Michel Pierre d'Arcangues - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Michel Pierre d'Arcangues



Naissance : 16 novembre 1919 - Paris 16e

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Passage en Espagne : janvier 1943

Engagement dans la France Libre : Londres en mai 1943

Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique /

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 26 ans - 2 février 1946 - Au large de Saint Sébastien

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 157412

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 1854

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Michel Pierre d'Arcangues - son Livre ouvert !
 

Croix de Guerre, suivant l'Ordre Général n° 2 du 3 janvier 1945, attribuée à :
D'ARCANGUES Pierre du 12ème Cuirassier.



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LEFEBVRE le jeudi 30 mars 2023 - Demander un contact

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neveu d'un matelot dcd sur le "Sans-Souci" avec lui en mer

Alcain le mercredi 29 mars 2023 - Demander un contact

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" Fils aîné de Pierre d’Arcangues. Il fit ses études au lycée de Bayonne et au collège de Beaumont en Angleterre. Pendant son adolescence, il se passionna pour la langue et la culture basque, et apprit seul à maîtriser cette langue réputée difficile. Il apprit aussi à jouer du txistu (flûte basque) et se produisait dans les fêtes et les bals de villages où il devint très populaire. Il fut mobilisé en juin 1940 à Tarbes, organisa une filière d’évasion à travers les Pyrénées et rejoignit en mars 1943 les Forces Françaises Libres basées à Londres. Incorporé au 12ème Régiment de Cuirassiers, il participa au débarquement de Normadie, à la libération de Paris et de Strasbourg où il gagna la crois de guerre avec citation. Après sa démobilisation, il entreprit l’écriture d’un livre sur l’histoire et la démocratie au Pays basque, intitulé «Le Message Basque», dans lequel se reflète ses convictions nationalistes et l’amour de sa terre, ouvrage qu’il n’eut pas le temps d’achever, et qui fut édité par son père après son décès prématuré. Il disparut en mer au large de Saint Sébastien dans la nuit du 1er au 2 février 1946 dans des circonstances qui demeurent encore aujourd’hui mystérieuses. "

Jacques Ghémard le samedi 08 juin 2013 - Demander un contact

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Cadets de la France libre : l'école militaire. : CASALIS André

" A vrai dire, ce n'est pas le seul groupe distinct qui se perpétue ou se crée à l'Ecole Ceux qui, par exemple, ont traversé l'enfer de Miranda restent très solidaire- Parfois ce sont des espèces de clubs qui se créent : tel l'ordre du « Bouton du Col d'Or »128 , dont le nom fait allusion au bouton de col en celluloïd qui ferme le col de la chemise de la grande tenue. Peu satisfaits de la solidité de cet engin, certains Cadets en dénichent un lot en métal doré datant d'avant-guerre. L'intronisation, surtout destinée à se faire payer à boire par les nouveaux membres, s'accompagne de la remise solennele de cet accessoire. Le club des C.A.D.S. 129 constitue un autre de ces petits groupes. Tous anglophones, ils n'hésitent pas à se faire imprimer du papier à en-tête mais ils savent payer de leur personne sur les terrains de rugby.

128. M. Thouviot grand chancelier, L. Georgelin grand maître et J. Lagaillarde, grand inquisiteur. Le siège social est au George. Chaque réunion est inaugurée par une grande embrassade à coups de claques dans le dos et suivie de discussions philosophiques de haute tenue. Par exemple : « Quelle est la différence entre le clair de lune et le clair de l'autre ? » J. Lagaillarde : Souvenirs.

129. Ou Cadets Association of Démocratie Students. On y trouve Arcangues, Foulquies, Ganay, Kurk. Remlinger, Roederer, Thouviot, Wemaere et quelques autres. A noter la définition de « cad » : a person without gentlemanly instincts. "

Laurent le dimanche 17 janvier 2010 - Demander un contact

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Michel d'Arcangues

Laurent le mercredi 30 décembre 2009 - Demander un contact

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Histoire du nationalisme basque
Par Jean-Claude Larronde

Un jeune abertzale : Michel d’Arcangues
Né le 16 novembre 1919 à Paris, c’est le fils aîné du marquis Pierre d’Arcangues (1886-1973).
À dix ans et demi, il avait été durant deux années élève dans un collège de Beaumont (près de Carlisle – Cumberland) en Angleterre.
Plus tard, il avait été élève au lycée de Bayonne.
Vers l’âge de 15 ans, il se mit à l’étude de l’euskara, qu’il parvint bientôt à maîtriser parfaitement.
Il parlait également couramment l’espagnol.
Il s’intéresse de près à la culture et aux traditions basques. Philippe Oyhamburu qui l’a bien connu, écrit : « Je ne pouvais qu’admirer son côté anachronique et romantique, sa vie aventureuse. On se retrouvait avec lui dans un Pays Basque du XIXe siècle et comme dans un roman de Pierre Benoit. Il était le seul de toute sa famille à avoir appris l’euskara, il jouait du txistu, chantait en s’accompagnant à la guitare, dansait le fandango avec élégance. Toute sa vie, elle aussi trop brève, il la passa à parcourir les sept provinces, à y nouer des connaissances partout, et surtout parmi les nationalistes basques. Avec lui c’était le secret, le complot, une existence jamais monotone, partagée entre le château d’Arcangues fréquenté par la gentry internationale et les auberges enfumées de Saint-Sébastien, de Gernika ou de Baigorri, au milieu des pêcheurs ou des paysans, recueillant et répandant les plus belles mélodies basques avec sa guitare et son txistu. Mais c’était un être très fermé, plein de mystère… » (« Dialogue avec mon journal », Atlantica, 2001, p131)
En 1940, dès le lendemain de l’armistice, il n’a plus qu’une seule pensée : quitter la France pour se joindre aux Forces Françaises Libres du Général De Gaulle. En novembre 1942, il se rend à Madrid où il se met à la disposition des ambassades anglaise et américaine et aux ordres du Bureau Français qui y représentait les Forces de l’extérieur.
Après avoir organisé une filière de franchissement de la frontière franco-espagnole, il est enfin acheminé en mars 1943, en Angleterre, par le Portugal.
Il entre le 15 juin 1943 en qualité d’élève à l’Ecole Militaire de Ribbesford (Bewdley, Wercestershire) ; il en sort le 6 juin 1944 avec le grade de sergent.
Il est muté à la 2e D.B., 12e Régiment de Cuirassiers avec le grade de Maréchal des Logis.
Débarqué le 2 août 1944 avec sa division en Normandie, il participe à la Libération de Paris et de Strasbourg où il gagne la Croix de Guerre.
Il est ensuite nommé sous-lieutenant.
À la fin de la guerre, il revint en Pays Basque où il retrouve ses amis abertzale qu’il n’avait jamais vraiment perdus de vue : ainsi, le 13 août 1942, il avait été nommé membre du Conseil de Direction de la Revue Aintzina, en tant qu’un des trois représentants de la province du Labourd.
Il prépara un livre sur la démocratie en Pays Basque qu’il ne put achever. En effet, il disparait tragiquement en mer dans la nuit du 1er au 2 février 1946, à bord du Sans-Souci, un bateau de Saint-Jean-de-Luz, alors qu’il accomplissait une mystérieuse mission, quelque part entre Saint-Sébastien et le port de Socoa. Il avait à peine 26 ans.
Son père, le marquis Pierre d’Arcangues lut quelques pages de ce livre inachevé lors du VIIe Congrès de la Société d’Études Basques

www.eaj-pnv.eu 

Laurent le mercredi 30 décembre 2009 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 30 mars 2023

 

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