Paul Gabriel Baudin - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Paul Gabriel Baudin



Naissance : 13 décembre 1918 - Amélie-les-Bains (66)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en mars 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / Andalousie

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P1

Décès à 96 ans - 5 mai 2015 - Prades (66)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 38747

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 3810

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"Mesdames, Messieurs, chers Amis, Nous sommes réunis pour rendre un dernier hommage à Paul Baudin. Je vais rappeler ici qui fut ce camarade. Paul est né à Amélie-les-Bains le 13 décembre 1918. Il n’a pas connu son père, adjudant de la Coloniale, tombé deux mois plus tôt sur le front de Champagne après avoir servi depuis 1904, notamment en Chine et au Maroc. Il passe son enfance à Vernet-les-Bains où sa mère, originaire de Feuilla, s’est installée.
À 14 ans, en 1932, il entre aux Enfants de troupe, à Saint Hyppolyte-du-Fort (30), et poursuit ses études à l’École militaire préparatoire de Billon (63). À 18 ans en 1936, il s’engage dans l’armée de l’Air. Il est alors envoyé à l’École des apprentis mécaniciens de Rochefort. Il en sort deux ans plus tard, sergent, breveté supérieur mécanicien avion.
Affecté en 1938 à la base aérienne de Villacoublay, il prépare le concours de l’école d’officier mais est interrompu par le début de la guerre. Il rejoint le groupe de chasse 2/12 près de Rouen. En mai et juin 1940, lors de l’invasion allemande, il se replie avec son unité, tout en poursuivant le combat par Rennes, La Roche-sur-Yon, Rochefort, Bordeaux, Toulouse. C'est là que les rattrape l’armistice et l’ordre de déposer les armes. Il est démobilisé puis reversé dans une unité de gardiennage sur les aérodromes de Perpignan et de Montpellier.
En 1942, par l’intermédiaire d’un camarade de promotion de Rochefort, Paul est recruté par le BCRA (service de renseignements de la France Libre) pour créer et diriger le secteur Roussillon du réseau « Andalousie ». Son nom de code est « Benjamin » (il n’a en effet que 24 ans). Il remplit parfaitement sa mission et se rend parfois à Toulouse, où se trouvent le chef de réseau et la liaison vers Londres. Ces déplacements lui valent quelques aventures et quelques frayeurs, mais son sangfroid, son sens de l’improvisation et une bonne dose de chance lui permettent d’échapper aux griffes de la Gestapo et de la Milice.
En juin 1945, nommé aspirant, il est affecté à la BA 118 du Bourget, puis à d’autres bases et entrepôts de la région parisienne.
En avril 1953, il rejoint l’Indochine et le groupe de transport 2/62 stationné près de Hanoï dont les Dakota larguent parachutistes et ravitaillement dans tout le Tonkin et en particulier à Dien Bien Phu. Il termine son séjour fin 1954 près de Saigon. Au retour, il est affecté au service du matériel de l’armée de l’Air où il restera jusqu’en 1967. Il quitte alors le service actif comme commandant mais continue à oeuvrer dans la réserve.
Il entame une seconde carrière au ministère de l'Éducation nationale, il est à la Direction régionale de la Jeunesse et des Sports d’Île-de-France de 1967 à 1972, puis à l’Inspection académique de la Mayenne à Laval, de 1972 à 1982. Il prend alors une retraite définitive.
En 1992, après le décès de son épouse, il s’installe à Vernet, dans la maison familiale, face au Canigou qu’il aimait tant. Il se consacre alors, comme à Laval, à de nombreuses activités de mémoire et d’entraide.
Le commandant Baudin était chevalier de la Légion d’honneur, médaillé militaire, officier de l’ordre national du Mérite et des Palmes académiques.
Les membres de la Légion d’honneur, les anciens des Forces françaises libres et de la Résistance, ceux du Souvenir Français et des associations patriotiques, les anciens de l’armée de l'Air, se joignent aux anciens Enfants de troupe pour ce dernier adieu à un homme d’honneur, dont la force d’âme et le courage n’ont eu d'égal que la gentillesse et la modestie.
Nous assurons sa famille de toute notre compassion en cette triste circonstance.
Les cérémonies du 8 mai, à Perpignan et à Prades, ont été une nouvelle fois, l’occasion de rappeler sa mémoire.

Marc Gervais
Délégué pour les Pyrénées-Orientales"

Laurent le mercredi 27 janvier 2016 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 27 janvier 2016

 

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