Gilles Pelletier - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Gilles Pelletier



Naissance : 22 mars 1925 - Saint-Jovite, Québec, Canada

Activité antérieure : marin

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en décembre 1942

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

Président Théodore Tissier, goélettes

Matricules : 2461 FN42

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : matelot sans spé

Décès à 93 ans - 5 septembre 2018 -

Même matricule 2461 FN42 que Charles Duruty  et Sahyouni Gabriel 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 464124

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 11356

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 40624


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Mort du comédien Gilles Pelletier
PATRICE BERGERON
La Presse Canadienne

MONTRÉAL — L’acteur québécois Gilles Pelletier, qui avait été des débuts de la télévision au Québec, dans les années 1950, et qui a aussi beaucoup joué au théâtre, est décédé à l’âge de 93 ans, mercredi soir, de «mort naturelle», a indiqué sa fille Claude.

Celui qui se destinait à une tout autre vocation, celle de marin, disait qu’il était devenu comédien «par hasard». Il a joué dans les téléromans naissants et au cinéma, et interprété les grands textes sur les scènes du Québec. Il aura été marin pêcheur dans «Rue de l’anse», Xavier Galarneau dans «L’Héritage», prêtre dans «Jésus de Montréal».

Il a aussi été cofondateur de la Nouvelle Compagnie théâtrale (NCT) avec sa femme, la comédienne Françoise Graton, décédée en novembre 2014.

Né le 22 mars 1925 à Saint-Jovite, dans les Laurentides, Gilles Pelletier est aussi le frère cadet de Denise Pelletier, qui deviendra elle aussi une comédienne célèbre, morte prématurément en 1976 à l’âge de 53 ans.

Attiré par la mer, le jeune Gilles Pelletier a navigué sur un vaisseau des Forces françaises libres durant la Seconde Guerre mondiale, et terminé l’école navale en 1945. Mais sa soeur Denise l’incite à monter sur les planches: il se familiarisera avec son nouveau métier dans les studios de radio de Guy Beaulne



6 septembre 2018
Mis à jour le 7 septembre 2018 à 5h38

Mort du comédien Gilles Pelletier
PATRICE BERGERON
La Presse Canadienne

MONTRÉAL — L’acteur québécois Gilles Pelletier, qui avait été des débuts de la télévision au Québec, dans les années 1950, et qui a aussi beaucoup joué au théâtre, est décédé à l’âge de 93 ans, mercredi soir, de «mort naturelle», a indiqué sa fille Claude.

Il avait été hospitalisé récemment pour un «état de faiblesse», a indiqué sa fille à l’agence de l’artiste.

Celui qui se destinait à une tout autre vocation, celle de marin, disait qu’il était devenu comédien «par hasard». Il a joué dans les téléromans naissants et au cinéma, et interprété les grands textes sur les scènes du Québec. Il aura été marin pêcheur dans «Rue de l’anse», Xavier Galarneau dans «L’Héritage», prêtre dans «Jésus de Montréal».

Il a aussi été cofondateur de la Nouvelle Compagnie théâtrale (NCT) avec sa femme, la comédienne Françoise Graton, décédée en novembre 2014.

Né le 22 mars 1925 à Saint-Jovite, dans les Laurentides, Gilles Pelletier est aussi le frère cadet de Denise Pelletier, qui deviendra elle aussi une comédienne célèbre, morte prématurément en 1976 à l’âge de 53 ans.

Attiré par la mer, le jeune Gilles Pelletier a navigué sur un vaisseau des Forces françaises libres durant la Seconde Guerre mondiale, et terminé l’école navale en 1945. Mais sa soeur Denise l’incite à monter sur les planches: il se familiarisera avec son nouveau métier dans les studios de radio de Guy Beaulne.

Dès les années 1950, il entreprend une carrière au cinéma et à la télévision - il décrochera même un petit rôle dans le film «I Confess» d’Alfred Hitchcock, tourné à Québec et sorti en 1953.

Pionnier de la télévision québécoise, il apparaît dans «La Famille Plouffe», «Cap-aux-Sorciers», «La Côte de sable» et surtout «Rue de l’Anse».

Nouvelle Compagnie théâtrale

Au théâtre, il se distingue notamment dans «Le Songe d’une nuit d’été» (1945) et «La Nuit des rois» (1956) de Shakespeare. Il interprète le rôle-titre de «Britannicus» de Racine (1949), aux côtés de sa soeur, qui joue Agrippine. Il sera de la création d’«Un simple soldat» de Marcel Dubé, en télé-théâtre (1958), qui sera repris ensuite sur scène.

En 1964, il fonde à Montréal la NCT avec Françoise Graton et Georges Groulx, en vue de faire découvrir le théâtre aux jeunes. Il y signe des mises en scène, dont «La Mouette» de Tchékhov, «Don Juan» de Molière et «Le Roi se meurt» d’Ionesco. Après avoir logé au Gesù pendant 13 ans, la NCT déménage dans un ancien cinéma «palace» de l’est de Montréal, le Granada, qui deviendra le Théâtre Denise-Pelletier, en hommage à celle qui est décédée en 1976. Un demi-siècle plus tard, la mission de la compagnie est toujours vivante.

Gilles Pelletier quitte la direction de la NCT en 1982. Dans la même décennie, au petit écran, il marquera les mémoires avec son Xavier Galarneau, un père au lourd secret, dans le téléroman «L’Héritage», de Victor-Lévy Beaulieu. Aussi, en 1989, il interprète un homme d’Église dans «Jésus de Montréal», de Denys Arcand, qui incidemment lui confiera une plus courte apparition similaire dans «Les Invasions barbares».

Sur la scène, il interprétera des personnages marquants dans les années 1990, dans «Le Retour» de Pinter, «Une vie au théâtre» de Mamet ou «Oedipe-roi» de Sophocle.

Connu pour son engagement en faveur du fait français et ses convictions souverainistes, Gilles Pelletier confiait toutefois en août 2007 que l’indépendance lui semblait moins «inéluctable» dans les années 2000 que dans les années 1960. Il avait néanmoins ajouté qu’il ne pouvait «préjuger des descendants ou deviner l’avenir».

Il se définissait toujours comme un homme de la campagne, un marin, dont Montréal était le lieu de travail. Ainsi, dans la foulée du débat sur les accommodements raisonnables, il affirmait avoir toujours constaté que Montréal et le Québec rural constituaient deux entités complètement différentes.

Il regrettait par ailleurs que le théâtre d’ici n’attire pas davantage de Néo-Québécois. Il se réjouissait toutefois de la réapparition des grands classiques du répertoire au programme des scènes québécoises.

Gilles Pelletier a été lauréat du Prix du gouverneur général en 1991 et du prix Denise-Pelletier en 1998. Il était officier de l’Ordre du Canada et de l’Ordre national du Québec."



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Laurent Laloup le vendredi 07 septembre 2018 - Demander un contact

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Extrait de : www.thecanadianencyclopedia.com  

Pelletier, Gilles, comédien, metteur en scène et directeur de théâtre (Saint-Jovite, Québec, 22 mars 1925). Fils d'Albert Pelletier, notaire, éditeur et critique littéraire, Gilles Pelletier se destine d'abord à une carrière de marin. Sa soeur, la comédienne Denise PELLETIER, l'encourage cependant à faire carrière au théâtre. Il suit une formation auprès de Sita Riddez, François Rozet, Henri Norbert, Marcel Chabrier et, surtout, Eleanor Stuart. Il débute en 1945 avec L'Équipe de Pierre Dagenais dans Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare et participe par la suite à plusieurs de leurs spectacles, dont Les Fiancés du Havre d'Armand Salacrou (1946). En 1949, il interprète le rôle-titre dans Britannicus de Racine pour les Compagnons de Saint-Laurent (sa soeur y jouait le rôle d'Agrippine). À partir de 1954, avec Virage dangereux de J.B. Priestley, le Théâtre Club de Monique Lepage et Jacques Létourneau lui confie de nombreux premiers rôles, notamment dans Le Barrage de Marcel DUBÉ (1955), La Nuit des rois de Shakespeare (1956) et Topaze de Marcel Pagnol (1957). Il joua aussi le rôle du Père dans Six personnages en quête d'auteur de Pirandello montée par Paul Hébert.
Au cours des années 50 et 60, il marque l'imaginaire populaire avec son personnage du Capitaine Aubert dans Cap-aux-sorciers, téléroman de Guy Dufresne, ainsi qu'avec celui du Caporal Gagné dans la série RCMP (diffusée à travers le monde). Il apparaît également dans plusieurs films dont The 13th letter d'Otto Preminger (1950), I Confess d'Alfred Hitchcock (1953), Bingo de Jean-Claude Lord (1973), et JÉSUS DE MONTRÉAL de Denis ARCAND (1989). Entre 1962-1964, il séjourne en France pour tourner les séries Chevalier Tempête et Les Compagnons de Jéhu. En 1966, il jouera sur Broadway avec Geraldine Page dans la comédie P.S. I Love You.

Au cours de sa carrière, Gilles Pelletier a joué dans de nombreux téléthéâtres, notamment dans Les Frères Karamazov de Dostoevski, Bérénice de Racine, Oncle Vania de Chekhov, Le Père et La Danse de mort de Strindberg, ainsi que dans la création, en 1958, du célèbre Un Simple soldat de Marcel Dubé (repris l'année suivante à la Comédie Canadienne).

En 1964, avec Françoise Graton et Georges Groulx, il fonde la Nouvelle compagnie théâtrale (NCT) dont la vocation demeure d'initier les étudiants « aux grandes oeuvres de la dramaturgie universelle ». Il y signe plusieurs mises en scène (dont La Mouette d'Anton Chekhov, Don Juan de Molière et Le Roi se meurt d'Eugène Ionesco) en plus d'y défendre de nombreux rôles-titres (dont Philoctète de Sophocle, Macbeth de Shakespeare, Le Cid de Corneille et Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand).

En 1982, Gilles Pelletier quitte la direction de la NCT (qui deviendra le THÉÂTRE DENISE-PELLETIER en 1998). Titulaire de nombreux prix et distinctions (Ordre du Canada en 1988, Ordre du Québec en 1993, Prix Denise-Pelletier en 1998), il poursuit toujours sa carrière de comédien, souvent avec de jeunes compagnies.

Au théâtre, j'ai toujours retenu le conseil de Madame Stuart, dit Pelletier: « Penser long, mais parler court. »

Auteur STÉPHANE BAILLARGEON et S. ZAROV

Source photo : bilan.usherbrooke.ca 

Laurent Laloup le samedi 31 mars 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 07 septembre 2018

 

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