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Extrait de : " En septembre 1944, Jean-Alexandre Oillic est logé à Sydney, au 137, Victoria street dans l’un des «Backpackers hostels» du quartier de Potts Point. C’est là qu’il meurt le 9 (ou le 11) septembre 1944. La date figurant sur sa tombe est le 9 mais la date officielle est le 11. Jean-Alexandre n’a que 21 ans. Les obsèques ont lieu le 14. La cérémonie religieuse est célébrée par le père Léon Chaize, un prêtre catholique, aumônier de la marine à Sydney. Il est enterré dans le carré militaire du cimetière de Rockwood . Ce sera seulement le 1er novembre 1944 que Roy Wood Willis, officier de l’état-civil du district de Sydney dans l’Etat de Nouvelles-Galles du Sud enregistrera son décès. La transcription de l’acte de décès sur les registres du Consulat de France à Sydney est datée du 13 octobre 1948, donc plusieurs années après la fin de la guerre. La transcription sur les registres de Vannes est effectuée le 11 janvier 1949. Lorsqu’on rechercha sa famille, son père et sa mère étaient décédés. Leur dernière adresse à Vannes était au n°16 de la rue de Bernus.
Depuis, oublié de tous, Jean-Alexandre Oillic, marin du général de Gaulle, mort pour la France, reposait dans le carré militaire du cimetière Rockwood de Sydney. C’est en 2002 qu’un guide de ce cimetière signala l’existence de sa tombe à M. Robert Michkine, président de l’Association France-Australie et des Anciens Combattants Français d’Australie. La solidarité entre anciens compagnons de lutte nous permet aujourd’hui de rendre hommage à un jeune dont la famille, originaire de Theix, vécut dans les villages de Kersapé et de Tenac. Il fut l’un des premiers compagnons de lutte du général de Gaulle.
« Le Triomphant a été l’un des premiers bâtiments armés par les Forces Navales Françaises Libres pour poursuivre la guerre aux côtés des alliés. Il a rempli avec succès les nombreuses missions d’escorte et de patrouille qui lui ont été confiées, en particulier dans le Pacifique où, le premier, il a porté le pavillon de la France combattante.
En janvier 1942, a effectué un raid audacieux, sans aucun soutien, à proximité des bases ennemies, afin d’évacuer les garnisons alliées dans les îles Nauru et Ocean qui furent peu après, occupées par les Japonais.
Tous à bord ont fait preuve au cours de cinq ans de guerre, dans des circonstances souvent difficiles et sous les climats les plus durs, de belles qualités de courage, d’endurance et d’énergie.»" Laurent Laloup le vendredi 01 décembre 2006 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |