Michel Bernanos - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Michel Bernanos



Naissance : 20 janvier 1923 - Fressin (62)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en septembre 1942

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

Caserne Surcouf, caserne Bir-Hakeim, maison de convalescence Beaconsfield, chasseurs

Matricules : 779 FN42

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : Matelot canonnier

Décès à 41 ans - 27 juillet 1964 - forêt de Fontainebleau

Fils de Georges Bernanos 
Frère d'Yves Bernanos 
Cousin germain de Guy Hattu 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 50793

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 1271

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 4912


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Trois raisons de relire... Michel Bernanos

Hubert Prolongeau :

www.telerama.fr 

"Le fils de Georges Bernanos, suicidé à 41 ans en 1964, a laissé derrière lui quelques textes brûlants. Aujourd'hui republié par les éditions de L'Arbre Vengeur, le plus connu d'entre eux s'intitule “La Montagne morte de la vie”.
1. Parce qu'il est dur parfois de se faire un prénom...

Michel Bernanos était le quatrième fils de Georges Bernanos. S'il naquit en 1923 à Fressin (Pas-de-Calais), il vécut à partir de 1938 l'exil de la famille au Brésil, où l'écrivain avait choisi de fuir loin de la lâcheté des politiques francais face à la guerre qui menacait. Là, Bernanos père s'essaiera à devenir fermier sur le domaine de La croix des âmes, tout en écrivant force appels à la résistance. Michel, lui, rejoindra en 1942 les Forces francaises libres, après avoir essuyé un premier refus car trop jeune.

Puis, il reviendra au Brésil pour se lancer dans la culture d'hévéas. Poète et romancier, Michel Bernanos il prendra aussi comme noms de plume deux pseudonymes, Michel Tabert et Michel Drowin, comme pour mieux se démarquer de l'héritage paternel. Le Brésil lui inspirera son chef d'œuvre, le cycle de La Montagne morte de la vie, qu'ouvre le roman éponyme. Michel Bernanos se suicidera en 1964, à 41 ans, dans la forêt de Fontainebleau. L'essentiel de son œuvre, quelques romans et des nouvelles, paraîtra à titre posthume.
2. Parce que ce style halluciné est rare dans la littérature française

La Montagne morte de la vie, qui fut publié pour la première fois par Jean-Jacques Pauvert en 1967, est un de ces textes que les amateurs de fantastique se passent presque sous le manteau, comme un trésor précieux qu'il ne faudrait pas abimer. Œuvre culte s'il en fut, c'est à dire à la fois vénérée par quelques fervents et méconnue du grand public, ce court poème en prose est un récit étrange et fantasmagorique qui évoque à la fois Edgar Poe, Lovecraft et Arthur Machen.

Tout commence avec l'embarquement d'un jeune homme de 18 ans sur un bateau. Quand le navire fait naufrage, après une traversée pendant laquelle il a été martyrisé par ses camarades, le garçon se retrouve sur une île mystérieuse avec le cuisinier du bord, Toine, le seul à l'avoir traité avec bienveillance. Il leur faut traverser l'île pour espérer survivre. Pour ce faire, ils doivent escalader une montagne, dans un monde où les visages humains ne sont plus que gravés sur des statues. Mais qu'est cette montagne, devant laquelle les arbres se couchent ? Est-elle inanimée ou vivante ? Epreuves, rencontre avec eux-mêmes, désespoir, déceptions, quête de certitudes attendent nos deux héros...
3. Parce que plusieurs lectures n'épuisent pas le mystère de ce texte

L'envoûtement créé par la lecture de La Montagne morte de la vie est sans fin, démultiplié par les multiples interprétations possibles du texte. S'agit-il d'une œuvre fantastique ou de science-fiction, comme peut le faire croire une allusion à une autre planète ? Est-ce un apologue chrétien ? La noyade du héros, qui ouvre le roman, n'est-elle pas aussi un baptême ? Nos deux héros, qui ont vécu des scènes d'anthropophagie, se trouvent-ils en réalité en enfer ? Le désespoir qui en émane est-il une des clés du suicide de son auteur ? Mais n'est-il pas contredit en permanence par l'extraordinaire énergie de ses deux héros ? La clé réside-t-elle dans cette phrase : « J'appris par la suite à mes dépens que l'homme est vulnérable devant la souffrance, comme devant la joie » ?

On n'en finirait pas de retourner les questions que pose le livre – son titre même oppose, en une même formule, ces deux ultimes opposés que sont la mort et la vie. Ceux qui l'ont aimé pourront plonger plus avant dans l'univers de Michel Bernanos en lisant les autres œuvres du cycle : Ils ont déchiré Son image, qui figure à la fin du présent volume, puis Le Murmure des Dieux et L’Envers de l’éperon, bientôt réédités par la même maison.

A lire

La Montagne morte de la vie, suivi de Ils ont déchiré Son image, de Michel Bernanos, postface de Dominique de Roux, éditions de L'Arbre vengeur, 220 p., 17 €."

Laurent Laloup le jeudi 02 mars 2017 - Demander un contact

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Extrait de www.editions-de-paris.com 

L’Homme Nouveau (n° 1310, 19 octobre 2003)

H.N. Nous connaissions Georges Bernanos, mais qui est Michel Bernanos ?
Salsa Bertin : Michel est le quatrième des six enfants de Georges Bernanos. Né en 1923, il est le seul à s’être inscrit dans le sillage de l’illustre figure paternelle. Il est devenu écrivain et créateur d’un univers romanesque original.
Du "grand Georges", comme il aimait à nommer son père, il a hérité du sens de l’honneur et aussi du gène de la révolte. C’est pourquoi j’ai intitulé mon livre : L’insurgé. Tout au long de son existence, il s’est insurgé : en entrant dans les FNFL pendant la guerre, en prenant la défense des Indiens d’Amazonie (lors de ses séjours brésiliens). Michel était une sorte de chevalier malheureux et perdu dans un monde marchand sécularisé.
Profondément marqué par les angoisses métaphysiques de son père, il est parvenu à s’en affranchir sans toutefois les ignorer. Cela se ressent au travers de ses romans policiers, ses romans fantastiques, ses nouvelles ou ses poèmes.

Laurent Laloup le mercredi 02 mai 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 02 mars 2017

 

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