Jeanne Constance Blanche Brouet épouse Parmentier - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jeanne Constance Blanche Brouet épouse Parmentier



Naissance : 22 décembre 1897 - Bavay (59)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en mars 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / Action

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 57 ans - 18 aout 1955 - Olliergues (63)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 93001

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 40171

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Jeanne Constance Blanche Brouet épouse Parmentier - son Livre ouvert !
 

Je suis très content que vous ayez repris des extraits des interviews de sa fille, Lily Glück-Parmentier que j’ai réalisés au cours de l’année 2013. Je pense que Lily aurait aussi été contente. À la fin du premier interview elle m’a dit : « il était temps que vous veniez me voir, sinon il ne serait rien resté de ma pauvre maman ! ».

Bien cordialement

Alain Cadet

Cadet Alain le mercredi 05 mai 2021 - Demander un contact

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"... Ces actions doivent être préparées ; elles ne peuvent donc pas relever de la simple spontanéité. D’ailleurs, plusieurs témoins avouent avoir été « en rapport avec des agents ou des officiers du 2e bureau ». D’autres ont pris contact avec les services de l’Intelligence Service comme Louis Rabaux, le fils d’un entrepreneur belge installé à Lille. Ils semblent suivre les consignes émises par des organisations telles que le SR, évoquées par le commandant Henri Navarre : camoufler le matériel, mettre en fonction des petits groupes d’action susceptibles d’inquiéter l’occupant sinon de le harceler. Cet activisme n’a qu’une durée éphémère ; elle ne dépasse pas l’automne 1940. Sans donner beaucoup de précisions, Lionel Alloy, jeune professeur de l’enseignement technique, qui a pratiqué les techniques de sabotage dans l’armée, devenu officier du 2e bureau dès juillet 1940 avant d’entrer dans La Voix du Nord participe à cette activité s’il ne l’impulse pas. Dans Les Le réseau de renseignements fonctionne selon des méthodes improvisées qui ne respectent pas toujours ni le cloisonnement ni la triangulation. De petits groupes locaux essaiment à Lille et dans la banlieue proche, d’autres en Flandre ou en Artois. A suivre le témoignage d’Olga Baudot de Rouville, l’antenne lilloise reçoit des informations que ses membres lui remettent et « envoie des agents » mener des enquêtes pour répondre à des commandes. Des liens étroits sont tissés avec la Belgique par l’intermédiaire de la mouvance socialiste mais également avec l’armée belge. En décembre 1942, à Lyon, Albert Van Wolput, l’émissaire de La Voix du Nord, insiste auprès de Jean Moulin sur la nécessité de prendre en compte les relations étroites du réseau lillois avec « 25 comités belges ». Des boîtes à lettres sont installées dans des postes qui sont souvent ceux de Pat O’Leary. De fait, à Lille, jusqu’en 1942, le papetier libraire Léon Flèche, recueille et fait transiter les informations à moins qu’elles ne passent par le domicile des Duriez20. Après septembre 1942, ce rôle semble dévolu à Jeanne Parmentier de Lille qui les transmet à Jules Noutour mais également à Alexandre Kervarec. En dehors de l’agglomération de Lilloise, les sources sont muettes. Les témoins ne connaissent pas la destination de leurs informations. Des courriers sont adressés, à Paris, chaque semaine par Alice Petithory qui les apporte à Suzanne Lahaye, responsable du réseau Gloria SMH pour la zone occupée, réseau dont Jules Noutour est le principal agent pour la région interdite. Eugène Denain, un policier, Jean Catrice, un industriel de Roubaix à partir de la fin de l’année 1942, et même, pendant quelques mois, le confectionneur Jules Houcke de Nieppe appartiennent à ce réseau franco-britannique. Les informations sont transmises également par postes émetteurs de Lille, d’Ascq grâce à l’action clandestine d’agents qui ont réussi à subtiliser du matériel à la mairie de Lille voire à Radio-Lille ou qui, comme Olga Baudot de Rouville, en ont acquis auprès d’entreprises. ..."

Approches d’un mouvement clandestinHistoire et anthropologie de la Voix du Nord
Robert Vandenbussche

GR 16 P 9452| ALLOY ( Lionel )| 1905-08-04| Calais| Pas-de-Calais| FRANCE| FFc FFi DIR
GR 16 P 38971| BAUDOT DE ROUVILLE( Maud )| 1891-12-14| Paris 8| Seine| FRANCE| FFc ?
GR 16 P 225546| FLECHE ( Léon Louis )| 1893-05-15| Lille| Nord| FRANCE| FFc DIR
GR 16 P 318973| KERVAREC ( Alexandre )| 1888-12-11| Lorient| Morbihan| FRANCE| FFc
GR 16 P 472113| PETITHORY épouse DUFOUR ( Alice )| 1902-04-19| Lille| Nord| FRANCE| FFc
GR 16 P 229866| FOUGERAT épouse LAHAYE ( Suzanne Antoinette Louise )| 1909-12-19| Suresnes| Seine| FRANCE|
GR 16 P 174463| DENAIN ( Eugène Kléber )| 1889-11-25| Lille| Nord| FRANCE| FFc FFi RIF DIR
GR 16 P 111981| CATRICE( Jean )| 1903-08-27| Lys-lez-Lannoy| Nord| FRANCE| FFc
GR 16 P 296395| HOUCKE ( Jules René )| 1898-05-20| Nieppe| Nord| FRANCE| FFc



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Laurent Laloup le vendredi 03 avril 2020 - Demander un contact

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" Jeanne, née Brouet, nait à Bavay (59) en décembre 1897. Lorsque la guerre éclate, elle a à peine 18 ans. Elle rejoint le réseau de résistance dirigé par Louise de Bettignies et Léonie Vanhoutte qui recueille des informations sur l’armée occupante.

Elles sont transmises à l’état-major allié, par pigeon voyageur. On aide également le passage des prisonniers évadés. « Ma mère était une  passeuse de soldats », témoigne Lily, sa fille. « Elle connaissait le coin par cœur et savait trouver un itinéraire à travers bois pour passer sans encombre les lignes allemandes. Cela lui a valu plusieurs décorations ».Jeanne Brouet reçoit la médaille de la Reconnaissance anglaise. Peu après elle épouse Émile Parmentier, modeleur mécanicien sur bois, originaire de Valenciennes.

 La famille Parmentier, qui avait rejoint Paris dans les années 20, retourne dans le Nord, à la fin des années 30. Émile vient de trouver travail, à Lille. Un peu avant-guerre, Jeanne prend la direction, au 106 de la rue Daubresse Mauviez, du Café de la Mairie, à Mons en Baroeul. En septembre 1939, sans déclaration de guerre, l’armée allemande franchit la frontière polonaise. C’est le début du conflit. Fin mai 1940, l’armée allemande qui a envahi la Belgique occupe Lille. Jeanne Parmentier reprend du service dans la résistance, comme au  bon vieux temps. Le Café de la Mairie, surnommé « La Baraque » devient le lieu d’accueil des soldats prisonniers évadés ou des aviateurs qui cherchent à rejoindre l’Angleterre. Jeanne finira par intégrer le BOA (Bureau des Opérations Aériennes) qui lui vaudra, après guerre,  la « Médaille de la liberté » de la part du gouvernement américain.

Mais le nom de Jeanne Parmentier est surtout associé à la naissance du journal, La Voix du Nord. Elle fait partie de ce petit cercle des résistants qui, en 1941, vont fabriquer les premiers exemplaires de la feuille clandestine. Plusieurs numéros à partir du N° 13 vont être ronéotés, à Mons, dans le grenier du Café de la Mairie. Fin 42, elle s’éloigne pour quelque temps de ce lieu, très exposé… en vain. Elle est dénoncée et arrêtée en 1943. Commence alors l’époque la plus douloureuse de sa vie : «Ce que faisaient les Allemands, c’était horrible », témoigne Lily. «Peu après l’arrestation de maman, je suis allée au siège de la Gestapo, à la Madeleine, pour récupérer ses affaires. J’étais dans un couloir et j’ai vu sortir Jules Noutour d’un bureau. Il avait le visage tuméfié. Il était dans un état épouvantable. Il m’a juste regardé du coin de l’œil pour me montrer qu’il m’avait reconnue mais sans que les policiers  puissent deviner qu’on se connaissait. Je pense que je suis la dernière personne du réseau à l’avoir vu, vivant. À la fin de la guerre, il se disait des choses abominables sur ce qui se passait dans les camps mais on était encore bien en dessous de la vérité. C’est seulement quand les déportés sont rentrés que l’on a compris. Maman a connu Ravensbrück et Mauthausen. Son travail, dans les camps, consistait à entasser les morts dans une petite charrette qu’elle poussait jusqu’aux fours crématoires où ils étaient brûlés. Elle a vu et  vécu beaucoup de choses horribles».

Pourtant, elle reviendra « vivante grâce à l’entraide et la camaraderie qui existait dans ces camps ».  Dès son retour, elle deviendra la responsable du service social de La Voix du Nord. C’est dans le centre de colonie de vacances du journal, à Ollier (Puy-de-Dôme) que, le 18 août 1955, usée par la déportation, elle meurt prématurément.

Alain Cadet"

GR 16 P 447744| NOUTOUR ( Jules Edmond Marcel )| 1897-12-12| Boulogne-sur-Mer| Pas-de-Calais| FRANCE| RIF DIR

Laurent Laloup le vendredi 03 avril 2020 - Demander un contact

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Jeanne Constance Blanche BROUET
Née le 22 décembre 1897 (mercredi) - BAVAY (59)
Décédée
Parents
Armand Léon François BROUET 1871-Marguerite LHOTE 1878- 
Union
Mariée le 23 août 1916 (mercredi), BAVAY (59), avec Emile PARMENTIER 1886-

Deportation 
LES DÉPARTS DE "NN" POUR BRUXELLES (ST-GILLES) EN JANVIER 1944 (I.178.)
PARMENTIER / BROUET Jeanne F 22/12/1897 Bavay (59) F 27.01.1944 Bxl,Ess,Kreu,Ra,MaR * 22.04.1945 Mauthausen"* Libérée par la Croix-Rouge ; ""NN"""

Décédée le 18 août 1955 - OLLIERGUES,63, à l'âge de 57 ans
originaire de Bavay, résistante, déportée, membre du conseil de gérance de « LaVoix du Nord », ancienne tenancière du Café de la Mairie à Mons-en-Baroeul

Laurent Laloup le vendredi 03 avril 2020 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 05 mai 2021

 

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