Pierre Bécouarn - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Pierre Bécouarn



Naissance : 17 juin 1923 - Plouha (22)

Point de départ vers la France Libre : Afrique

Engagement dans la France Libre : en septembre 1940

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

Capo Olmo, Centre médical, caserne Bir-Hakeim, caserne Surcouf, EM Londres

Matricules : 361 CAS40 5026 FN40

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : quartier-maître infirmier

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 42742

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 1104

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 4162


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Des précisions et des questions

Ci-dessous la demande d'admission de Pierre Bécouarn dans l'Association des Français libres après la guerre (document conservé par la Fondation de la France libre).

Elle complète les informations contenues dans l'article du Western Morning News (de quelle date ?) posté par Laurent Laloup :

- La période de navigation de Pierre Bécouarn aurait eu lieu du 1er novembre 1940 au 1er août 1943.

- Pierre Bécouarn précise qu'il a rallié la France libre le 11 septembre 1940 mais que cet acte n'a été ratifié que le 18 août 1943. Le 11 septembre 1940 serait-il en fait sa date d'engagement dans la Royal Navy ? Ce qui expliquerait que le Mémorial des FNFL (ou "liste Chaline") ne mentionne pas ses embarquements entre novembre 1940 et août 1943. Son temps de service dans la Royal Navy lui aurait dans ce cas été crédité rétroactivement au titre des FNFL en août 1943.

Mais ce document soulève aussi des questions :

- Pierre Bécouarn y évoque une blessure par balle à la cuisse gauche provoquée par "une sentinelle à bord du Capo Olmo", mais ne mentionne pas l'éclat reçu à la jambe à Orban et qui l'aurait conduit à l'hôpital.

- Il indique également qu'après la période de navigation il a été classé en 1943 "services auxiliaires". Ce type d'affectation était destiné aux militaires qui pour des raisons de santé ne pouvaient servir dans une unité combattante. Il aurait alors été affecté comme infirmier au centre médical de Londres. Cette affectation, qui n'est pas évoquée dans l'article du journal anglais, pourrait s'expliquer par les conséquences de sa blessure. Mais laquelle ?

Une correction à apporter au texte de M. André Carduner : ses retrouvailles avec Pierre Bécouarn ne peuvent avoir eu lieu le 18 juin 1940. Il s'agit d'une coquille pour 18 juillet. C'est en effet à cette date que les équipages des navires de commerce saisis par les Britanniques la veille ont commencé à être rassemblés au Crystal Palace de Londres.

Une précision : le frère de Pierre Bécouarn, Jean Jacques Joseph Bécouarn, né le 9 juillet 1916 à Guingamp (22) et "tué par les Américains en Afrique" (article du Western Morning News), était à bord du sous-marin vichyste Sidi-Ferruch coulé par des avions américains au moment de l'opération Torch (débarquement anglo-américain en Afrique du Nord à partir du 8 novembre 1942) : 

Je serais très intéressé par toute information sur ces divers points ou sur d'autres pour la notice que je suis en train de rédiger sur Pierre Bécouarn pour la base de données FNFL en ligne de la Fondation de la France libre actuellement en chantier.



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Jacques OMNÈS le mercredi 06 octobre 2021 - Demander un contact

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"... Transcription in extenso et authentique du journal d’André CARDUNER de 1939 à 1946

Rentrons à Barry Docks en Angleterre

17 juillet 40 : Fin de l’odyssée du Graslin. Saisi par les Anglais- Equipage débarqué….sans ménagement. Après la débâcle de nos armées, Les Allemands entrent à Paris et le gouvernement Pétain signe l’armistice. Alors qu’à Londres, le Général De Gaulle proclame, dès le 18 juin, sa volonté et celle de la France libre de continuer le combat aux côtés de la Grande Bretagne.

18 juin [lire juillet] 40 : Transféré au Crystal Palace de Londres, j’ai l’agréable surprise de rencontrer deux collègues d’école de Plouha : Pierre Bécouarn et André Le Pape formant ainsi le trio des jeunes de 17 ans.

22 juillet 40 : Visite du Général De Gaulle et de son état major. Homme providentiel et intègre pouvant représenter dignement la France le jour de la victoire finale. Sans hésitations, nous signerons nos engagements dans les FFL ( Forces Françaises Libres ).

8 août 40 : Offensive aérienne sur Londres et sa banlieue . Nous allons subir, pendant de longs mois, l’écrasante suprématie de l’aviation allemande. Bombardements massifs de jour ( en général en début d’après midi). La nuit, avions esseulés à haute altitude larguant leur bombes à l’aveuglette, avec le bruit, infernal, de la DCA .Certains quartiers étaient complètement rasés, les rues impraticables et les pertes humaines nombreuses.

Début nov 40 : Américains et Canadiens viennent au secours des Anglais avec leur puissante armada. La balance aérienne va vite changer de bord. La bataille aérienne était gagnée et les Londoniens soulagés.

27 janv 40 [lire 41 et plus probablement 21 novembre 1940] : Quittons le Crystal Palace et Londres pour Liverpool et embarquons sur le MASSILIA en partance pour Toulon. ..."

www.plouha.fr 

Laurent Laloup le mardi 05 octobre 2021 - Demander un contact

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Réponse :

??? GR 16 P 363480 | LE PAPE ( André ) | 1923-10-04 | Plouha | Côtes-du-Nord | FRANCE | FFi

On me dit que dans l'ouvrage d'Hervé CRAS, L'Armistice de juin 1940 et la crise franco-britannique, publié en 1959 par le Service historique de la Marine nationale, on trouve ces informations sur la traversée du Massilia (pp. 199 et 205) : Elle n'a pas eu lieu en janvier 1941. Le Massilia a quitté Liverpool le 21 novembre 1940 avec près de 3000 rapatriés, dont 2198 marins de l'Etat et 800 du commerce. Il est arrivé à Toulon le 27 novembre à 7 h 30. Il n'a pas participé ensuite à d'autres opérations de rapatriement à partir de la Grande-Bretagne.


This was my great grandad I am Billy Becouarn could you send me any pictures or other documents to my email please billybecouarn@gmail.com

Billy becouarn le jeudi 29 octobre 2020 - Demander un contact

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Pierre Becouarn ? (Affectation ne correspondand pas avec l'Australie)

Registres de nationalité ouverts par les Forces françaises libres à Londres

REILLY, Kathleen Annie

Naissance : 1 avril 1921, Londres, Royaume-Uni. Résidence : lieu non indiqué. Type d'acte : acquisition de la nationalité française par mariage. Date de déclaration : 15 septembre 1943. Conjoint : DECOUARN, Pierre, matelot des Forces françaises navales . Mariage : 9 octobre 1943, Manly, Australie. Date de récepissé : 15 décembre 1943

Laurent Laloup le vendredi 04 octobre 2019 - Demander un contact

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Réponse :

La liste Chaline dit qu'il s'est engagé en 1943 donc ne sait probablement pas ce qu'il a fait avant


Légion d’honneur :
Chevalier : Pierre Bécouarn
Juin 2015

www.france-libre.net 

Laurent Laloup le mardi 12 juillet 2016 - Demander un contact

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" IT IS 70 years, almost to the day, since Pierre Becouarn made the life-changing decision that would make him an outcast in his home country, with a death sentence hanging over his head.

Now living in Ilfracombe and aged 87, Pierre is the first to agree that as a member of the Free French Forces, he lived a charmed life during the Second World War.

Pierre, now lives close to his grandson Paul and family, who run the Gendarmerie restaurant in Fore Street.

It's a comfortable environment for the man who eventually settled in this country and worked first at the Savoy and then at the famous Albemarle Club in London.

But it's a far cry from his teen years, when at the age of 16 he joined a ship headed for British shores.

It was a decision that would put a price on his head.

"The Vichy Government issued me a card which said I was part of the Resistance and like all Free French fighters, they declared the death sentence on me in my absence. But they'd have to catch me first — they never did."

Pierre was a member of the crew aboard a coal ship, which first attempted to pick up refugees from Cherbourg.

"But German motorcyclists appeared on the dock so we couldn't stop," he said.

The ship headed for Barry in South Wales, where the crew were promptly arrested.

"The British didn't know who we were and we could have been German spies for all they knew. They interrogated me for several days and eventually believed me," said Pierre.

He was then faced with a stark choice — repatriation to a German-ruled France or to join the Free French Forces, fighting alongside the British.

Now 17, Pierre was the youngest member of the Free French, a fact which was publicised in a news article in which Winston Churchill urged all Frenchmen to join the fight. Pierre was singled out in the article for praise as the youngest fighter.

He joined the Royal Navy and trained as a gunner before being sent to West Africa to collect ships from Freetown. It was the first of many narrow escapes.


"German ships were waiting for our convoy of 70 ships as we came out of the harbour and picked the ships off one at a time. In the end the Commodore dispersed the convoy to give everyone a chance to get away. We got through," he said.

Pierre later joined the North Atlantic convoys, bringing crucial supplies of everything from planes to food across to the UK.

"Britain was starving. We had to get the supplies through," said Pierre.

In one hair-raising crossing, the crew were ordered not to smoke or cook. Pierre insists that to this day, they did not know what they were carrying — but he suspected it was explosives.

In another, his ship hit a mine as it entered Oban harbour in Scotland, putting him in hospital with a piece of shrapnel in his leg.

"I did those crossings a dozen times. After I came out of hospital I could choose whether to go back to Africa, but I said I didn't want to, I wanted to stay on the convoys," he said.

It was to be another charmed decision: "All my friends decided to go back to Africa, and they were all killed.

"People do not realise that 90,000 men worked on the Atlantic convoys and around 30,000 of them were killed."

It was in London that he also met his wife, Kathleen, who served in the ATS. They met when she trained him in wireless operation.

"One weekend, though we were not supposed to, we spent a weekend together and took a room," said Pierre.

"That night during the Blitz, the house next door took a hit. It was the house of a doctor's family. There were seven of them and it killed them all. But we came away without a scratch, from the next house."

Pierre still holds the medals awarded to him during the war, along with a hand written commendation from Charles de Gaulle.

But his exile from his homeland took its toll: "My father always said, 'if you get the chance to get away, go,' and so I did. My brother was not so lucky. He was in the French Navy, so had no choice but to fight for the other side, the Vichy Government. He was killed by the Americans in Africa."

Pierre went back to attend the funeral, but was not welcomed.

"I wore my uniform and there were people who did not like that. It made a rift in the family.

"And after the war, we were not welcomed back to France."

So he made his home in England, talking his way into a job in the kitchens of the Savoy and later, in charge of the buffet.

Then he moved to the Albemarle Club where he eventually became manager, rubbing shoulders with the likes of Dick Emery, Michael Bentine and Henry Cooper.

His last job was as a receptionist ...."

www.westernmorningnews.co.uk 

Laurent Laloup le mardi 12 juillet 2016 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 06 octobre 2021

 

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