Marcel Emile Armand Baufrère - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Marcel Emile Armand Baufrère



Naissance : 28 juin 1914 - Paris 14e ou 19e

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en octobre 1940

Affectation principale : Résistance intérieure / Velite Thermopyles

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P1

Décès à 83 ans - 1er juin 1998 - La Teste-de-Buch (33)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 39429

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 3870

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Marcel Emile Armand Baufrère - son Livre ouvert !
 

Kidnapping : entre l'Élysée et Saint-Caradec: «Roman» De Gabriel Enkiri

GR 16 P 323368| KRASUCKI ( Hénoch Henri )| 1924-09-02| Wolomin|| POLOGNE| FFi DIR



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Laurent Laloup le vendredi 25 octobre 2019 - Demander un contact

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Un parcours d'historien: Souvenirs 1915-1995 De Pierre Goubert



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Laurent Laloup le vendredi 25 octobre 2019 - Demander un contact

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chsprod.hypotheses.org 

Laloup Laurent le samedi 24 mars 2018 - Demander un contact

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Déportation de Marcelle ALIX :

27035 ALLIX Marcelle F 11/04/1921 Cherbourg (50) F Ra,Lei,Schn R 20/04/1945

Laloup Laurent le samedi 24 mars 2018 - Demander un contact

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Une 2e date de décès

Marcel Baufrère G résident du block 39 de Buchenwald, sous le nom de Ferdinand-Leslin ; matricule 41741 Décembre 1944

Parcours de Marcel Beaufrère et Odette Allix/Baufrère

Marcel Baufrère (militant trotskiste depuis 1936) et Odette Allix (militante trotskiste depuis 1939), s’engagèrent dans la clandestinité dès le début de la guerre. Ils prirent l’identité de « Lestin » et se rendirent à Bordeaux où ils participèrent à l’activité des trotskistes de cette région pendant près d’un an. En septembre 1943, le bureau politique du P.O.I. chargea Marcel Baufrère de réorganiser la région bretonne et d’en prendre la direction. Il se rendit vers la fin de septembre à Brest (Finistère) pour suivre plus particulièrement le « travail allemand » entrepris dans cette ville. Des cellules d’opposants révolutionnaires au nazisme y avaient été constituées dans l’armée allemande par les militants trotskistes. La Gestapo était en éveil et le 7 octobre 1943, Odette et Ferdinand « Lestin » furent attirés dans une souricière (pour plus de détails sur le « travail allemand » et l’arrestation, lire la conférence d’Erwan Le Bris). Comme témoigne Martine Berthomé, fille de Eliane et Henri Berthomé, Odette Baufrère travaillait en 1943, à Quimper, aux Impôts, dans le même bureau que le père des Berthomé. La mère des Berthomé, modiste, demanda alors à une employée d’aller avertir le père des Berthomé “de le dire bien fort…”. Odette put échapper à la rafle.

Mais Marcel fut arrêté avec une quinzaine de camarades bretons, notamment Robert Cruau, tué le jour même. Transitant avec ses camarades par le camp de Royalieu, Marcel Baufrère prit le chemin de Buchenwald le 21 janvier 1944, sous le nom de Ferdinand Lestin (matricule 41741) et en revint le 29 avril 1945. À Buchenwald, les communistes qui soupçonnaient Ferdinand Lestin d’être trotskyste, l’avaient abandonné à son sort. Il échappa au block des cobayes grâce à l’action de militants trotskystes allemands et autrichiens et à des membres allemands du SAP et du KDP qui parvinrent à le sauver de justesse et le prirent sous leur protection. Il créa une cellule trotskyste internationale, qui publia à la libération du camp la « Déclaration des communistes internationalistes de Buchenwald » (20 avril 1945). (cf Le Maitron).

Odette et Marcel Baufrère furent après guerre tout deux journalistes à l’AFP. Marcel Baufrère est mort le 26 janvier 1999, Odette Baufrère est décédée le 8 mai 2012.

Laloup Laurent le samedi 24 mars 2018 - Demander un contact

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Numéro 63 (août 1998) - Marxists Internet Archive
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Baufrère, Marcel dit Danjou, Lestin, Liber, Marceau, Yvain (1914-1998)
Marcel Baufrère était né à Paris le 28 juin 1914. Il y est mort le 1er juin 1998. Il était né de parents pauvres et fut orphelin de guerre en 1916. Il fut alors soutenu matériellement et moralement par son grand-père. Boursier, il passa le brevet élémentaire avant de commencer à travailler comme manœuvre, employé de banque, puis postier et, tout en sympathisant avec le PC, il adhéra aux JS à Saumur où il n’y avait ni PC ni JC. Il y rencontra au tournant des années vingt le vétéran Louis Bouët, dirigeant de la Fédération unitaire de l’Enseignement, qui avait rompu avec le PC au cours du développement du stalinisme. Il subit fortement son influence, qui le conduisit indirectement au trotskysme, à l’égard duquel le vieux militant était pourtant réservé. La bibliothèque de Louis Bouët fut l’outil décisif du choix de vie de Marcel Baufrère.
Il rejoignit le Groupe bolchevik-léniniste à l’intérieur de la SFIO en 34-35, mais y resta après son exclusion ; en octobre 1936, il démissionna publiquement des JS et du parti socialiste et rejoignit les JSR et le POI, entraînant avec lui les deux tiers des Jeunesses socialistes de Saumur. Il fut très actif contre les procès de Moscou. Venu à Paris où il travaillait comme postier à la recette principale, il fit partie de la direction, bureau politique de la JSR et comité central du POI., et devint en décembre 1938 le gérant de Révolution, ce qui lui valut des poursuites judiciaires. En mai-juin 1939, comme ses camarades de parti, il rejoignit à contre-cœur le PSOP (Parti socialiste ouvrier et paysan) de Marceau Pivert. Il fut inculpé d’« atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat » pour un article sur le Maroc, arrêté, révoqué des PTT, et condamné à un an de prison. Libéré le 28 juin 1940, il fut l’un de ceux qui réorganisèrent l’organisation trotskyste à partir du POI, d’abord à Paris, puis à Bordeaux, enfin en Bretagne où il dirigea le travail de fraternisation en direction des soldats allemands.
Arrêté, sévèrement torturé, déporté en janvier 1944 à Buchenwald où il dut son salut à des militants allemands, libéré en avril 1945, il participa à l’élaboration de la Déclaration des communistes internationalistes de Buchenwald, du 20 avril 1945. A sa libération en 1945, il fit partie de la direction du PCI et se révéla un exceptionnel orateur. Il rompit en 1948, dans l’affaire du RDR, mais conserva idées et amitiés. Démissionnaire de la CGT en 1952, il passa à la CGT-FO. Pendant trente-trois ans, il fut chef des informations sociales à l’AFP, un grand professionnel et un excellent camarade.

Laloup Laurent le samedi 24 mars 2018 - Demander un contact

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l'ennemi interieur - NPA 49
PDFnpa49.free.fr › IMG › pdf › Les_inscrits...

L’ENNEMI INTERIEUR
Les inscrits au Carnet B en Maine-et-Loire dans les années 30
Par Frédéric DABOUIS

" Marcel BAUFRERE (orthographié de façon incorrecte Beaufrère), né le 28 juin 1914 à Paris (19e), employé des PTT, présenté comme « objecteur de conscience, propagandiste de la IVe Internationale ». En fait, à l’époque, Marcel Baufrère était sur le point de quitter Saumur pour Paris où il prendra des responsabilités au POI, comme membre du Comité central. Il sera incarcéré le 28 août 1939 pour un article paru dans Révolution, l’organe des JSR, condamné à un an de prison et au passage révoqué des PTT. Libéré en juin 1940, il participa à la réorganisation du POI clandestin, et notamment au « travail allemand » (une tentative de regroupements de soldats allemands antinazis) à Brest. Arrêté dans cette ville avec sa femme par la Gestapo en octobre 1943, il fut déporté sous un nom d’emprunt en janvier 1944 à Buchenwald, où il créa une cellule trotskyste internationale. Celle-ci publia à la libération du camp, le 20 avril 1945, la « Déclaration des communistes internationalistes de Buchenwald»."

Laloup Laurent le samedi 24 mars 2018 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 25 octobre 2019

 

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