Edmond Raoul Marie Joseph Pilat - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62937
 

Edmond Raoul Marie Joseph Pilat



Naissance : 14 avril 1917 - Neuilly sur Seine (92)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1940

Passage en Espagne : aout 1941

Affectation principale : Résistance intérieure / Musée de l'Homme

BCRA

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 89 ans - 2 juin 2006 - Paris 15e

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 478059

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 41723


Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 5 plus 7 =  ?


Edmond Raoul Marie Joseph Pilat - son Livre ouvert !
 

Nom : PILAT
Prénom : Edmond Raoul Marie Joseph
Sexe : M
Jour de naissance : 14
Mois de naissance : 04
Année de naissance : 1917
Code insee naissance : 92051
Commune de naissance : Neuilly-sur-Seine
Pays de naissance : FRANCE
Jour de décès : 02
Mois de décès : 06
Année de décès : 2006
Code insee deces : 75115
Commune de décès : Paris 15e Arrondissement
Pays de décès : FRANCE

Fichiers des personnes décédées établi par l'INSEE

Laurent Laloup le dimanche 03 janvier 2021 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Au commencement de la Résistance. Du côté du musée de l'Homme 1940-1941: Du ...De Julien Blanc



Cliquez pour agrandir

Laurent Laloup le samedi 06 juin 2020 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


Au commencement de la Résistance. Du côté du musée de l'Homme 1940-1941: Du ...
Par Julien Blanc

Laurent Laloup le lundi 20 novembre 2017 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Fille d'Edmond Pilat

Je désire perpétuer sa mémoire pour mes enfants et petits enfants. Il est important que son activité durant la guerre ne soit pas oubliée, ainsi que celle de ses camarades de la Resistance.
Il a donné la plupart de ses papiers, documents et autres articles relatifs à la guerre au Musée de la Poste.



Cliquez pour agrandir

Anne Galvis le vendredi 03 février 2012 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Les services secrets du général de Gaulle / Sébastien Albertelli :

" Le BCRA commença également à recruter pour travailler à Londres des agents brûlés sur le terrain. Cette tendance n'allait cesser de s'accentuer. Il espérait ainsi bénéficier de leurs compé­tences techniques, tout en améliorant le contact avec ceux qui poursuivaient le travail en France. Ainsi, Edmond Pilat avait travaillé dans l'un des premiers groupes de grande ampleur en ZO, organisé autour du Musée de l'Homme. Arrivé à Londres par l'Espagne en octobre 1941, il s'entraîna pour servir comme agent, mais son départ fut sans cesse reporté à cause de pro­blèmes de santé et il fut employé au sein de la section A. Un mois après lui arrivèrent Victor Attias et Paul Verdier, qui avaient travaillé en Tunisie dans un réseau de renseignements contrôlé directement par l'IS : Attias intégra le service AFN en attendant un départ en mission qui ne se concrétisa jamais et Verdier rejoignit la section R, puis la section CE. ..."

Laurent le samedi 17 octobre 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


www.memoresist.org/  :

"Edmond PILAT
Date de naissance :
17-04-1917

Son action dans la résistance :
Né à Neuilly-sur-Seine le 17 avril 1917
Mobilisé le 02/09/1939. Admis aux E.O.R. de l’air à Versailles puis à Saint-André-de-l’Eure, spécialisé dans l’aviation de reconnaissance.
Replié sur Tours puis Chinon il entend le discours de Pétain du 17 juin. Indigné il essaie de partir pour La Rochelle mais est contraint de revenir à Chinon.
Avec Jean BLERIOT (fils de Louis Blériot) il embarque à Bayonne pour Casablanca, là ils ne réussissent pas à intégrer les F.F.L. Le 25 août 1940 il est libéré du service militaire à Alger.. Rapatrié à Marseille il remonte à Paris où il rencontre Pénélope ROYALL bibliothécaire de l’ambassade des U.S.A. qui le dirige vers Yvonne ODDON bibliothécaire du Musée de l’Homme. Il rencontre Boris VILDE qui lui confiera des missions : en septembre et octobre 1940 il escortera des évadés Français, Anglais et Polonais à travers la ligne démarcation. En novembre il fera un aller retour à Barcelone pour étudier le passage. En janvier 1941 il part pour l’Angleterre par l’Espagne mais il est pris et interné à Miranda de Ebro. Finalement en août il rejoint Gibraltar puis en octobre Londres.
Intégré dans les forces aériennes de la France Libre mais suite des aléas de son évasion il est hospitalisé en Angleterre pour une tuberculose des 2 poumons avec rechute. La guerre se termine là pour lui"

Laurent Laloup le jeudi 04 septembre 2008 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Edmond Pilat

Les réseaux de renseignements franco-polonais, 1940-1944 De Jean Medrala 

Laurent Laloup le jeudi 04 septembre 2008 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


extrait de : www.fondationresistance.com 

On trouvera, ci-dessous, des extraits de l’allocution que M. Elie Jacques Picard, résistantdéporté, a prononcée à l’occasion de ses obsèques le 8 juin dernier en la Chapelle de l’École militaire à Paris.

« […] Tu viens de nous quitter et nous sommes réunis ici dans cette chapelle de l’École militaire dédiée aux soldats. Là tu es bien à ta place. Tu l’étais aussi dans cette Maison de la France Libre quand j’ai eu la joie de te remettre, le 20 octobre dernier, à toi, Français Libre, la rosette de la Légion d’honneur.

Dieu sait si tu la méritais, toi qui, dès le 24 juin 1940, tentais, avec un camarade (le fils de Louis Blériot), de gagner l’Angleterre, en embarquant à Bayonne dans un cargo partant pour Casablanca. Arrivés en bon port, le 3 juillet, après avoir vu le consul britannique dont vous obtenez un document officiel vous espérez partir rapidement à Londres. Malheureusement rien ne venant, vous êtes contraints de passer en Algérie. Comme tous les soldats isolés depuis la débâcle de juin, tu vas être démobilisé à Blida puis rapatrié en métropole, fin août.

Dès le 1er septembre, toujours en quête d’un moyen pour atteindre l’Angleterre, tu rencontres, à Paris, la bibliothécaire de l’Ambassade des États-Unis qui te fait connaître sa collègue du Musée de l’Homme. Présenté à Boris Vildé, qui, avec le professeur Paul Rivet et Germaine Tillion, avait créé le réseau du Musée de l’Homme, celui-ci te demande de ne pas partir à Londres, mais de rester travailler avec lui.

Chargé de faire franchir la ligne de démarcation à des prisonniers évadés et à des aviateurs britanniques abattus au-dessus de la France et récupérés par des patriotes, tu vas accomplir de nombreuses missions dans la région de Bourges que tu connais bien.

Mais pour mieux connaître le jeune homme que tu étais, il me semble bon de relater un des épisodes de ta vie dangereuse d’alors.

En décembre on te confie l’accompagnement d’un groupe d’Anglais vers l’Espagne. Tu traverses les Pyrénées, ce qui n’est pas un mince exploit, surtout en cette saison, (mais grâce à ton entraînement de scout, tu es aguerri à la marche et aux ascensions). Tu te rends auprès du consul britannique à Barcelone qui te fournit des renseignements pour organiser leur passage.

De retour à Perpignan où tu avais laissé le groupe, tu ne le retrouves plus. Ne croyant pas à ton retour, ils avaient tenté leur chance tout seuls et avaient été arrêtés.

Revenu à Paris, tu es de nouveau chargé en janvier 1941, d’une autre mission vers l’Espagne dans les mêmes terribles conditions climatiques.

Parvenu une fois de plus à Barcelone, le consul britannique que tu avais déjà sollicité en décembre accepte de t’envoyer à Londres. Tu te nommes alors Jimmy Stanhope, de nationalité anglaise.

Acheminé à Madrid en mars 1941, tu es malheureusement arrêté et transféré au camp de Miranda, de sinistre réputation, où de nombreux de nos compatriotes ont été internés. Mais tu es libéré avec un groupe d’Anglais, en août, par l’Ambassade du Royaume-Uni en Espagne et en octobre, un convoi maritime t’emmène de Gibraltar à Liverpool.

Tu avais réussi. Enfin, en Angleterre et prêt pour être engagé.

Comme tous les évadés de France tu es envoyé à Patriotic School, à Londres, où ton identité et ton parcours sont sérieusement contrôlés. Le 28 de ce même mois, tu es incorporé dans les FAFL (Forces Aériennes Françaises Libres) comme sous-lieutenant et détaché au BCRA (Bureau Central de Renseignements et d’Action).

Tu fais plusieurs stages de préparation à des missions en France, entre autres, entraînement de parachutiste près de Manchester. Malheureusement tu vas être atteint d’une tuberculose pulmonaire bilatérale qui va t’empêcher de repartir sur le continent et te condamner à rester en service en Grande Bretagne auprès du BCRA.

[…]. »

En terminant nous tenons à rappeler l’humilité de cet homme qui n’a eut d’égal que son courage.

Ainsi, lors de son intervention du 8 décembre dernier à la Fondation de la Résistance, le souci d’Edmond Pilat a été de rendre hommage à ses camarades fusillés au Mont Valérien.

Laurent laloup le mercredi 07 mars 2007 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le dimanche 03 janvier 2021

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.82 s  8 requêtes