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| Paul Jules André Robineau | |
Naissance : 31 juillet 1916 - Nouméa, Nouvelle Calédonie
Activité antérieure : liberal / cadre
Point de départ vers la France Libre : Pacifique/Indien
Engagement dans la France Libre : Nlle Caledonie en septembre 1940
Affectation principale : FAFL / parachutistesMatricules : 35.937
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant
Décès à 89 ans - 22 février 2006 - Nouméa
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 515286
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 44689 |
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ROBINEAU Paul
(1916-)
6º Groupe autonome d'artillerie
• Eléments biographiques: Paul Jules André Robineau naît le 30 juillet 1916 à Nouméa, en Nouvelle Calédonie. Cet ancien combattant réside ensuite à Marseille avec son épouse et leurs cinq enfants.
• Carrière militaire et campagnes: Le 25 juin 1935, il débute son service militaire au 6º groupe autonome d'artillerie. Après avoir été rayé des cadres en juin 1938, ce jeune homme se rend à Paris pour suivre une formation de dessinateur d'études d'aviation. Le 2 septembre 1939, il est rappelé à Nouméa par la mobilisation générale puis officie à une batterie. Robineau est renvoyé dans son foyer le 19 août 1940. Dix mois plus tard, il s'engage le 1 juillet 1941 comme volontaire pour la durée de la guerre dans les armées de la France libre. Ce combattant appartient au bataillon du Pacifique. Le 3 mars 1943, il quitte son île natale pour rejoindre l'Australie. Le 24 avril 1943, Robineau rejoint l'Angleterre. Affecté à l'armée de l'air en mai 1943, il reçoit le 16 juin 1943 le brevet de parachutiste. Parti en opération avec le 2º RCP, Robineau est le 10 juin 1944 parachuté au-dessus du Morbihan à Saint-Marcel. Participant à la campagne de France, il contribue aux opérations de sabotage et à l'organisation des FFI de Bretagne. Le 5 août 1944, Robineau est blessé à Locminé. Rétabli, il combat dans la région de Paris puis de la Loire. Après un séjour en Angleterre en décembre 1944, Robineau participe en janvier 1945 à la campagne de Belgique. Le 31 janvier 1945, il est évacué à l'hôpital du Val de Grâce. Après un congé de fin de campagne de février à avril 1945, Robineau est décoré de la croix de guerre 1939-1945 et reçoit une citation à l'ordre de la division aérienne. En poste aux sports aériens à Paris, il est rapatriable sur son territoire d'origine et quitte la métropole en mars 1946. Démobilisé le 1 juillet 1946, Robineau passe dans la réserve pour être affecté à un bataillon de l'air. Le 18 décembre 1947, il est promu au grade de lieutenant.
• Source: Service historique de la Défense, Vincennes: SHD GR 16 P 515286
Bibliographie indicative: Françaislibres.net
François Broche, Le Bataillon des guitaristes: l'épopée inconnue des FFL de Tahiti à Bir Hakeim 1940-1942, Paris, Fayard, 1970. Paul Robineau, Paras calédoniens de la France libre, Nouméa, éditions du Cagou, 1989
Cette fiche biographique a été rédigée à partir de documents identifiés et consultés dans les archives du Service historique de la Défense (SHD) sur les sites de Vincennes, Caen (DAVCC) et Pau (CAPM). Les archives des Département et Régions été mobilisées. Parfois lacunaires, ces sources écrites
des différences d'orthographe (noms et lieux) et de dates qui seront précisées en notes de bas de page.
d'Outre-mer et celles de Collectivités d'Outre-mer ont également indispensables pour le travail de l'historien peuvent toutefois présenter des données contradictoires. Il peut en résulter
Laurent Laloup le lundi 15 juillet 2024 - Demander un contact Recherche sur cette contribution Réponse : Au vue de sa date d'engagement le 30 septembre 1940 confirmée par des listes de matricules, on peut penser qu'une partie de ce qu'il a fait a été oublié dans ce portrait et qu'il a participé au ralliement de la Nouvelle Calédonie le 19 septembre 1940 ou qu'il l'a approuvé très rapidement
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"Qui Ose Gagne "... Juste quelques lignes, moi qui est eu l'honneur de le rencontrer quelques temps avant qu'il nous quitte, Je me rappelle de ce bohomme d'un certain age, mais avec ce regard d'acier, et rieur, et cette poignée de main, qui vous rechauffe le coeur, qui vous englobe, tellement normale, cette joie, et cet amour pour la vie, pour ce type de gars,qui a traversé, et qui a vu l'horreur, qui a connut la peur, et qui a fait ce qu'il devait faire en temps que "para" SAS.Certains, sauf les historiens, ou ceux
qui comme moi, ont la passion de l'histoire de nos "héros"
combattants Francais de cette période, savent que le 4iem SAS droppé sur la bretagne, avait pour mission de bloquer
l'avance des divisons panzer dont la 17ieme ss panzer,les troupes d'élite du furher, des vrais soldats entrainés et aguéris sur le front de l'est, alors,le reste, ne peut etre que partage et amour de la vie.
Repose en paix Monsieur Paul Robineau, je fut honoré de vous serrer la main, et d'échanger quelques mots, que je n'oublierait pas.
Frederic Verger VERGER Frederic le vendredi 05 septembre 2014 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Catherine Elwes
" Recently Elwes has been working on a series called War Stories, which are based on the testament of WW2 veterans.
In 1997 Elwes began this series with The Liaison Officer, a 45-minute film that was inspired by her father's obituary, which described a man that she hardly recognised. The work is structured in three sections. 'Part One: Exposition' opens with a long one-take shot of the artist's hands, rummaging through the objects that belonged to her father: a watch, hairbrush, cigarette lighter, golf tees, war medals and eyeglasses. The artist speaks in French, interspersed with English, in conversation with someone while she examines her father's life as a decorated career soldier.
In 'Part Two: Training in Scotland' Elwes interviews Paul Robineau, a former French SAS colleague of her father, who describes their training in Scotland during the second world war. This section is shot in a mirror, which grows steamy because Robineau is shaving as he speaks. The viewer sees the artist moving in and out of the shot while she converses with him in French. Here subtitles are introduced and play an important role: instead of directly translating their conversation, they relate Elwes' personal response to the conversation. The artist subverts the notion of the subtitle, which she writes "are often inaccurate and biased to the point of censorship."
'Part Three: Operation Lost A Reconstruction' takes place in France, where Elwes and others reconstruct her father's dangerous SAS mission. Elwes again uses subtitles and adds clips of found footage in sepia tones.The sense of chasing fictions with fictions heightens the artist's frustration in recovering only the bare bones of her father's tale. Elwes' quest for answers is not fulfilled as the witnesses' memories are resistant to scrutiny; hence, the story is underscored by the artist's own need to recover a part of her lost parent.
For the artist the video is an investigation of identity within a blood relationship, in this case father and daughter. It is also a vehicle for cross identification between the female author and the masculine subject. An intensely autobiographical piece, The Liaison Officer relates to earlier work including Sleep and With Child. While these videos interrogated her feelings around pregnancy and motherhood, The Liaison Officer examines her role as daughter. For Elwes, an artist steeped in feminist enquiry, the changing roles of mother, wife and daughter are rooted in her work. This examination of the personal, which is inextricably linked to the political, is an ongoing concern in her work. The second work in the War Stories series, The Boy Scout Soldier, tells the story of Roger Hourdin, a parachutist. Like The Liaison Officer, it questions the notions of documentary and investigates masculine themes. Elwes is planning to conclude the trilogy with Scars, a video that will feature Paul Robineau, who appears in Part Two of The Liaison Officer. Here, Robineau retraces the map of his military past through the scars on his body, each with a violent story to tell. "
www.luxonline.org.uk  Laurent le jeudi 08 juillet 2010 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"J'ai choisi le tempête" de Marie Henriette Chammings "... Le groupe de Déplante avait pris sa forme définitive. Avec Déplante, Metz, Billy, Bailly, Geo, Antoinette et moi, il comprenait encore l'adjudant Roubinot, le sergent Andrieu, Henri et le jeune Bachet; les autres, comme Tancer, ne faisant que des apparitions.
Roubinot était un homme vif, très blond, avec des yeux bleus railleurs ou tendres, ardent, querelleur ou paternel, fougueux et soudain paisible, venant de l'autre côté de la terre, de Nouvelle-Calédonie, où il avait laissé sa femme, ses deux petits garçons et son affaire, une ligne de transport par avion entre les îles du Pacifique avec un vieux coucou : « Pour donner confiance au pilote, il fallait l'accompagner », nous disait-il.
Andrieu apportait avec son accent le soleil d'Avignon, un garçon sur lequel on pouvait compter : sérieux, calme et reposant. Plus rude se montrait Henri le Lorrain, qui nourrissait contre l'ennemi séculaire de sa race une haine profonde, durcissant ses yeux noirs. Le plus souvent silencieux, mais voyant les choses comme elles étaient et disant le mot juste quand il fallait le dire. Responsable du fusil mitrailleur de l'équipe, qu'il soignait amoureusement, ce qui me procurait une intense impression de sécurité.
Enfin restait Bachet, dit Tony, très timide, très réservé, très doux, de très bonnes manières et paraissant plus jeune que tous les autres. Mystérieux. On s'interrogeait sur ses origines. D'apparence délicate, mais résistant en fait. Il acceptait avec une grande égalité d'humeur les tâches les plus ingrates : la cuisine, l'épluchage des légumes, les feux ou le ravitaillement, bien que, comme les autres, il ne rêvât que de sabotages et de coups de mains. Déplante en organisait régulièrement. En abaissant le moral de l'ennemi, ils maintenaient celui des parachutistes. ..." Laurent Laloup le dimanche 21 juin 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Extrait du site 
" Aprés des études à Lapérouse, Paul Robineau rentre en Métropole et acquiert une formation de dessinateur d'études d'aviation. Il effectue son service militaire à Paris et rejoint le Caillou en 1938 puis entre au bureau d'étude du Nickel. Mobilisé en 39, il nous raconte la période de flottement qu'a vécut le Caillou entre Vichystes et Gaullistes. Lui et d'autres entendrons l'appel du Général et ils s'engageront dans les Forces Française Libres
Puis vient le temps du départ. Retenu à Nouméa lorsque part le 1er Contingent du Bataillon du Pacifique, et ce malgré son envie d'y aller, Paul Robineau s'embarque dans le 2 ème contingent en compagnie de 7 autres Calédoniens et des officiers de la mission d'Argenlieu. C'était le 3 mars 1943.
Nous revivons quelques uns de ces moments d'émotions grace à des textes lus de son livre paru aux Editions du Cagou intitulé "Paras Calédoniens de la France Libre".
Aprés deux semaines à Sydney,et un voyage épuisant PAul Robineau arrive à Glasgow puis Londres. Viennent ensuite les années d'apprentissage en Irlande comme parachutiste et instructeur. Puis l'entrée dans le Corps des SAS au camps de Auchinleck en Ecosse." Laurent Laloup le mercredi 13 septembre 2006 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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