Abel Léon Léonce Verdier né Aegerter - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Abel Léon Léonce Verdier né Aegerter



Naissance : 15 mars 1901 - Lille (59)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en novembre 1942

Affectation principale : Résistance intérieure / Marco Polo

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P1

Décès à 90 ans - 3 avril 1991 - Paris 7e

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 589046

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 51435

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Abel Léon Léonce Verdier né Aegerter - son Livre ouvert !
 

Nom : VERDIER
Prénom : Leonce Abel
Genre : M
Jour naissance : 15
Mois naissance : 3
Année naissance : 1901
Code insee naissance : 59350
Lieu naissance : Lille
Pays naissance : FRANCE
Jour décès : 3
Mois décès : 4
Année décès : 1991
Code insee décès : 75107
Lieu décès : Paris 7e Arrondissement
Pays décès : FRANCE
Numéro acte : 00266
Relevé effectué par : Insee

Léonce Abel VERDIERAEGERTER)
Né le 15 mars 1901 - Lille, 59000, Nord, Nord-Pas-de-Calais, FRANCE
Décédé le 3 avril 1991 - 7ème - Paris, 75000, Paris, Île-de-France, FRANCE, à l'âge de 90 ans
Ambassadeur de France

La politique nazie de la jeunesse au regard des diplomates français en Allemagne (1924-1939)
Millet Alexandre 2015-2016 Master Recherche Histoire
Sous la direction de M. Yves Denéchère

Laurent Laloup le dimanche 31 mars 2024 - Demander un contact

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"... En dernier lieu, l’ouvrage permet d’appréhender le phénomène d’individualisation du statut que consacre la convention de Genève en 1951 (voir notamment l’article de J. Guedj). Mais, à notre sens, la pépite de cet ouvrage se trouve dans l’article de Dzovinar Kévonian sur le traitement des réfugiés sous Vichy. Cette question était jusqu’ici peu défrichée. Si on savait que le gouvernement de l’État français avait suspendu les accords assurant la protection des réfugiés et fermé les offices et bureaux de la SDN pour les remplacer par un Bureau chargé des intérêts des apatrides (BCIA), placé auprès du service des étrangers du ministère des Affaires étrangères en 1942, on pouvait penser, à la lecture de la Tyrannie du national de G. Noiriel (p. 212) que ce bureau était essentiellement collaborationniste. Or, D. Kévonian montre qu’à la tête de ce service, Abel Verdier organise, avec un certain nombre de consuls à la retraite, la nationalisation du système de protection (qui était déjà en cours dans les années 1930, voir la contribution de F. Caestecker) et la transformation du timbre Nansen en une taxe nationale en 1942. Or, notamment grâce à des liens avec la Résistance et à Marcel Paon, ancien représentant de l’OIR, le BCIA assure une forme de protection de réfugiés, confirmant les « décalages entre les intentions idéologiques de Vichy et ses applications sur le terrain, qui dépendent des contextes micro-locaux », comme le montre C. Zalc pour les dénaturalisations sous Vichy (Dénaturalisés, Paris 2016). Sa contribution est utilement complétée par un article de J.-M. Dreyfus sur la délivrance par l’OFPRA de certificats d’apatridies pour les victimes du nazisme, un exposé sur les archives du ministère des Affaires étrangères sous Vichy par P. Even, et plusieurs annexes. ..."

Laurent Laloup le mercredi 13 mars 2019 - Demander un contact

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"... En France, Zdrojewski prend contact avec l'organisation clandestine du général Kleeberg, chef de l'organisation militaire, et se met à son service. Le colonel Jaklicz, adjoint du général Kleeberg, lui confie la direction des militaires polonais internés dans la région de Lyon. Sous cette couverture, il s'emploie à organiser une résistance dans les domaines de l'évacuation et de la réception de parachutages. Pour cela, il milite aussi dans le réseau polonais Nurmi du SOE britannique. Durant cette période de clandestinité, il noue des contacts fructueux avec de nombreux officiers de l'armée d'armistice : Henri Frenay, le commandant Lassalle, le capitaine de gendarmerie Flouquet et Abel Verdier, directeur du département consulaire au ministère des Affaires étrangères de Vichy. Après la chute du réseau Nurmi, Zdrojewski est compromis, puis arrêté à son tour le 8 août 1942, par la police de Vichy à Lyon. Mais il est assez rapidement remis en liberté grâce à la complicité de nombreux amis militaires, dont notamment le capitaine de gendarmerie Flouquet. Totalement " brûlé ", il décide alors de gagner l'Angleterre, et passe en Espagne. Mais il est arrêté à Figeras le 22 novembre 1942 et est interné au camp de Miranda de Ebro. Au bout de trois mois, il réussit à s'évader, puis à gagner Gibraltar, puis Londres, où il arrive en mars 1943..."

Diplomates et juristes face à la question de la protection des réfugiés en France. Du Bureau chargé des intérêts des apatrides de Vichy à la mise en place de l’Ofpra (1942-1955)
Dzovinar Kévonian
« Marcel Paon explique que la création du BCIA par le Service des étrangers des Affaires étrangères, le 15 janvier 1942 s’est faite sur le modèle du précédent polonais, c’est-à-dire pour sauvegarder l’existence des offices sous une forme « nationalisée » afin d’éviter leur disparition exigée par les Allemands et de les soustraire à leurs projets d’instrumentalisation dans le contexte de l’offensive contre l’URSS. Le procédé choisi va donc consister à dénoncer officiellement l’accord franco-belge du 30 juin 1928, ce qui justifie la prise en charge directe par le MAE de la gestion des questions administratives et juridiques relevant jusque-là des offices nationaux et de la délégation. L’homme qui est derrière cette opération est en réalité Abel Léonce Verdier (1901- 1991), docteur en droit et diplômé de l’École des sciences politiques, ancien consul de France à Sarrebruck, directeur du département consulaire au MAE, qui dirige alors le Service des étrangers30. On sait qu’il est en relations avec le général Zdrojewski, chef militaire de la résistance polonaise en France et plusieurs réseaux de résistance. À la Libération, Abel Verdier devient délégué du Conseil national de la résistance au MAE. Il est fait officier de la Légion d’honneur pour services militaires extraordinaires, est décoré de la Croix de guerre 1939-1945 avec palmes et médaille de la Résistance avec rosette31. La lecture du mémoire de proposition pour médaille de la Résistance permet de mieux comprendre l’action d’Abel Verdier pendant l’Occupation et le régime de Vichy. Son activité résistante commence à l’automne 1940, époque à laquelle il aide les dirigeants belges réfugiés en France à faire passer leurs compatriotes en Espagne. Il fait de même pour plus de 2000 militaires belges, hollandais, tchèques, yougoslaves, grecs et polonais qui quittent la France pour être incorporés dans les Forces libres en Angleterre ou en Afrique du Nord. Il assure dans le même temps le regroupement des étrangers qui n’ont pu quitter la France dans la 13e région militaire en vue de la libération du territoire et intervient pour faire libérer des camps d’internement des « centaines de patriotes ». On peut évidemment mettre en relation cette activité clandestine et l’organisation du réseau du BCIA dans l’ensemble de la zone Sud, notamment le maillage des centres d’accueil polonais évoqués précédemment. Les archives du service historique de la Défense permettent de préciser son appartenance aux forces françaises combattantes, au réseau de résistance Marco Polo créé sous les ordres du Bureau central de renseignement et d’action de la France libre de Londres en 1942 (futur BCRA). Son dossier personnel montre l’ensemble de ces actions d’exfiltration, d’attributions de papiers ou certificats d’identité et de documents « d’aryanité », d’intervention pour libérer telle ou telle personne internée, au point que son renvoi est demandé par l’ambassade d’Allemagne à l’automne 1943 »

Laurent Laloup le mercredi 13 mars 2019 - Demander un contact

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Léonce Abel Verdier

Birthdate: March 15, 1901
Birthplace: Lille, France
Death: April 03, 1991 (90) Paris, France
Place of Burial: Paris, France

Immediate Family:
Son of Paul Verdier and Sophie Verdier
Husband of Suzanne Madeleine Verdier
Father of Private User; Patrick Verdier; Private and Marc Paul Laurent Verdier
Brother of Laurence Verdier
Half brother of Édouard Gastinger, dit Verdier

Occupation: Diplomat

Laurent Laloup le mercredi 13 mars 2019 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 31 mars 2024

 

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