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Maurice Antoine Albord

Maurice Antoine Albord - son Livre ouvert !
 

Fils du général Tony Albord ? www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr 

"Le général Tony Albord décrit dans trois ouvrages la somme de sa carrière et de ses
expériences militaires.
1. Prague-Budapest, 1939-1940 : souvenirs d’un attaché militaire en Tchécoslovaquie
(février-mai 1939) puis en Hongrie (août 1939-septembre 1940), un volume
photocopié (extraits parus dans la Revue historique des Armées, no 4/1985). À l’issue
de son séjour à Budapest, le lieutenant-colonel Albord est envoyé en Syrie où il
combat sous les ordres du général Dentz. À la suite de ses combats dans l’armée du
Levant,..."
"...Suppléments donnés par Maurice Albord (fils du général) en 2000 et 2001"

Laurent le jeudi 09 juin 2016 - Demander un contact

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Réponse :

Discussion à ce sujet en 2007 

Historien ?

L'Armée française et les Etats du Levant : 1936-1946 / Maurice Albord ; préf. Pierre Messmer

Albord, Maurice (1919-....) [1]
Paris : CNRS Editions , 2000

Laurent le jeudi 09 juin 2016 - Demander un contact

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"Maurice Albord m'aide à empoigner M. André. Nous le portons, nous le trainons. Lui-même demande à être déposé au bord de la route. Nous nous y refusons d'abord ; mais nos propres forces nous trahissent et la distance d'avec le gros de l'effectif augmentant, nous étions obligés d'abandonner notre cher malade. Pensez si j'avais le cœur gros, si l'arrêt en pleine route était un échec alors que depuis des semaines, après la mort de mes meilleurs amis, je m'étais juré de ramener au moins Ravarit.

C'est alors que je vis M. André se signer. Le militaire qui fermait la marche m'ordonna de déposer M. André derrière une haie à trois mètres de la grand-route, presque sous l'église qui dominait la pente assez abrupte à cet endroit, pour autant que mes souvenirs sont exacts.

« Embrasse-moi », ce que je fis avec quelle dévotion. « Tu diras aux miens que j'étais courageux ». Puis, ce fut pour moi et pour Maurice Albord l'inévitable « Los, los, schnell, schnell ».

Un dernier regard très furtif et nous continuons notre marche, 15 mètres, 20 mètres au plus, pour entendre [...] le bruit de la balle tirée à bout portant destinée à donner la mort [...]. Nous les avions entendues si souvent ces exécutions de nos chers malades, impuissants de poursuivre leur route que de suite toute notre attention se portait en prières pour celui qui, victime et martyr, paraissait devant Dieu. [...]

Joseph Kessel

(André RAVARIT) par Isabelle BRUNETA"

www.lecantonavailleslimouzine.fr 



Déporté à Buchenwald , libéré à Neu Stassfurt le 11.04.1945 www.bddm.org 

Laurent Laloup le dimanche 26 octobre 2008 - Demander un contact

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