Un Français Libre parmi 63562
 

Emile Julien Marie Fray

Naissance : 29 mars 1922 - Le Roc-Saint-André (56) Activité antérieure : ouvrier / artisan Point de départ vers la France Libre : Metropole Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940 Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / chars Grade atteint pendant la guerre et spécialité : caporal Décès à 86 ans - 21 juin 2008 - Hayling Island, Angleterre Dossier administratif de résistant : GR 16 P 234053 Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 19701

Emile Julien Marie Fray - son Livre ouvert !
 

Croix de Guerre, suivant l'Ordre Général n° 72 du 14 novembre 1944, attribuée à :
FRAY du 501ème R C C.
TREGUER du 501ème R C C.
MORACCHINI du 501ème R C C.

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LEFEBVRE le jeudi 01 juin 2023

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ASSOCIATION NATIONALE des ANCIENS du 501e REGIMENT de CHARS de COMBAT
LA CIRCULAIRE Juillet 2014

"... 70e anniversaire de la libération, Alençon – Renaissance du « Montereau »
Le 12 août à l’aube.....(..)
Peu avant 21h00, le Montereau de la 1/2/501 a pris la tête du dispositif. Le carrefour de la Croix de Médavy est franchi. Peu après, deux obus atteignent le char, son chef, le sergent Jules Jamette riposte dans la direction d’où sont venus les tirs avant de devoir évacuer le char qui commence à s’enflammer. Alors qu’il tente d’extraire l’aide-pilote (Félix Wicinski) qui a été blessé, un troisième obus vient frapper le char tuant Wicinski. Les autres membres de l’équipage Louis Tréguier (pilote), Jean Moracchini (tireur) et Emile Fray (radio-chargeur) sont blessés. Le Montmirail qui s’est approché, reçoit à son tour un obus qui occasionne des dégâts légers à la tourelle et blesse le lieutenant Louis Michard. Vers 22h00, toute résistance ayant été nettoyée par les Marsouins du RMT, le commandant Putz décide de camper sur place..."

Laurent le jeudi 14 janvier 2016 - Demander un contact

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"Monsieur Emile Fray, Chevalier de la Légion d'Honneur, Médaillé Militaire et Croix de Guerre est décèdé le samedi 21 juin 2008. Il était un ancien du 501ème Régiment de Chars de Combat de la Deuxième D.B. et il était membre d'un des premiers chars qui ont libéré Paris.
Sa crémation aura lieu le Mercredi 23 juillet à 14h30 à Hayling Island.
L'adresse de son épouse est la suivante: Mme Mary FRAY 2, Mengham Court Golring Close HAYLING ISLAND Hants PO11 9PX Tél: 023 9246 9853
J'ai informé de son décès le Révérend Père Jacques COUPET, ancien recteur de Notre Dame de France, son camarade d'enfance. Ce dernier est en bonne santé et a un bon moral dans la Maison de Retraite où il s'est maintenant bien habitué. Il adresse son bonjour et ses amitiés à tous ses amis de la colonie française.

Georges Le Poittevin
Président Association des Combattants Volontaires."

www.fafgb.org  

Laurent Laloup le dimanche 28 décembre 2008 - Demander un contact

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Revue de la Fondation de la France libre N°30 (décembre 2008)

" II est né le 29 mars 1922 à Roc Saint-André (Morbihan) est à 18 ans étu­diant dans un collège dans l'île de Guernsey lorsque le combat cesse en France. Il regagne Londres et signe, le 5 juillet 1940, son engagement dans les Forces françaises libres.
Affecté à la 2ème compagnie du SOlème régiment de chars de com­bat, il participe à tous les combats de son unité en Afrique et au Moyen-Orient, avant de retrouver le sol de la patrie avec la 2ème DB en Normandie.
Son char, le « Montereau » ayant ét< détruit lors des combats de la foré d'Ecouves, c'est sur le « Montereau 2 > qu'il arrivera à Paris, puis ï Strasbourg et à Berchtesgaden.
Démobilisé, ayant épousé Mary, sa fiancée anglaise, il fera une carrière d'ingénieur outre-manche. Il est décédé le 21 juin 2008 à Hayling Island. Pour sa conduite au combat, il avait été fait Chevalier de la Légion d'honneur et avait reçu la Médaille militaire et la Croix de Guerre."

Laurent Laloup le dimanche 28 décembre 2008 - Demander un contact

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www.livresdeguerre.net/ 

"Le Mémoire d'Emile Fray dit:

"Pointe-Noire.
Toutes les troupes françaises ont débarqué à Pointe-Noire. Camions étaient en attente sur le quai pour le transfert d'un camp à la périphérie de la ville. Nous avons dit adieu à tous les soldats britanniques qui ont quitté à bord ont poursuivi leur voyage vers l'Asie.

Depuis 3 semaines, nous avons séjourné dans ce camp, au cours de laquelle nous avons de nouveau changé de chapeaux. Cette fois-ci, nous avons été émis avec la normale de style colonial "moelle casque", qui devait être porté en tout temps lorsque nous sommes allés dehors. Une autre question a été publié une longue bande de toison blanche, environ 6 pouces de largeur et 30 cm de long, qui doit être enroulé autour de notre taille avant de se coucher, afin de protéger nos reins de l'extrême froid la nuit.

M'Vouti.
Notre séjour dans le camp s'est déroulé sans incident, jusqu'au jour où nous avons reçu des nouvelles que la compagnie de Chemin de Fer Congo Océan nous avait invité à visiter tous une mine d'or au cœur de la jungle. Chacun d'entre nous ont eu le plaisir d'accepter l'invitation que nous avons ressenti ce serait une expérience très stimulante.

Le jour est arrivé pour visiter la célèbre mines d'or dans M'Vouti. Un train spécial a été ordonnée par les propriétaires du Chemin de Fer Congo Océan, les 200 d'entre nous dans grimpé, à la découverte de la 105 km de profondeur dans le cœur de la jungle.

Le chemin de fer a été construit à partir de Pointe-Noire à Brazzaville, à travers tout le Mayumbe forêt. On a 512 kilomètres de long, avec 92 ponts traversant des gorges profondes et 12 tunnels de couper à travers les montagnes. Ce fut un magnifique ouvrage de génie civil à travers de telles difficultés pays."

La photo est donc de la visite au M'Vouti. Le voyage ultérieur à Brazzaville a fait porter casques coloniaux.

C'est une histoire très intéressante, mais malheureusement la famille ont décidé de ne pas l'avoir mis sur l'internet: J'espère qu'ils changent d'avis.

Marc Eve."

Laurent Laloup le mercredi 28 novembre 2007 - Demander un contact

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Gaston Eve commente cette photographie dans ses pages 

"Michard's Platoon at Pré Catelan in the Bois de Boulogne, Paris. Personnel Left to right and top down. On top of front tank "Montmirail" (20): Paul Lhopital, Marc Casanova, Louis Michard. Beside Montmirail, Etienne Florkowski, Gaston Eve. On top of back of Montmirail Pezeux (Replaced Henri Caron). On top of front of middle tank "Romilly" (21): François Collon, François Jaouen, Roland Hoerdt. Standing, Léo Jouhet, Georges Renou, Roger Norcy, Pierre Coatpehen, Trégeur, Emile Fray, Biglione, Moracchini, Malpas. Crouching in front, Jean Brissé, Privé, René Tracqui, Maurice Amzallag. The third tank is "Montereau 2" (22), the rear tank is either "Arcis Sur Aube" (23) or "Champaubert" (24)."

"Section Michard à Pré Catelan, Bois de Boulogne, Paris. Personnel, de gauche à droite et haut à fond. Sur premier char "Montmirail" (20): Marc Casanova, Paul Lhopital, Lt Louis Michard. À coté de Montmirail, Sgt Etienne Florkowski, Gaston Eve. Sur l'arrière de Montmirail, André Peseux (le remplacement d'Henri Caron, tué l'avant-veille). Sur l'avant de la deuxième char, "Romilly" (21), haut à fond : François Collon, François Jaouen, Roland Hoerdt. Debout, Léo Jouhet, Georges Renou, Roger Norcy, Pierre Coatpehen, Louis Trégeur, Emile Fray, Etienne Biglione, André Moracchini, Claude Nalpas. Accroupi en devant, Georges Brice, Sgt Jean Privé, René Tracqui, Maurice Amzallag. Le troisième char est "Montereau 2" (22), la dernière char est (je pense) "Arcis Sur Aube" (23)

Manquant dans ces rangs: Sgt Jules Jamette, Sgt Yves Triolet and R Thomas."

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Jacques Ghémard le lundi 30 avril 2007 - Demander un contact

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Réponse :

Trouvés dans cette liste des Français Libres : Louis Michard assis à l'avant du char de gauche, peut être Paul Lhopital assis sur la tourelle, Etienne Florkowski debout à gauche au sol devant le char, Gaston Eve le bras sur son épaule

Des quatre qui sont accroupis, depuis la gauche : 3e René François Tracqui, 4e Maurice Amzallag

Rangée debout, depuis la gauche : 1er Léon Jouhet, 2e Georges Renou, 3e Roger Norcy, 4e en retrait accoudé au char Pierre Coatpehen, 6e Louis Treguer, 7e Emile Fray, 9e Jean (pas André) Moracchini

François Collon, le plus haut sur le 2e char, François Jaouen à coté de lui, Roland Hoerdt en dessous de Collon

Exilés à Sabratha

Dans le récit de Gaston Eve 

Les FFL avait été abandonnés dans le désert et nous savions que quelque chose ne marchait pas bien parmi les alliés en Afrique du nord et que les Américains avait fait venir le Général Giraud de France car Roosevelt ne voulait pas le Général De Gaulle. [ Il y avait une lutte politique entre les anglais, les américains, l'ex-Vichy et de Gaulle. Une affaire a été faite et aucune nouvelle recrue n'a été autorisée à joindre le FFL. Au lieu de nouvelles recrues, il y avait maintenant quelques résurrections très mystérieuses! De nouvelles recrues ont été inscrites avec le nom d'un soldat FFL mort ou longtemps parti. ]

Tous les soirs nous allions par camion à la plage et c'était le meilleur moment de chaque jour. La plage était assez loin de Sabratha. Il y avait au bord de la mer un superbe théâtre romain où nous avons eu un ou deux concerts. Autrement il n'y avait absolument rien.

J'ai eu des abcès à un bras et le docteur qui était avec nous depuis longtemps les à lancé, a froid ! Mon camarade Emile Fray est tombé malade avec une très forte fièvre. Notre docteur est venu et a dit qu'il avait une bilieuse. Il était le troisième et nos deux autres camarades en étaient morts. J'étais dans les environs et le docteur m'a dit de tirer de l'eau du puits et de tremper deux couvertures dans cette eau froide. Après quoi il a roulé Emile dans les deux couvertures pour lui faire tomber la fièvre car il était entrain de mourir. Je ne me souviens pas avoir vu Emile réagir du tout mais puisqu'il est toujours vivant ce premier remède a réussit.

Il a été évacué dans l'hôpital de compagnie qui était prés de nous. C'était simplement des longues guitounes sur le sable et il faisait énormément chaud. J'allais voir Emile de temps en temps. Il était très malade et dans un délire permanent. Au bout de quelques jours il m'a reconnu. Il était très faible et sa complexion était jaune. Le moindre mouvement était un effort et il n'avait pas la force de parler. J'avais peur pour lui. J'ai mis ma figure prés de la sienne. Je lui ai dit qu'il commençait à aller mieux, que ce n'était pas le moment de céder, et qu'il fallait qu'il se batte de toute sa volonté. Il m'a donné une réponse positive avec sa tête. Je suis revenu plusieurs fois. C'était triste de trouver ce camarade dans cette guitoune si chaude et avec un manque presque total de confort. Il a du rester là bien des jours ou peut-être plusieurs semaines et j'ai appris qu'il avait été évacué sur un hôpital, en Tunisie je crois. J'ai eu la grande joie de le revoir des mois plus tard. Il était guéri. Je n'ai jamais eu l'impression qu'il se souvenait de mes visites ou de mes paroles. Ce n'est pas surprenant car il était à l'article de la mort la plupart du temps.

Jacques Ghémard le lundi 20 novembre 2006 - Demander un contact

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