Daniel Pieniek - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Daniel Pieniek



Naissance : 23 octobre 1918 - Dobrzyn, Pologne

Activité antérieure : liberal / cadre

Nationalité : Polonais

Engagement dans la France Libre : en mai 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / Corvette

Décès à 80 ans - 1er janvier 1999 - Romans-sur-Isère (26)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 476403

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 41581

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"... Au Grand-Serre, le cas du docteur Pierre Chayvialle est exemplaire du rôle des médecins de campagne coopérant avec la Résistance. Après l'invasion de la zone Sud, en novembre 1942, les bois sont le refuge du maquis organisé par Narcisse Geyer ("Thivollet") et de Charles-André Lahmery ("Bozambo"). Pierre Chayvialle partage ses activités entre sa clientèle habituelle et les soins apportés aux résistants. Il échappe le 9 octobre 1943 à une rafle où de nombreux otages sont pris. Il se rend auprès des blessés dès que cela est nécessaire. Le 25 décembre 1943, il porte secours à un homme, blessé au ventre, qui s'est réfugié dans une ferme perdue au milieu des bois. Il le transporte à l'hôpital de Romans où le chirurgien André Morel l'opère avec succès.
Les docteurs Benoît Lemonon, André Lévy, les pharmaciens Jean Chancel, Jean Laville soignent à Saint-Donat-sur-l’Herbasse.
L'hôpital de Romans accueille les blessés avec l'équipe du docteur André Morel, assisté de Georges Lafaury, Daniel Pieniek, Henri Destre, tous les trois étudiants, du docteur Fernand Ganimède, de l'infirmier chef Félix Barbier aidé de son épouse Baptistine-Louise.
Les blessés sont transportés, avec beaucoup de risques, à Bourg-de-Péage, à la clinique où officie le docteur Eynard. Le docteur Ganimède fait partie des premiers Résistants romanais. Fin 1942, il est contacté par Aimé Pupin, un des fondateurs du Vercors résistant. Il prodigue ses soins à ce que l'on considère comme le premier maquis du Vercors, le camp d'Ambel. Il devient le chef du service de santé du Vercors. Son fils Jean est son agent de liaison. ...."

Photo : 

Laurent Laloup le lundi 08 juillet 2019 - Demander un contact

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Ne semble pas FNFL contrairement à ce que dit Ecochard mais réseau Corvette

" Daniel Pieniek, chirurgien et propriétaire de l'ancienne "Clinique du docteur Eynard" située à Bourg de Péage. Souvent accompagné d'un fidèle berger allemand, sa silhouette nous étais familière, sa voix aussi, comme venue des profondeurs et qui portait les accents de son pays d'origine.
Fuyant les invasions de la Pologne, ce pays martyrisé et dépecé, il avait rejoint la France en 1939 à l'âge de 21 ans. Préoccupé par le sort de sa patrie il s'enrôla dans cette armée polonaise levée en France sous l'égide d'un gouvernement polonais en exil.

Prisonnier des Allemands il est interné, après la débâcle, dans le camp de Pithiviers. C'est là, sous l'autorité d'un médecin allemand anti-nazi diagnostiquant faussement des cas de tuberculose (les Allemands avaient la phobie de cette maladie dont ils craignaient sans doute qu'elle ne décima leurs armées) qu'il favorisa la libération de certains prisonniers. S'évadant lui-même, il rallia la Résistance dans le réseau Corvette rejoignant ainsi l'un des prisonniers qu'il avait fait s'évader.

Parallèlement à son action clandestine où, ironie de l'histoire cet étranger était préposé à la fabrication de faux papiers, il s'inscrivit à l'université et engagea des études de médecine à Grenoble puis à Lyon. A la fin de la guerre, il effectua des stages à Saint Hilaire du Touvet puis à Romans et soutint une thèse sous le patronage de deux sommités médicales, les professeurs Wertheimer et Leriche.

Son diplôme en poche, il ne pouvait, pour autant, exercer en France. Et c'est grâce à une loi promulguée par le général de Gaule en faveur des étrangers ayant combattu dans la Résistance qu'il obtint ) la fois la validation de son diplôme et la nationalité française, non sans avoir, cependant, dû repasser son baccalauréat en France.

[...]

Il nous a quittés en 1999 et fut enterré comme il le désiré en Israël, la Terre pour laquelle il s'est battus tant d'années en tant que Résistant Juif. Il a perdu pratiquement toute sa famille mis a part une sœur dans les camps de concentrations.

La ville de Bourg de Péage s'est souvenue de cet homme de bien en lui dédiant une rue."

Jacques Ghémard le lundi 08 juillet 2019 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 08 juillet 2019

 

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