Marcel Jean Aupée - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Marcel Jean Aupée



Naissance : 29 juillet 1913 - Paris 13e

Activité antérieure : ouvrier / artisan

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en mai 1941

Affectation principale : Résistance intérieure /

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 28 ans - 9 mai 1942 - Suresnes (92)

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 23335

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 2483

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Marcel Jean Aupée - son Livre ouvert !
 

maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr 

" Né le 29 juillet 1913 à Paris (XIIIe arr.), fusillé le 9 mai 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; tourneur sur métaux ; résistant gaulliste.

Marcel Aupée était marié, père d’un enfant. La famille demeurait 64 rue d’Anjou à Boulogne-Billancourt (Seine, Hauts-de-Seine). Arrêté le 18 novembre 1941 par la police allemande pour « aide à l’ennemi, acte de résistance, gaullisme », il fut incarcéré à la prison de Fresnes.
Il comparut le 28 avril 1942 devant le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas à Paris (VIIIe arr.). Marcel Aupée fut condamné à mort pour « aide à l’ennemi », puis passé par les armes le 9 mai 1942 au Mont-Valérien.
Son nom figure sur les monuments aux morts de Chaville (Seine, Hauts-de-Seine) et de Bonnières (Yvelines) où il fut inhumé dans le carré militaire.

SOURCES : Arch. PPo., BA 2117, PCF carton 12 rapports hebdomadaires des Renseignements généraux. – DAVCC, Caen, B VIII dossier 3 Liste S 1744-249/42 (Notes Thomas Pouty). – Site Internet Mémoire des Hommes. – Mémorial GenWeb.

Jean-Pierre Besse, Daniel Grason "

Laurent Laloup le mercredi 29 juin 2016 - Demander un contact

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Les fusillés de Bonnières

Pendant la guerre 1939-1945, Bonnières à subi le joug de l’occupation. C’est ainsi que se formera en décembre 1941, un groupe de FTP (Francs-Tireurs-Partisans) qui fut le premier de la Résistance à Bonnières. Dès le début de 1942, les FTP se mettent à l’ouvrage : recrutement, propagande, collecte de fonds, distribution de tracts, etc…. Ils essayent de développer l’idée de la Résistance de l’occupant. Le P.C. des FTP est fixé au Café Terminus (anciennement situé en face de l’entrée du pont).
Leur action combattante
Seuls quelques explosifs et bouteilles incendiaires leur furent confiés et là, dès 1943, commence leur action : destruction d’un avion allemand, attaque d’une plate-forme sur un train allemand, destruction d’un dépôt de vivres et de munitions allemand, déraillement d’un train militaire allemand sur la ligne Paris-Rouen : 18 allemands tués, sabotage d’un poste de détection ennemi, attaque du poste des gardes-voies de Bonnières, etc…..
Le 13 mars 1944, un ordre avait été donné aux FTP d’aller à Versailles attaquer la Milice. Ils prennent le train à Bonnières. En route, Raymond Pochon manie son revolver dans le train. L’arme chargée glisse. Le coup part. Rouzic est touché. La balle lui perfore les intestins. C’est la désolation et le désespoir du groupe. A Versailles, ils abandonnent, la mort dans l’âme, leur bon camarade à l’hôpital où il décédera le 17 mars 1944.
La police fait son enquête. Arrive à Bonnières la police anti-terroriste afin d’arrêter les FTP. Leurs arrestations ne furent pas mentionnées dans la presse locale !Dans la nuit, les FTP sont conduits à Paris, où ils sont torturés : supplice de la baignoire, cercles serrés autour de la tête, arrachement d’ongles, coups, etc….Puis ils sont transférés au Dépôt où ils restent un mois à 8 dans une cellule et, de là, à Fresnes, à la division allemande, qu’ils ne quitteront que pour se rendre à l’interrogatoire.
C’est le 1er juillet 1944 que les FTP de Bonnières passent devant le tribunal militaire allemand. Aucun avocat n’avait été autorisé à suivre l’instruction.A 18 heures, ils furent fusillés au champ de tir du Ministère de l’Air, à Issy les Moulineaux.
Jusqu’à leur mort, ils conservèrent une dignité est un courage magnifiques, montrant à leurs bourreaux comment savent mourir de jeunes français de 20 ans.

En voulant les tuer, on les a rendu immortels ; il est de notre droit et de notre devoir de matérialiser cette immortalité
La commémoration se tient tous les 1er juillet, au cimetière de Bonnières, en la mémoire des 12 victimes du peloton d’exécution ou du four crématoire.
Marcel Aupée, né le 29/7/1913, fusillé le 9/4/1942, 29 ans
Jacques Deschamp, né le 18/6/1924, fusillé le 1/7/1944, 20 ans
John Freeman, né le 4/10/1923, fusillé le 1/7/1944, 21 ans
Louis Girard, né le 11/11/1921, fusillé le 1/7/1944, 23 ans
Valère Haegeman, né le 18/1/1917, fusillé le 10/1/1945, 28 ans
Georges Herrewyn, né le 20/8/1923, fusillé le 1/7/1944, 21 ans
Eugène Janneton, né le 27/12/1902, fusillé le 1/7/1944, 42 ans
Raymond Pochon, né le 12/10/1923, fusillé le 1/7/1944, 21 ans
Mathurin Rouzic, né le 13/1/1924, fusillé le 1/7/1944, 20 ans
Famille Schwartz.

www.bonnieres-sur-seine.fr 

Laurent Laloup le vendredi 13 juillet 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 29 juin 2016

 

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