| |  | | | | Un Français Libre parmi 62958
| | | Maxime Aubry | |
Naissance : 29 mai 1917 - Faa’a, Tahiti
Activité antérieure : marin
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en octobre 1941
Affectation principale : FNFL / fusiliers marinsChevreuil Matricules : 18702 FN42
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : quartier-maître fusilier
Décès à 103 ans - 31 mars 2021 -
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 21502
Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 663
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 2365 |
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Avis de décès Article publié dans la Dépêche de Tahiti :
Alors qu’il avait reçu, la veille, les insignes d’officier de l’Ordre national de la Légion d’honneur, Maxime Aubry est décédé ce mercredi 31 mars 2021 à près de 104 ans.
François Maximin dit « Maxime » Aubry est né le 29 mai 1917 à Faa’a, sur l’île de Tahiti. À 14 ans, il quitte l’école pour rejoindre la vie active comme apprenti à la forge des travaux publics, avant de devenir ouvrier.
Celui que tous appelaient Papy Aubry avait, en 1937, été appelé sous les drapeaux pour effectuer son service militaire à la compagnie mixte d’infanterie coloniale de Nouvelle-Calédonie, détachement de Papeete. Il est renvoyé dans ses foyers le 15 avril 1939. Le 2 septembre 1939, il est rappelé sous les drapeaux puis démobilisé le 11 août 1940. Dès le 2 septembre 1940, après le ralliement des Établissements français de l’Océanie au général de Gaulle, il s’inscrit à la mairie pour s’engager dans la France Libre. Il rejoint les forces navales françaises libres le 11 octobre 1941 pour la durée de la guerre.
En 1942, il embarque sur l’aviso Chevreuil, bâtiment sur lequel il fera toutes les campagnes jusqu’à la fin de la guerre.
À bord, le commandant en second lui confie des responsabilités et plus particulièrement au profit des plus jeunes engagés pour régler les bagarres et calmer les tempéraments des plus agités, remonter le moral des plus mélancoliques et égayer l’atmosphère du bord. Tous ses camarades embarqués disent de lui avec affection « C’était notre Papa ».
Il est rapatrié le 5 mai 1946 avec le grade de quartier-maître de 2e classe-fusilier.
Maxime Aubry est :
* officier de la Légion d’honneur
* médaillé militaire
* Croix de guerre 1939/1945 avec citation à l’ordre du régiment,
* Croix du combattant volontaire 1939/1945,
* Croix du combattant volontaire de la Résistance
* Croix du combattant,
* Titre de Reconnaissance de la Nation,
* Médaille des services volontaires dans la France Libre
* Médaille commémorative de la guerre 1939/1945.
Papy Aubry n’a eu de cesse de participer à la vie associative du monde combattant de Polynésie française. Il a toujours aidé et soutenu ses anciens camarades en montrant l’exemple en tant que porte drapeau lors des cérémonies.
« J’étais un enfant terrible », avait-il confié à La Dépêche de Tahiti le jour où il soufflait ses 100 bougies. « L’école finissait à 16 heures et à 21 heures, je n’étais pas encore rentré à la maison. Pendant ce temps-là, je jouais au football avec mes copains, je courais à gauche et à droite ou j’allais en ville à pied. (…) J’étais un enfant terrible. » À près de 104 ans, il demeurait un exemple de courage et de dignité pour les plus jeunes générations.
« Il fait le signe de croix plusieurs fois dans la journée, même durant son sommeil. Il porte Dieu avec lui partout », confiait Roti, l’une de ses filles lors de l’anniversaire du doyen de 103 ans, l’année dernière.
« Je suis déjà allé là-haut. Le bon Dieu m’a dit de rentrer chez moi, qu’il n’y avait pas de place pour moi là-haut », s’amusait alors l’ancien combattant. Mercredi, finalement, Dieu l’aura rappelé à ses côtés.
Hier, la présidence du Pays a salué « la mémoire de cet ancien de la France Libre qui a recueilli tous les honneurs de la Nation, jusqu’à la remise de ses insignes d’officier de la Légion d’honneur la veille de son décès. C’était une belle personne, à la bonne humeur communicative et qui transmettait facilement ses souvenirs et ses anecdotes sur son riche passé. Il restera dans nos mémoires comme partie prenante de notre histoire commune avec la France. »
Maxime Aubry avait 12 enfants, 26 mootua, 39 hina et 4 hinarere.
actu.fr  
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LE BRETON Thierry le mardi 06 avril 2021 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Maxime Aubry, 96 ans ce 29 mai 30 Mai 2013
La fête était grande samedi dernier à Faa’a chez les Aubry, où pas moins de 200 invités , dont l’amiral Anne Cullerre venue en amie, se sont réunis pour célébrer les 96 ans de papy Aubry
Né, le 29 mai 1917 à Faa’a, dans la maison familiale, située en face de l’église St-Joseph, il est le benjamin d’une fratrie de 12 enfants.
Papy a une grande famille 12 enfants dont 9 avec notre maman Bertha Bernardino.
Papa, Papy comblé de 27 mootua et 30 hina et 1 Hinarere à qui il laisse ce message.
« SOYONS ET SOYEZ TOUJOURS UNIS MÊME QUAND JE NE SERAI PLUS LA »
A 14 ans il débute dans la vie active aux Travaux Public comme apprenti forgeron et à 24 ans il s’engage à l’appel du général de Gaulle avec Tamu Brothers, Loulou Lecaill, Lysis Lavigne, Mira Tehahe, Poheroa et bien d’autres encore. A son retour il est ouvrier polyvalent à l’atelier Henri Lambert puis intègre la Brasserie de Tahiti et enfin est recruté en tant que surveillant à la maison d’arrêt de Tipaerui et Nuutania jusqu’à sa retraite en 1978.
Sa première pensée quotidienne revient à Remercier et Louer le Seigneur pour le souffle de vie qu’Il lui accorde.
Maxime fut enchanté de retrouver tous ses amis de la marine rehaussée par la présence de notre Amiral Mme Anne Cullerre et son époux.
Le repas « maa Tahiti concocté par ses enfants ses gendres et mootua » fut apprécié par tous aux sons des guitares et ukulele qui ont animés la journée de belles chansons de Faa’a et d’époque.
Maxime entouré de toute sa famille et amis a soufflé ses bougies sous les regards admiratifs et émus de tous les convives.
Maxime Aubry s’engage en octobre 1941, suite à l’appel du général De Gaulle.
Avant de partir, il rencontre Bertha Bernardino, qui sera sa future épouse.
En 1942, il quitte Tahiti, à bord du Chevreuil. “Je me souviens encore du jour de mon départ. Je voyais la terre s’éloigner petit à petit. C’était la première fois que je partais loin de mon île. À ce moment-là, je me suis demandé si j’allais revenir et je me suis mis à pleurer comme une fontaine !”
Le voilà parti pour 5 ans.
Le Chevreuil avait pour mission d’escorter et de veiller à la sécurité d’un convoi de bâtiment de guerre transportant des soldats et, surtout, de parer aux attaques éventuelles de sous-marins.
Maxime Aubry découvre toutes les îles du Pacifique et participe au ralliement de Wallis à la France Libre.
Puis ce sont les côtes américaines et celles d’Afrique du Nord. Clairon du Chevreuil il devient fusilier marin dans les forces navales françaises libres.
À bord, il est le plus âgé. Il se sent responsable des jeunes marins et veille sur eux.
“Du fait de mon âge, j’étais écouté par tout le monde. J’avais un peu le rôle du papa à bord. C’est d’ailleurs comme ça que l’on m’appelait.”
Mordu de sport, il organise à bord des matchs de foot et de boxe.
Il quitte le Chevreuil en septembre 1945 et rentre au Fenua avec le Sagittaire en 1946. Il termine la guerre quartier maître de 2°classe et sera fait chevalier de la Légion d’Honneur le 18 juin 2011. 
laurent le mercredi 09 décembre 2015 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Maxime Aubry fête ses 94 ans Source : www.ladepeche.pf/ 2011
À 94 ans, Maxime Aubry est le doyen de Faa’a.
Une vie riche et comblée, faisant de lui le patriarche d’une famille nombreuse.
Papa Aubry a 26 mootua et 22 hino. Chaque jour, il voit ses enfants, dans sa maison de Faa’a. 
laurent le mardi 08 décembre 2015 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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