| | | | | Une Française Libre parmi 62961 | | | Christiane Cavelier de Cuverville épouse Rème | |
Naissance : 23 octobre 1923 - Bonn, Allemagne
Activité antérieure : étudiant / scolaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en juin 1943
Affectation principale : Résistance intérieure / Manipule
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P1
Décès à 95 ans - 1er juillet 2019 - Levallois-Perret (92)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 113233
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 10050 |
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2018 ? www.germaine-tillion.org
"Nous avons la profonde tristesse de vous annoncer le décès de notre amie Christiane Rème, résistante, déportée à Ravensbrück, membre fidèle de l’association.
Ses obsèques ont lieu le vendredi 5 juillet à 10h30 en l’église Notre-Dame de la compassion place du Général Kœnig (porte des Ternes) dans le 17ème arrondissement de Paris.
Christiane Cavelier de Cuverville, épouse Rème, est née en 1923. Elève de Sciences-po, après avoir longtemps cherché à contacter un mouvement des résistance elle est entrée sous le nom d’Annik en 1943 dans le réseau de renseignements “Manipule” et dans le CLDR (Ceux de la Résistance), et l’AS, (Armée secrète).
Elle assurait tout le secrétariat, recevait les renseignements, les transmettait au réseau de résistance intérieure, Parsifal, qui assurait la liaison avec Londres et inversement recevait des ordres et des demandes de renseignements transmis aux sous-réseaux « Manipule » et à tout le CLDR.
Elle assurait aussi le service des fausses cartes d’identité, toute la partie propagande, journaux, courriers pour les envois d’armes etc.
Début octobre presque tout le réseau « Manipule » fut arrêté; elle même fut arrêtée le 11 octobre 1943 par la Gestapo “qui a arrêté ma carrière de résistante pour ouvrir celle des interrogatoires “. Elle fut souvent battue au nerf de bœuf, mais jamais la Gestapo n’a su exactement ce qu’elle faisait, et elle fut mise au secret le plus strict à la prison de Fresnes sans même avoir droit aux colis de la Croix-Rouge.
Le 21 janvier 1944 elle quittait la prison de Fresnes pour Compiègne et le 31 janvier était déportée à Ravensbrück avec le convoi des 27 000.
Arrivée le 3 février, elle y resta quinze mois.
Elle fut d’abord ” Verfügbar”, c’est-à -dire « disponible », pour les plus basses corvées. Puis grâce à une camarade alsacienne, une « 27 000 » comme elle, elle a pu être embauchée dans “la colonne de peinture” « ce qui lui a sûrement sauvé la vie », dit-elle.
Le 23 avril 1945 la Croix-Rouge suédoise vint à Ravensbrück chercher 300 Françaises dont elle avait obtenu la libération. Mais le commandant du camp avait gardé 14 otages dont Christiane, espérant sauver sa vie contre la leur.
Le 26 avril 1945 grâce à la demande insistante d’un capitaine suédois, Christiane et les autres otages ont pu aussi sortir vivantes du camp et gagner la Suède parmi le groupe des 300 Françaises. Christiane retrouvera la France en août 1945." Laurent Laloup le jeudi 19 décembre 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution Réponse : 2019 selon l'INSEE
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L'art à Ravensbrück
par HG Laennec
Trois Résistantes dans l'enfer concentrationnaire : Germaine Tillion, Jeannette L'Herminier et Christiane de Cuverville. Dossier collectif réalisé dans le cadre du Concours national de la Résistance et de la Déportation Laurent Laloup le jeudi 19 décembre 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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" Christiane Rème, née Christiane Cavelier de Cuverville le 23 octobre 1923 à Bonn (Allemagne). Pendant la guerre, elle est étudiante à Paris, à l'Institut d'études politiques. Membre du réseau « Manipule », elle est arrêtée le 11 octobre 1943, internée à Fresnes puis déportée à Ravensbrück le 31 janvier 1944 (convoi des 27000). Elle est libérée le 23 avril 1945 par les cars de la Croix-Rouge suédoise.Membre de l'ADIR, elle est élue au Conseil d'administration de l'association par l'Assemblée générale de 1982. Elle y est chargée notamment de la préparation des assemblées générales et assume en outre la trésorerie de l'ADIR pendant deux ans, en 1996-1997.En 1994, l'ADIR ayant décidé d'adhérer au Comité international de Ravensbrück (CIR), Christiane Rème est mandatée par le CA, avec Annette Chalut, pour y représenter l'ADIR, et participe aux assemblées annuelles du CIR jusqu'en 2009." Jacques Ghémard le vendredi 01 mars 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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