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" Si une bonne partie du personnel du musée a quitté Paris – soit mobilisé dès septembre 1939, soit pris dans le flot des réfugiés ayant fui l'avancée allemande – Yvonne Oddon, la bibliothécaire, était restée à Paris, et s'était installée dans le musée même. Dès le mois de juin elle agit, d'une part en diffusant l'information qu'elle obtient de ses relations à l'ambassade des États-Unis (brillante élève de l'école américaine de bibliothécaires, elle avait conservé des relations avec plusieurs agents de l'ambassade, dont José Meyer, lui aussi bibliothécaire, et Penelope Royall), et d'autre part avec Lucie Boutillier du Retail, avec qui elle participe à l'aide aux prisonniers évadés (l'appartement de Lucie Boutillier du Retail comportait une fenêtre de rez-de-chaussée qui pouvait opportunément rester ouverte).
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Ils sont rejoints par l'ethnologue Germaine Tillion et sa mère Émilie Tillion ; par Agnès Humbert du musée des Arts et Traditions populaires ; par Georges Friedman, sociologue installé en zone libre ; par Denise Allègre, aussi bibliothécaire du musée de l'Homme ; par Paule Decrombecque, bibliothécaire à l'université de Paris ; par Armand Boutillier du Rétail, conservateur au centre de documentation rattaché à la Bibliothèque nationale époux de Lucie ; par Raymond Burgard, René Iché, Claude Aveline, Marcel Abraham, Jean Cassou, Pierre Brossolette, René-Yves Creston, Geneviève de Gaulle..." Jacques Ghémard le vendredi 30 novembre 2018 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |