Cécile Louise Bonfillou épouse Lobry - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Cécile Louise Bonfillou épouse Lobry



Naissance : 1er mars 1901 - Saint-Maurice-le-Vieil (89)

Affectation principale : Résistance intérieure /

Homologuée FFc DIR FFL

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 70051


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Déportation

LOBRY Cécile F 01.03.1901 St-Maurice-le-Vieil (89) F 15.11.1943 Aac,?,RaR *09.04.1945 Frontière germano-suisse"* Libérée par la Croix-Rouge ; ""NN"""

Laurent Laloup le mercredi 28 août 2019 - Demander un contact

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"... Le docteur de Larebeyrette est lui aussi en relation avec une filière d’évasion. Il est responsable du réseau Vélite-Thermopyles (réseau de renseignement) et en relation constante avec Catherine Janot. Celle-ci est membre du réseau Comète qui est un réseau d’évasion. Il devait exister à Sens une filière ayant pour base des membres du réseau Vélite-Thermopyles qui permettait de gagner l’Espagne. Une attestation d’appartenance au réseau Vélite-Thermopyles délivrée à Robert Babillon par le docteur de Larebeyrette en 1949 affirme que M. Ruelle, imprimeur à Sens « était un de nos agents locaux à Sens » et « travaillait avec M. Alexandre Clotaire à l’envoi pour l’Espagne de patriotes désirant s’engager dans les FFL ».

Tous ces résistants sénonais se connaissent et il n’est pas possible, en l’état actuel de notre documentation de démêler l’écheveau. Il est par contre certain que la filière fonctionne et que les candidats au départ sont nombreux. Ils contactent Mme Lobry ou le docteur Ragot. Ils prennent le train pour Bayonne puis Saint-Jean-Pied-de-Port (Basses Pyrénées), se rendent à pied à Saint-Jean-le-Vieux, rentrent à l’auberge Hragueny, demandent un certain Beota qui est le passeur. Il les emmène dans la montagne et leur fait traverser la frontière. C’est cette filière qui est démantelée en février 1943.

Alfred Prieur écrit : « Le 6 février 1943 la frontière d’Espagne s’est fermée, et durant les huit à dix jours qu’il nous a fallu pour le savoir et arrêter cette filière, beaucoup de jeunes Sénonais  furent arrêtés et ensuite déportés ». Alfred Prieur et André Ragot seraient donc membres de la même organisation. Le fichier des déportés de l’Yonne conservé aux Archives départementales confirme le démantèlement de la filière. Une vingtaine de Sénonais sont arrêtés à Saint-Jean-Pied-de-Port et Saint-Étienne-de-Baïgorry entre le 3 et le 22 février 1943 ; ils sont par la suite déportés. Les arrestations d’André Ragot et de Cécile Lobry en sont la conséquence ; on apprend en lisant leurs dépositions en 1945 que M. Ruelle a pu s’échapper mais que sa femme et sa fille ont été incarcérées à sa place.

Robert Babillon est arrêté le 14 février 1943 et Robert Branchet le 22 février. Robert Babillon est né le 1er mai 1922 à Etigny et Robert Branchet le 14 avril 1923 à Sens. Le premier est proche du parti communiste, le second membre des Jeunesses communistes. Ils ne se connaissent pas. Réfractaires au STO, ils décident de rejoindre les Forces Françaises Libres. Arrêtés à Saint-Jean-Pied-de-Port, ils sont remis aux autorités allemandes et internés à Sainte-Palais où ils font connaissance. Ils sont ensuite transférés à Bordeaux et Compiègne et déportés au camp de Sachsenhausen où ils arrivent le 30 avril 1943. Affectés par la suite au Kommando de Falkensee, ils sont libérés par les Soviétiques en avril et mai 1945 dans un état de grand épuisement physique puis rapatriés en juin après un passage à l’hôtel Lutétia. Ils sont restés de grands amis et ont à plusieurs reprises témoigné de leur expérience concentrationnaire auprès des élèves des collèges sénonais.

Sources : AN, Z6/166 dossier 2252 bis, dossier d’instruction du procès de S. Leuret. ADY, 33 J 16 (fichier des déportés) et 1130 W 10 (dossier Simone Duval contenant les dépositions d’André Ragot et de Cécile Lobry). Archives privées d’Alfred Prieur et de Robert Babillon, communiquées par Jean-Luc Prieur. Témoignages de Robert Babillon et de Robert Branchet recueillis par Arnaud Fouanon le 19 septembre 1998, in Fouanon Arnaud, La répression et la déportation dans l’Yonne 1940-1944, mémoire de DEA, Université de Bourgogne, 1999. André Ragot, docteur et martyr (1909-1954), éd. L'Yonne Républicaine, 1955. Drogland Joël, Histoire de la Résistance sénonaise, Auxerre, ARORY, 2ème éd. 1998, 258 pages.

Joël Drogland ..."

www.arory.com 

Laurent Laloup le mercredi 28 août 2019 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 28 août 2019

 

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