Un Français Libre parmi 62943
 

Gaston dit Jean Auxire

Gaston dit Jean Auxire - son Livre ouvert !
 

Atelier Histoire Elie Vinet atelierhistoireelievinet.fr 

" Lieu de naissance : Baignes
Naissance : 23 janvier 1912
Mort : 4 mars 1960 à Angoulême
Date d’engagement : 1943

Famille :
Gaston Auxire est né le 23 janvier 1912 à Baignes (-Sainte Radegonde) . Il est parfois appelé Jean, qui est nom de son père. Le père, Jean Auxire (30 ans) est alors mécanicien alors que sa femme Emélie Madeleine Champagne (28 ans) est lingère. Ils sont domiciliés au Bourg.

Vie personnelle et professionnelle:
Gaston est noté agriculteur en 1932 sur la fiche matricule : ses parents seraient, à l'époque, toujours à Baignes. Pour autant, nous ne sommes pas parvenus à trouver la famille sur les recensements de Baignes. Pas de trace d'un mariage pour Gaston.

Carrière militaire avant engagement:
Il s'engage volontairement dans l'armée pour 5 ans le 21 octobre 1932 (à l'intendance d'Angoulême), alors qu'il n'a que 20 ans, au titre du 21e régiment d'infanterie coloniale (pour le service général des troupes coloniales). Il est tout d'abord soldat de 2e classe mais est rapidement nommé soldat de 1ère classe puis caporal, le 1er novembre 1934. Le 9 décembre 1935, il part à Alger et s'engage là bas en décembre 1936 pour 4 ans au titre du 13e régiment de tirailleurs sénégalais. Il est par la suite nommé sergent le 1er avril 1937, puis est admis dans le corps des sous-officiers de carrière en 1939 et devient sergent-chef le 1er février 1940. Entre 1939 et 1940, il reste au 13e régiment de tirailleurs sénégalais à Alger. Après la signature de l'armistice, il est détaché le 10 octobre 1940 pour encadrer un groupement de jeunesse. Il réintègre l'armée d'armistice sous le régime de Vichy le 4 février 1941. En 1941, il est désigné pour continuer ses services aux Antilles.
En août 1941, il est affecté à la compagnie de la Guyane. Au début de l'année de 1943, il débarque à Fort de France (en Martinique). Du 13 février au 13 mai, il part en congé pour convalescence à Saint Claude en Guadeloupe. A la suite de ce congé, il retourne à Fort de France puis est désigné pour faire partie du détachement de renfort à destination de l'Afrique du Nord.

Engagement dans les Forces Françaises Libres:

Circonstances de l’engagement:
Il a voulu rejoindre les Forces Françaises Libres dès la 10 juin 1940 mais ne s'y est engagé que le 31 juillet 1943. Il a signé cet engagement aux États-Unis. On ne trouve aucune trace de cet engagement dans son registre matricule.
Par contre, Laurent Laloup, dans le livre d'or du site des Français Libres cite l'ouvrage Les dissidents des Antilles dans les forces françaises libres combattantes, 1940-1945, de Lucien-René Abenon : « Il y eut aussi des sous-officiers et des engagés. Le document dont nous avons parlé mentionne 15 soldats du Bataillon d'Infanterie Coloniale et 17 du Groupe d'Artillerie Coloniale de la Martinique.
Parmi eux, le Maréchal-des-Logis Vatrans, le Sergent-Chef Auxire, les soldats Carrera, Milon Desvignes, Durocher, les canonniers Galonné, Jean Volny, Coquille de Montcourt, Absalon, etc »

Carrière après son engagement :
Il débarque à Casablanca en mars 1944 avec le bataillon de marche des Antilles (BMA5) où il est nommé au grade d'adjudant (14 août 1944). Plus tard, il rejoint la France et est affecté à la première armée française dans laquelle il est mis à disposition du général commandant les FFO (Forces Françaises d'Occupation). Il participe à la bataille de la poche de Royan. Après avoir été nommé adjudant chef en septembre 1945, il se rengage pour 4 ans de plus dans l'armée. Par la suite, il sert entre autre à la compagnie autonome des Antilles, fait notamment un séjour dans l'AEF (à Douala) en 1946 d'où il revient en 1949. Il se rengage plusieurs fois jusqu'en 1952 où il atteint la limite d'âge. Se retire de l'armée le 23 janvier 1952, avec une adresse provisoire à Nantes."

Laurent Laloup le mercredi 11 septembre 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

LES DISSIDENTS DES ANTILLES DANS LES FORCES FRANCAISES LIBRES COMBATTANTES, 1940-1945

une oeuvre de ABENON LUCIEN-RENE :

" Dans la même situation, citons encore l'aspirant Raoul Fouche, dont nous avons déjà noté la présence à la Dominique. Servant au G.A.C.M., il s'enfuit à bord d'un canot le 20 décembre 1941. Parmi les dissidents, il y a donc eu au moins deux officiers des troupes terrestres de la Martinique.
Il y eut aussi des sous-officiers et des engagés. Le document dont nous avons parlé, mentionne 15 soldats du Bataillon d'Infanterie Coloniale et 17 du Groupe d'Artillerie Coloniale de la Martinique. Parmi eux, le Maréchal-des-Logis Vatrans, le Sergent-Chef Auxire, les soldats Carrera, Milon Desvignes, Durocher, les canonniers Galonné, Jean Volny, Coquille de Montcourt, Absalon, etc ..."

Laurent Laloup le mardi 03 février 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution