Marcel Eugène Girard dit Moreau - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Marcel Eugène Girard dit Moreau



Naissance : 4 mai 1898 - Blaye (33)

Affectation principale : Résistance intérieure / Centurie

Homologué FFc FFi FFL

Décès à 83 ans - 7 octobre 1981 - Caen (14)

Epoux d'Anne Marie Descomps 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 257421


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archives.calvados.fr 

"... Dès son retour, il [Pierre Bouchard] intègre le réseau Hector animé par Robert Guédon. Lorsque le réseau est démantelé, fin 1941, avec un petit groupe de compagnons, il cherche à se rattacher à un mouvement constitué. Dans cette optique, en août 1942, il rencontre à Paris Jacques Lecompte-Boinet, fondateur du mouvement Ceux de la Résistance (CDLR).

Pierre Bouchard est alors chargé d'implanter et de diriger le mouvement en Normandie. Il dirige également le réseau de renseignement Manipule (émanation de CDLR) au niveau de la Normandie. Il a comme adjoint Pierre Comby.

Fin 1942, des pourparlers sont engagés entre l'Organisation civile et militaire (OCM) et Ceux de la Résistance en vue d'une fusion les deux mouvements. Celle-ci sera effective en février 1943 avec la constitution d'un état-major mixte dirigé par Marcel Girard alias Moreau au niveau de la région M (Eure, Calvados, Manche, Orne, Seine-Inférieure, Sarthe) et dont Pierre Bouchard est le chef d'état-major.

Pierre Bouchard est également l'adjoint d'Eugène Meslin, chef de la région M1 (Eure, Calvados, Manche). ..."

GR 16 P 413353 | MESLIN (Eugène Emile Marie) | 1890-05-21 | Le Horps | Mayenne | FRANCE | FFc FFi

Laurent Laloup le lundi 16 octobre 2023 - Demander un contact

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Réponse :

Photo légendée " Pierre Bouchard, s. d., AD14, 6J/7"


PARU LE 22 JUIN 2014 DANS LE JOURNAL L'EST RÉPUBLICAIN.

Les incroyables histoires de Meurthe et Moselle

Il vole la carte du Mur de l’Atlantique LE DÉBARQUEMENT DES T R OUP E S a l l i é e s e n juin 1944 n’aurait sans doute jamais pu avoir lieu sans le concours précieux d’un Nancéien plein de sang froid. Son nom :René DUCHEZ

. Et comme le confiera à la Libération le colonel Omar Bradley au colonel Rémy, qui racontera cet acte de bravoure dans un numéro spécial du magazine « Histoire pour tous » de 1978, ses « renseignements d’une précision étonnante ont été largement mis à contribution par l’état major de l’opération et ont conduit au choix du débarquement du 6 juin 1944 en Normandie ».

Qui était René DUCHEZ ? Un simple peintre en bâtiment. Né à Nancy en 1903, il s’était installé à Caen avec sa famille. En 1939, il y épousa Odette TIRARD qui lui donna deux enfants : Jacques et Monique. En Normandie, René DUCHEZ menait une paisible existence jusqu’à ce jour de 1942 où il vola un document « streng geheim», c’est à dire« ultra secret» à l’Occupant. Il s’agissait ni plus ni moins de la carte du Mur de l’Atlantique. Ce Mur est le système de fortification construit par le troisième Reich. Il était destiné à empêcher toute invasion du contient par les Alliés depuis la Grande Bretagne. Il s’étendait de la frontière franco espagnole, au Pays basque, jusqu’au nord de la Norvège. La Résistance et les services secrets des forces alliés cherchaient à tout prix, on le devine, à récupérer ce plan pour en connaître les failles. Et par un improbable concours de circonstances, c’est le Nancéien René Duchez qui y est parvenu. « Du sang froid, toujours du sang froid» Le colonel Rémy raconte comment, en avril 1942, il lui est présenté à Paris un dénommé Marcel Girard, de Caen, ancien commandant d’une batterie d’artillerie et blessé à Dunkerque en 40. Il travaillait pour la société des Ciments Français. « Tiens !lui dis je,c’est intéressant… Je suppose que votre carnet de commandes va être bien garni ? », le questionna le colonel. « Pourquoi ? », répondit Girard. « On ne prépare pas la construction du Mur dans votre coin », enchérit Rémy. Girard acquiesça. De retour à Caen, au Café des Touristes, qui lui servait de « boîte aux lettres », Girard, au cours d’une partie de dominos prétexte, évoque le Mur de l’Atlantique avec deux résistants locaux. René Duchez écoute la conversation d’une oreille indiscrète et au moment où il entend le mot mur, « l’oeil de Duchez s’alluma », rapporta encore le colonel Rémy. Il venait de se souvenir d’une affichette placardée à la mairie et qui portait adjudication de la pose de papiers peints dans deux pièces d’un immeuble occupé par l’unité allemande en charge de la construction du mur. Au culot, le lendemain, René Duchez, dont la devise était « Du sang froid,toujours du sang froid », se rend devant le bâtiment pour proposer ses services. L’appel d’offres est clos depuis la veille. Il insiste malgré les remontrances et les bousculades des soldats allemands qui refusent de le laisser entrer. Son insistance finit par payer et le voilà conduit dans le bureau du chef, le « Bauleitter Schnedderer ». Suspicieux, le gradé refuse, puis cède face à l‘aplomb du peintre. Le lendemain matin, le vendredi 8 mai 1942, à 10 h Duchez se représente devant le Bauleiter. Au milieu de leur discussion, un sous officier frappe à la porte, entre dans le bureau et dépose un dossier sur une pile. Tous les documents sont la copie d’un plan où est écrit dessus« streng geheim ». Schnedderer se saisit du document, se dirige vers la fenêtre, le déplie pour l’examiner par transparence. Duchez reconnaît le tracé de la côte normande. Profitant que son interlocuteur lui tourne le dos pour s’adresser à ses secrétaires installés dans une salle voisine, le peintre en prend un exemplaire qu’il cache derrière son dos pour le dissimuler entre un miroir et un mur. Il comptait le récupérer plus tard. Mais la disparition du document avait agacé les soldats Allemands. Le commandant Schnedderer fut muté pour être remplacé par un dénommé Keller. Ce dernier ne voulait pas que Duchez retapisse son bureau. Mais une nouvelle fois, le sang froid du Nancéien fit mouche. Le 13 mai 1942, il parvint enfin à retirer les plans des fortifications allemandes de la côte normande entre Cherbourg et Honfleur de leur cachette pour les transmettre au colonel Rémy, lequel les conduit en GrandeBretagne.

Bourvil l’incarnera au cinéma Et L’histoire de René Duchez a semble t’il inspiré plus d’un réalisateur. Marcel Camus retrace ce haut fait de résistance dans son film « Le Mur de l’Atlantique ». Bourvil y interprète le rôle de René Duchez. Un personnage caricaturé, pour les besoins du film. À la libération, il prendra part à la réorganisation des pouvoirs publics en tant que président du Comité de libération de Caen et vice président du Comité départemental de libération. Croix de guerre étoile de vermeil, médaille de la résistance avec rosette, médaille « of freedom » américaine, certificat de la reconnaissance britannique, médaille de la résistance polonaise en France, René Duchez meurt prématurément en 1948. Si Caen a honoré sa mémoire en lui dédiant une rue, ce n’est pas encore le cas de Nancy, au grand regret des gardiens de sa mémoire."

Laurent Laloup le lundi 09 décembre 2019 - Demander un contact

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AD47  Vue 69/330
Marié à Eugene Marcel GIRARD
DCD le 12 02 83 à St Ouen (Seine St Denis)

Le Moniteur du Calvados 1920/03/10 

Laurent Laloup le lundi 15 juillet 2019 - Demander un contact

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Si je meurs, venge-moi : mémoires d'un agent de la Résistance
De Daniel Bouchet

Laurent Laloup le dimanche 19 mai 2019 - Demander un contact

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Marcel GIRARD (1898-1981)

" Fils d'un vétérinaire de Caen, ancien élève du lycée Malherbe, Marcel Girard a longtemps dirigé l'usine des Ciments français de Mondeville. Muté peu avant la guerre au siège social de cette société, à Paris, il y exerçait d'importantes responsabilités commerciales, chargé notamment de la prospection et des ventes dans tous les départements de l'Ouest.

Engagé volontaire pendant la Première Guerre mondiale, il prend part également aux combats de 1940. Blessé près de Dunkerque, il revient à la vie civile, mais n'accepte pas la défaite et ne tarde pas à entrer dans la Résistance au sein de l'Armée des Volontaires.

En avril 1942, il prend contact à Paris, avec Marcel Berthelot, l'un des dirigeants de l'OCM, qui le présente à son chef, le colonel Touny , en même temps qu'au responsable de la Confrérie Notre-Dame, Gilbert Renault alias le colonel" Rémy " . En raison de sa parfaite connaissance de la région. Marcel Girard , qui agira désormais sous les pseudonymes de" Moreau" ou " Malherbe ", reçoit la mission d'implanter l'OCM en Normandie, en doublant le mouvement d'un réseau. Centurie, chargé de transmettre les renseignements recueillis vers Londres, par l'intermédiaire de" Rémy".

Organisateur méthodique et infatigable, Marcel Girard se met sans retard à la tâche. Il contacte d'abord ses anciens camarades de l'Armée des Volontaires, tels René Duchez , Robert Thomas, Léonard Gille ... Pour compléter l'encadrement, Marcel Girard fait jouer ses divers réseaux de connaissances ou de sociabilité. Il utilise ainsi son appartenance au Parti radical et à la Franc-maçonnerie pour recruter, parmi d'autres, l'instituteur Charles Louvigny, limogé par Vichy; le marchand de cycles Maurice Himbert ; le maire de Louvigny, Jules Hollier-Larousse .... Mais il s'adresse aussi à des hommes rencontrés dans l'exercice de sa profession, comme l'ingénieur en chef du port de Caen, Eugène Meslin , qui deviendra l'un de ses plus proches collaborateurs. Il attire dans les rangs de l'OCM d'anciens clients, tels l'entrepreneur de travaux publics Joseph Torrès (46 ans en 1940 - Organisation : OCM - Domicile : Caen), Paul Lemoigne, directeur des établissements Allainguillaume (négociant-armateur de charbon et de bois), William Faure, directeur commercial des Docks Fouquet, ainsi qu'un représentant de commerce de la même maison, Gilbert Michel. La plupart de ces hommes vont être appelés à faire partie de l'état-major régional de l'OCM.

La compétence et l'activité de Marcel Girard lui valent, à l'automne 1943, d'être désigné comme responsable de la région M de l'Armée secrète, fonction qu'il conserve à la tête des FFI constituées en février 1944. Le colonel Girard "Moreau" est alors le chef de la Résistance de 14 départements de l'Ouest de la France. Activement recherché par la Gestapo en mars 1944, il doit quitter Paris et se réfugier dans un maquis du Cher, confiant la région "M" à l'un de ses adjoints Pierre Harivel .

Quelques jours avant le Débarquement, Marcel Girard devient l'adjoint du chef militaire de l'OCM, Jacques Piette ("Personne").

Après la guerre, délaissant les honneurs personnels, il consacre son énergie à faire reconnaître les droits de ceux qui avaient servi sous ses ordres.

Sources:

Archives de Jean Quellien"

Laurent Laloup le mardi 19 février 2019 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 16 octobre 2023

 

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