Claude Francis Boeuf - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Claude Francis Boeuf



Naissance : 16 juin 1915 - Cotonou, Dahomey (Benin)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en mars 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / CND Castille

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 36 ans - 9 février 1952 - Addis Abeba, Éthiopie.

Epoux de Jacqueline Caugy 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 232966

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 19604


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"... Une douzaine d'hommes a pour mission de jeter le trouble chez les Allemands en attaquant l'un des radars d'Ouessant et en enlevant deux des leurs. Un dossier préparatoire de plus de soixante pages et d'une centaine de clichés est monté afin de préparer l'opération : les services secrets britanniques ont bénéficié notamment de l'aide de Claude Francis-Boeuf, un jeune résistant, étudiant en océanographie, venu sur l'île en juillet 43 pour prélever des sédiments. Le compte rendu du déroulement du raid n'a pu être retrouvé mais l'historique de la 29 e DI US révèle qu'«après avoir été mis à l'eau derrière l'îlot Keller, des doris ont atteint le rivage (en baie de Béninou ?). Les occupants ont ensuite progressé vers la terre puis pénétré dans l'enceinte du radar après avoir cisaillé les barbelés». Ils y auraient détruit le pignon d'une baraque de contrôle ainsi qu'un mât technique, attaqué à la grenade et mitraillé les occupants, avant de repartir. .. sans faire de prisonnier. ..."

www.letelegramme.fr 

Laurent Laloup le mercredi 18 décembre 2019 - Demander un contact

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Titre : Yves Darriet et Claude Francis-Boeuf. Intermède : [Ecrit à Buchenwald.] / Préface de René Lalou
Alphabet du titre : latin
Auteur(s) :
Darriet, Yves. Auteur
Francis-Boeuf, Claude. Auteur
Lalou, René (1889-1960). Préface
Date(s) : 1946
Langue(s) : français
Pays : France
Editeur(s) : Paris : J. Susse (Impr. Alpha), 1946
Description : 184 p. : couv. ill. ; In-16 (185 x 120)
Origine de la notice : BNF

Composé à quatre mains par Yves Darriet et Claude Francis-Boeuf avec comme objectif de préserver leur "fonction d'homme-pensant", ce récit a été rédigé de façon clandestine durant leur déportation au camp de Buchenwald. Dur, d'une grande crudité et exempt de toute forme de sensibilité, cet écrit dresse un constat quasi clinique des conditions d'existence et de la psychologie des déportés de Buchenwald. Tout débute en prison avec cette terrible confrontation à "la méditation, la solitude, l'angoisse d'être seul pour toujours" que les rares élans d'optimisme ne parviennent pas à effacer. La crainte de parler sous la torture et de dénoncer les "copains" est également très prégnante. Heureusement, les résistants échangent entre eux des nouvelles et tissent rapidement des liens forts. Certains tombent toutefois dans un état de démence que rien ni personne ne peut enrayer.
C'est ensuite le voyage vers le camp qui s'effectue dans des conditions atroces, à 120 par wagon, les corps serrés les uns contre les autres dans un état d’extrême nervosité, avec cette soif qui devient vite une torture obsédante. Et la folie, qui rôde encore. L'arrivée au camp en janvier 1944 plonge ces hommes dans une profonde stupeur. Après avoir été tondus et passés à la désinfection, ils ne parviennent pas à se reconnaître. Installés au petit camp, les auteurs découvrent l'univers concentrationnaire avec ses lois aberrantes, le rythme effréné des journées de travail, les appels interminables, les maladies, la fatigue et la faim, la violence et le désespoir. Pour ne rien arranger, l'ensemble des déportés étrangers partagent une "fausse et triste opinion" des Français. La survie exige l'acceptation d'un bouleversement total des repères induisant un renoncement à sa personnalité propre et un abrutissement général de la pensée. En l'espace de quelques semaines, le déporté devient ainsi insensible au sort d'autrui et préfère désormais manger une providentielle tartine de pain plutôt que d'assister un camarade au cours de son agonie. La pudeur appartient elle aussi au passé. Dans ces conditions, les rêves d'évasion naissent pour disparaître aussitôt. Tout ce qui compte est cette litanie lancinante : "ne pas crever". Les difficultés sont accentuées lorsque certains déportés apprennent par le biais d'un rare courrier que leur femme les trompe ou que leur famille pense que Buchenwald est "un centre de villégiature" et exige de l'argent en échange de colis de nourriture. Heureusement la solidarité existe, les hommes partagent par exemple une cigarette et, en dépit de la mauvaise image accolée aux Français, certains déportés étrangers se révèlent bienveillants avec eux. Les rêves aussi sont là qui permettent de tenir : alcool, nourriture et feux de cheminée.
A la fin du mois d’août 1944, lorsque des centaines de Français arrivent à Buchenwald, les auteurs réalisent combien ils sont devenus de vrais concentrationnaires tant est grande l'incompréhension des nouveaux venus face aux règles régissant leur nouvel univers. Lorsqu'à la fin de l’année parviennent en masse des juifs en provenance d'Auschwitz, le petit camp devient un immense mouroir. Chaque jour, au block 61, des centaines de déportés sont assassinés par le biais de piqûres d'essence administrées dans le coeur. Et pourtant, à l'aide de moyens dérisoires, plusieurs médecins français oeuvrent avec abnégation et humanisme pour sauver leurs camarades de toutes origines.
Ce récit s'achève par un appel au "silence" et à l'oubli, conditions nécessaires pour reprendre "bien sagement le travail là où on l'avait laissé" avant le camp.

Laurent Laloup le samedi 23 septembre 2017 - Demander un contact

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Réponse :

Yves Darriet 


Déporté 

Laurent Laloup le samedi 23 septembre 2017 - Demander un contact

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"... Cette mission se trouve relatée dans le livre d'Haroun Tazieff "L'eau et le feu" ainsi que dans le concours médical n°18 du 2 mai 1953 relatif au doctorat du docteur Nivelleau.

La mission durera jusqu'au 5 février 1952, date à laquelle surviendra le dramatique accident d'avion qui coûtera la vie à Claude-Francis Boeuf (l'avion qui le conduisait vers la Calypso percute une montagne en Abyssinie) et a Mdme Jacqueline Zang sur la route du retour. ..."

www.passion-calypso.com 

Laurent Laloup le samedi 23 septembre 2017 - Demander un contact

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" Claude Francis-Boeuf (1915-1952)

Pays : France
Langue : français
Sexe : masculin
Naissance : Cotonou (Dahomey), 16-06-1915
Mort : 09-02-1952
Note :
Océanographe. - Directeur-adjoint de l'École pratique des hautes études. - Chargé de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). - A collaboré aux "Annales de l'Institut océanographique"
Domaines : Sciences de la Terre"

Jacques Ghémard le samedi 23 septembre 2017 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 18 décembre 2019

 

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