Alphonse Bernard Bachetti - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Alphonse Bernard Bachetti



Naissance : 20 mai 1902 - Italie

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / santé

Ambulance Hadfield-Spears

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 66 ou 67 ans - 1969 - Besançon (25)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 26152

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 3393

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 2741


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Laurent Laloup le jeudi 26 août 2021 - Demander un contact

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Mémoire des Français libres: Du souvenir des hommes à la mémoire d'un pays
De ROCHEREAU Olivier

Laurent Laloup le jeudi 26 août 2021 - Demander un contact

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L'AMBULANCE HADFIELD SPEARS OU LA DROLE D'EQUIPE Jacques Duprey

Laurent Laloup le mercredi 29 janvier 2020 - Demander un contact

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Réponse :

Jean Jiberry, Jean Daniel, Joan Hemingway ???


Mon grand oncle

Bonjour,
Alphonse Bachetti était mon grand oncle.
J'avais 7ans quand il est décédé, j'aimerais savoir ou se trouve sa tombe pour que je puisse m'y recueillir..
J'effectue des recherches sur le site Généanet afin de mieux connaitre mon gand oncle.
Si quelqu'un pouvait me renseigner dans quel cimetière repose mon grand oncle, j'en serais très reconnaissante.
Merci.
Brigitte Bachetti.

BRIGITTE BACHETTI le mercredi 13 novembre 2019 - Demander un contact

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migrations.besancon.fr 

"Itinéraire d'Alphonse Bachetti

Article de Joseph Pinard paru dans le BVV (1993)

Etrange itinéraire annoncé par le titre de cet article I Le périple accompli fut celui d’un bûcheron d’origine italienne dont le souvenir est désormais présent aux Grandes Baraques au coeur de la forêt de Chailluz grâce à la simple inscription reproduite ci-dessous. Nous remercions le colonel Bernard Saulnier pour toutes les sources qu’il nous a communiquées.
Peu original au départ le parcours suivi par Alphonse Bachetti. Né en 1902 en Italie, il est issu d’une de ces très nombreuses familles qui dut s’expatrier pour subsister. En 1927, le voici bûcheron aux Grandes Baraques. Mais une aventure d’une tout autre dimension commence en décembre 1938 à 37 ans : notre homme s’engage •dans la Légion Etrangère à Sidi Bel Abbès. Bientôt c’est la guerre. L’Allemagne à la recherche de matières premières veut s’assurer le contrôle des minerais scandinaves. Français et Anglais se portent au secours de la Norvège. “La route du fer est coupée” annonce le trop présomptueux Président du Conseil Paul Raynaud. La France est occupée. A Londres, le Général de Gaulle relève Je défi ; l’épopée des Forces Françaises Libres commence. Les volontaires sont peu nombreux. Sur les 14 000 hommes rescapés de l’expédition de Norvège, 1 200 seulement rallient De Gaulle, 400 Français sur 12 000 (soit 3 %) 800 légionnaires sur 1600 50 %. Alphonse Bachetti en est.

En passant par Le Cap
Après le fer, le pétrole. Le Reich a besoin de carburant. En Irak une fraction musulmane séduite par la propagande nazie (par son antisémitisme notamment) s’allie avec l’Axe. Pour assurer la liaison avec Bagdad, les Allemands veulent utiliser les aérodromes de Syrie. La Syrie, sous mandat français, était restée fidèle à Vichy qui, se déshonorant, répond favorablement à la demande d’Hitler alors que les stipulations de l’armistice n’impliquaient pas pareille complaisance. L’heure est grave, l’armée allemande va-t-elle pouvoir disposer d’une source précieuse d’or noir?
De Gaulle ne veut pas que la traditionnelle influence française en Syrie et au Liban soit sapée à cause de la trahison de Vichy. Aux côtés des Anglais, les Forces Françaises libres lutteront en Syrie... Et pour rejoindre ce front éloigné il faut passer par... le Cap qui une fois de plus mérite son nom de “Bonne Espérance”! A. Bachetti en est. Une des heures les plus tragiques commence pour notre pays ; un combat fratricide oppose en Syrie troupes fidèles à Vichy et troupes des FFL 1 000 morts de chaque côté avant qu’un armistice ne confirme la victoire alliée.
Mais si la route du pétrole irakien est coupée, la menace demeure sur Suez. Et Suez c’est la porte vers l’Orient, vers l’inde singulièrement, c’est un nouvel enjeu majeur pour les alliés. A. Bachetti sera donc de la campagne d’Egypte. Le danger écarté, le moment est venu de passer à la contre offensive, d’attaquer l’Axe par son ventre mou, le flanc sud. Et notre engagé italien est de ceux qui contribuent à chasser les troupes... italiennes et l’Afrika Korps de Libye et de Tunisie.
il faut cette fois créer en Europe ce second front tant attendu par les Russes qui portent le poids de la bataille terrestre. C’est l’Italie qui est choisie pour la reconquête. A. Bachetti retrouve sa terre natale dans des circonstances qu’il n’avait sans doute pas imaginées lorsqu’il l’a quittée! Mais pas question de s’arrêter au pays : c’est la page finale de la libération de la France qu’il faut ouvrir.
La boucle est bouclée, une grande boucle, notre ancien bûcheron retrouve la forêt de Chailluz et son métier. Seul changement : la République Française accorde en 1947 la naturalisation à l’ancien légionnaire.
“Aux ch.. Mussolini”
En découvrant l’inscription toute simple apposée aux Grandes Baraques, promeneurs et scolaires venus travailler à la petite école pourront, tout en apprenant un peu, le cas échéant, de géographie historique, découvrir une dimension symbolique de la seconde guerre mondiale avec la place tenue par les obscurs et sans grade qui ont permis la victoire finale. Le rappel modeste d’une aventure hors du commun est aussi opportun à un moment où Besançon célèbre les étrangers dans la Résistance. C’est aussi l’occasion de réfléchir aux excès des passions chauvines. Le 10 juin 1940 tandis qu’A. Bachetti était engagé à nos côtés son pays natal déclarait la guerre à une France en pleine débâcle. Ce coup de poignard dans le dos provoqua chez nous une indignation source de violents incidents mal connus. Dans ses mémoires manuscrits Raymond Vauthier, alors maire de Pontarlier, écrit “le 10juin vers 22 h, il fallut désarmer place d’Arçon une colonne qui, au chant de la Marseillaise, partait en expédition contre la maison d’un Italien, avec des gourdins et une massue”. En gare, les Italiens étaient passés à tabac. A Besançon d’après la “République de l’Est” une “manifestation anti-italienne” eut lieu spontanément à travers les rues de notre cité... Les cris de “Aux ch... Mussolini” furent repris par la foule”. -
Abasourdis par l’incroyable défaite, affolés par l’avance foudroyante des chars allemands, nos compatriotes accueillaient tous les bobards dans le Haut-Doubs on annonçait comme imminent un débarquement ennemi par hydravion sur le lac de Malbuisson, à Besançon on répétait qu’à la radio de Stuttgart le traître Ferdonnet avait annoncé que dans notre ville les vêtements des communiantes, blancs le matin, seraient noirs le soir... Dans ce climat de panique, ii fallait des boucs émissaires. Il ne faisait pas bon porter un nom italien ces jours-là... même si de nombreux “ritals” selon l’expression méprisante couramment utilisée alors, avaient fui la dictature fasciste, les mauvais traitements infligés par les gros bras de Mussolini qui intimidaient leurs adversaires en les forçant à boire de l’huile de ricin- avec les désagréables conséquences que l’on sait - et envoyaient les plus récalcitrants au bagne des îles Lipari.
Au recensement de 1936, 7 990 Italiens vivaient dans le Doubs. Après la guerre l’effectif tomba au-dessous de 5 000 pour remonter ensuite et atteindre son maximum en 1962 8 101. Nos entreprises, singulièrement celles du bâtiment, ayant fait appel massivement à la main d’oeuvre immigrée. En 1990, au dernier recensement, le chiffre de 2 597 est le résultat des nombreuses naturalisations intervenues.
Elargir notre regard
Le temps passant, nous oublions peu à peu la place tenue par les volontaires étrangers et les troupes coloniales à nos côtés au cours des deux guerres mondiales. A Rougemont, la nécropole militaire qui recueille les corps des victimes des durs combats de la Libération compte 1 259 tombes, la moitié sont celles des musulmans. A Besançon, même - peu de nos concitoyens le savent - au carré militaire de Saint-Claude reposent aux côtés de l 260 Français, 13 Anglais, 1 Belge, 1 Roumain, 8 Russes, et... 3 inconnus. 8 otages et 34 victimes civiles côtoient les soldats.
Rien n’est simple dans la vie de l’humanité. D’un côté l’inquiétude que soulève la montée des haines nationalistes avec leurs relents de purification ethnique au coeur de l’Europe, de l’autre les fragiles espoirs de paix au Moyen-Orient.
Puisse l’évocation de la vie d’un humble bûcheron nous aider à élargir notre regard et à surmonter nos passions mesquines.

Joseph Pinard (BVV octobre 1993)"

Laurent Laloup le mardi 14 octobre 2008 - Demander un contact

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"Quelques noms de batailles, de souvenirs, d’hommes et de femmes marquant leur engagement pour la France par l’engagement de leur propre vie :

LECLERC et sa fameuse colonne prestigieuse qui prit d’assaut les oasis de Koufra et Mourzouk en attendant de marcher, plus tard, vers la Tunisie et l’Egypte où El Alamein rime encore avec éternel ;

L’escadrille Normandie-Niemen qui rejoignit la Russie et prit une part glorieuse aux contre-offensives soviétiques et encore bien d’autres des forces navales ;

SCHUMANN, porte-parole de la France Libre et des émissions françaises de la radio de Londres, qui a permis de maintenir toujours vivant le fil avec l’ensemble des français résidant sur le territoire national ou encore Jean MOULIN, bien sûr, pour son action aux côtés du Général DE GAULLE, pour fédérer les différentes familles de la Résistance ;

Enfin, tous ces noms connus ou moins connus qui se sont battus pour la reconquête à l’extérieur ou sur le sol même de notre Patrie. Songeons à Honoré ETIENNE d’ORVES, Chef du 2° Bureau des FNFL et du Réseau Nemrod ou à Pierre BROSSOLETTE, visionnaire politique de la Résistance. S’agissant du Département du Doubs, retenons notamment les parcours exemplaires de Marcel FINANCE, Jean Pierre SARTIN, Bernard SAULNIER, Robert SOUWEINE et Alphonse BACHETTI, sans oublier Henri MATHEY et Bernard WEIL présents parmi nous aujourd'hui."

Remise des prix du concours
de la Résistance et de la Déportation
Mercredi 12 Mai 2004
www.franche-comte.pref.gouv.fr 

Laurent Laloup le mardi 14 octobre 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 26 août 2021

 

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