engager pour combattre encore, offrira un diamant. La somme tirée de la pierre, écoulée sur-le-champ, constituera durant plusieurs jours l'unique ressource du mouvement. Bénévole, aussi, Marais, qui se fera appeler Lafabérie. Malade, révoqué pour « gaullisme » par l'agence de la compagnie française d'assurances qui l'employait, il deviendra le premier caissier de la dissidence. Sans qu'on le remarque, il paiera souvent de sa poche les télégrammes officiels du général. Il secondera de la sorte, discrètement, un autre rallié de valeur : Pierre Denis, dit Rauzan. Lui a lâché les affaires de banque pour mettre sur pied et diriger le service financier des combattants exilés." Laurent Laloup le lundi 06 octobre 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |