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Paul Louis Eugène Lucien Lanoyerie

Paul Louis Eugène Lucien Lanoyerie - son Livre ouvert !
 

Le réseau Gallia à Lyon, 1943-1944 [article]
Jean-Philippe Meysonnier
Bulletins de l'Institut d'Histoire du Temps Présent Année 1995 Suppl. 8 pp. 83-100
Fait partie d'un numéro thématique : La Résistance et les Français : Villes, centres et logiques de décision

Laurent Laloup le jeudi 25 avril 2024 - Demander un contact

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"ISRAËL Henri [pseudonyme dans la Résistance : Janin]

Né le 15 octobre 1901 à Paris (XIe arr.), exécuté sommairement le 17 ou le 18 août 1944 à Bron (Rhône), ingénieur civil des Mines ; résistant au sein du réseau Gallia à Lyon (Rhône).

Henri Israël était le fils de Félix Edgar Israël, représentant de commerce, et de Florette Lucie Baehr. Il naquit chez ses parents, 124 avenue Parmentier à Paris (XIe arr.). Il entra à l’École des mines de Paris en 1920. Il obtint son diplôme le 9 août 1923 et devint ingénieur civil des Mines. Le 16 juillet 1930, il épousa Hélène Eugénie Georgette Goerens à Paris (XIIe arr.). A l’époque, il demeurait 36 rue de la Fontaine au Roi (Paris, XIe arr.) avec ses parents. Henri et Hélène Israël eurent deux fils, Philippe Félix, né en 1933, et François Émile, né en 1935. Son père, Félix Edgar, décéda le 8 mai 1933 à Paris.
Pendant la campagne 1939-1940, le capitaine Henri Israël commanda la 6e batterie du 372e régiment d’artillerie lourde sur voie ferrée. A ce titre, il fut décoré en 1941 de la Croix de guerre 1939-1940 avec étoile de bronze.
Henri Israël se réfugia dans le Rhône avec sa famille. Ils demeurèrent à Lyon, à Saint-Didier-au-Mont-d’Or et en dernier lieu à Charly. Henri Israël s’engagea dans la Résistance. Il fut membre du mouvement Combat. Il participa à la réalisation des exemplaires du journal clandestin Combat à Saint-Didier-au-Mont-d’Or. En mars 1943 (entre février et avril selon les sources), il intégra le réseau Gallia comme agent P2. Il fut immatriculé au Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) 451 puis 12 200. Il prit le pseudonyme de Janin. Il fut chargé de mission de 1ère classe jusqu’au 30 mai. A partir du 1er juin, il devint chef de mission de 2e classe. Henri Israël, dit « commandant Janin » était responsable de la région lyonnaise. Il était l’adjoint de Paul Lanoyerie, responsable de la région Sud-Est du réseau. Sa femme, Hélène Israël, fut également incorporée au réseau Gallia en mars 1943. Elle avait une fonction de secrétaire........
SOURCES : AVCC, Caen, dossier d’Henri Israël.— Arch. Dép. Rhône, 3335W22, 3335W14, 3335W26, 3335W16, 3335W30, 3335W11, 3460W4, 3808W866, 31J66.— SHD, Vincennes, inventaire de la sous-série 16P (dossiers administratifs de résistants).— Bulletin de l’Association des Rescapés de Montluc, N°18, mai 1946.— Bulletin de l’Association des Rescapés de Montluc, N°23, octobre 1946.— Pierre Mazel, Mémorial de l’oppression, fasc. 1, Région Rhône-Alpes, 1945.— Bruno Permezel, Résistants à Lyon, Villeurbanne et aux alentours, 2824 engagements, 2003.— Site Internet de Yad Vashem.— Mémorial Genweb.— Site Internet annales.org (les annales des Mines).— État civil.

Jean-Sébastien Chorin"

Laurent Laloup le mercredi 15 juillet 2020 - Demander un contact

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" LANOYERIE Paul-Louis, Eugène, Lucien (« Mont-Blanc »)
Né le 13 décembre 1884 à Valence (Drôme), exécuté sommairement le 20 août 1944 à Saint-Genis-Laval (Rhône) ; militaire de carrière ; résistant de l’OCM, du BCRA et de la DGER (FFC).

Âgé de 50 ans, Paul Lanoyerie était le fils de Claude Alphonse Isidore et de Maria Eliza Montagnon. Il se maria avec Suzanne Madeleine Émilie Bardet, dont il eut deux enfants. Il était domicilié 2 rue Vauban, à Grenoble. Colonel originaire de Valence. Saint-Cyrien de la promotion du centenaire d’Austerlitz (1904-1906). Durant la Première Guerre mondiale, avance de lieutenant à chef de bataillon. Grièvement blessé en octobre 1918. Mis en retraite en 1931. Pierre Lanoyerie commanda une demi-brigade de chasseurs alpins et participa aux combats de mai-juin 1940 dans l’Ain puis fut démobilisé. En 1941, il rencontra le général Cochet et commença à apporter son aide à la Résistance à l’OCM. Après sa rencontre avec Frenay et Jean Moulin, il participa à l’action du mouvement Combat. Il contribua à créer le réseau Gallia dont il devint le chef-adjoint, responsable pour la région grenobloise. C’est par son entremise que le rapport de Louis Govers, fin 1942, début 1943, parvint à Londres où il provoqua, paraît-il, des mouvements divers, mais permit d’apporter 6 000 F « dans la pauvre caisse du groupe Calloud ». L’abbé Chalamet fit imprimer à Lyon par l’intermédiaire du colonel Lanoyerie des tracts rapportés pour la Drôme ensuite. Arrêté avec son épouse le 4 août 1944 au PC de l’état-major régional de Lyon. Interrogé par la Gestapo puis interné à Montluc (cellule 129).
Fusillé à la mitraillette à Saint-Genis-Laval (fort de Côte-Lorette) le 20 août 1944. Son épouse Suzanne, également enfermée à Montluc, sera libérée le 24 août avec l’ensemble des détenus restants. ..."

" Marié avec Suzanne Barbet en avril 1919 et père de deux enfants"

Jacques Ghémard le samedi 14 décembre 2019 - Demander un contact

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