Marcel Alphonse Bertin - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Marcel Alphonse Bertin



Naissance : 25 juin 1905 - Romagne-sous-les-Côtes (55)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en janvier 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / Action

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 38 ans - 6 mai 1944 - L'Épine (51)

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 54482

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 5208

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" BERTIN Marcel, Alphonse
Né le 25 juin 1905 à Romagne-sous-les-Côtes (Meuse), fusillé le 6 mai 1944 à L’Épine (Marne) ; boucher à Loisy-sur-Marne (Marne) ; résistant."

Jacques Ghémard le dimanche 18 août 2019 - Demander un contact

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"...Le mardi 6 mai 2014, à 7 heures, une cérémonie qui a obtenu le label 70 anniversaire est organisée sur le terrain de « La Folie » près de Châlons-en-Champagne à la mémoire des 49 fusillés dans le département de la Marne pendant la Seconde Guerre mondiale. La date et l’heure choisies sont celles où en 1944 Robert Tritant et quatre membres de son groupe Robert Clément, Roger Fleury, Marcel Bertin et Charles Robinot ont été passés par les armes après avoir été condamnés à mort. La Butte des fusillés qui se trouve entre Châlons-en-Champagne et l’Epéine a été réhabilitée et est devenue un lieu de mémoire en 2010 à l’initiative des Combattants volontaires de la Résistance de la Marne. Les autorités civiles et militaires, les anciens combattants et une importante délégation de collégiens et de lycéens sont attendus.
En 1994, Madeleine Tritant alors vice-présidente de Ceux de la Libération (CDLL) Marne, aujourd’hui disparue, nous avait relaté l’arrestation de son mari Robert Tritant. Les faits ont lieu le 6 septembre 1943. Il est un peu plus de 22 heures, les Lemoine, des marchands de fleurs de la rue de la Marne viennent de quitter le domicile des Tritant, rue Eustache-de-Conflans. Soudain, dans l’appartement du premier étage la sonnette retentit. » Mon mari qui était au travail à la table a compris tout de suite. Il a fait disparaître immédiatement le papier qu’il écrivait. J’avais une cousine à la maison avec son petit garçon en plus de nous tous. Six agents de la gestapo ont pénétré chez nous et arrêté mon mari ».
Pendant deux jours, deux soldats montent la garde dans l’appartement avec un ordre précis : »Appréhender tous ceux qui viendront ». Et Madeline Tritant d’expliquer : » Je n’avais qu’une crainte que notre cousin sonne car il devait récupérer sa femme et son fils et qu’il soit embarqué ». Un membre du groupe n’a pas de chance. Roger Lecomte qui a appris que les Allemands ont arrêté sa soeur et son beau-frère Robert Clément, un membre du groupe vient avec un cheval à ferrer pour prévenir Robert Tritant. Il est interpellé. En revanche, Roger Fleury échappe de justesse à l’arrestation ce jour-là. Apercevant des casquettes allemandes depuis une fenêtre de la famille Tritant, il s’enfuit.
D’autres membres du groupe sont informés des arrestations en cours et se sauvent. C’est le cas de Serge Pigny qui va continuer le combat dans l’arrondissement de Reims.
Pendant ce temps Robert Tritant est enfermé dans les sous-sols de la gestapo cours d’Ormesson et durement interrogé. Madeleine Tritant précisait aussi : » Lorsque mon mari et ses camarades de combat ont été condamnés à mort par le tribunal militaire allemand qui siégeait dans la chapelle de la Maison des oeuvres, rue Pasteur, on savait qu’il n’y avait plus rien à faire mais je n’ai su que plus tard qu’il avait été fusillé ainsi que ses camarades ». Et de continuer: » M. Lemoine ayant appris qu’on creusait des tombes au cimetière de l’Est a interrogé M. Bruyères le maire qui lui a répondu : c’est pour les cinq condamnés du groupe Tritant ».
Le 6 mai à l’aube, M. Lemoine est allé se poster devant la prison. « Il a vu une camionnette sortir et, parmi les hommes assis sur leur cercueil, il a reconnu Robert Tritant qui lui a fait un petit signe de la main. Vers midi, les époux Lemoine sont venus à la maison pour m’expliquer que tout était fini. J’ai assumé avec ma fille Marie-Lise, 12 ans, et mon fils Alain qui n’avait pas 2 ans »..."

histoireenrafale.blogs.lunion.fr 

Laurent le mercredi 17 février 2016 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 18 août 2019

 

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