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| Claude Marie Paul Jolly | |
Naissance : 20 novembre 1923 - Fontenay-le-Comte (85)
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en janvier 1943
Affectation principale : Résistance intérieure / Action
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2
Décès à 93 ans - 10 janvier 2017 -
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 310527
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 26237 |
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Claude Marie Paul Jolly - son Livre ouvert ! Ca a l'air d'etre la même personne sur les photos Proche de Claude Lebey disparu dans la nuit du 10 au 11 janvier, le chef Michel Guérard (Les Prés d’Eugénie – Michel Guérard) revient sur ce personnage qui a marqué la gastronomie française du siècle dernier.
« J’ai rencontré Monsieur Claude Jolly, Lebey était son nom d’écrivain de la cuisine, à la fin des années 70 lorsque j’avais le restaurant Le Pot au Feu à Asnières (Hauts-de-Seine). C’était un homme très intéressé par la table, très gastronome. Je crois qu’il aimait ce que je faisais, il y emmenait d’ailleurs souvent le Club des Cent dont il était membre. A l’époque, il était directeur d’un groupe de textile dans le Nord.
Il avait mis en place une émission de télévision avec Jean Ferniot qui s’appelait la Grande Cocotte. Paul Bocuse, Troisgros et Roger Vergé en ont fait partie avant que je n’y officie seul. Cela a duré un moment, jusqu’à au début des années 80. Quand je suis parti à Eugénie-les-Bains (Landes), il est venu me voir bien sûr, plusieurs fois, ce fut d’ailleurs l’occasion de monter ensemble des épiceries de luxe baptisées Comptoirs Gourmands et financées par le groupe qu’il gérait. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés avec cette enseigne place de la Madeleine puis à Lyon et à New York. Aux Etats-Unis, nous avons fait des choses ensemble avec les grands magasins Bloomingdale’s. Nous avons également passé un contrat avec un groupe américain pour lancer des chocolats « Michel Guérard » qui étaient less sugar et less cream.
Il était une sorte d’agent de chefs : il s’est occupé d’Alain Senderens et peut-être d’un ou deux autres. Il avait aussi repris la rubrique de Jean Ferniot à l’Express. C’était un bon journaliste, assez droit. Il percevait bien la cuisine, son évolution même s’il avait ses goûts. La gastronomie, c’était sa passion. Il goûtait très très bien et cuisinotait un peu. En revanche, son épouse Martine était une cuisinière remarquable. Nous nous sommes fréquentés pas mal de temps. On est même partis en vacances ensemble, dans plusieurs pays. En 1978, il organisa un circuit en Chine, à l’époque, on y rentrait difficilement. C’était un voyage de trois semaines avec Alain Chapel, Senderens, Troisgros, Rémi Krug et nos épouses respectives.
Quelle empreinte laissera-t-il ? C’est une question à laquelle je ne saurais répondre. Il a marqué quelques cuisiniers. Il était d’une grande rigueur, c’était un vrai connaisseur. Il y a des critiques comme Gault & Millau qui laisseront quelque chose parce qu’ils ont inventé un style qui n’existait pas à l’époque. Lui fait partie des critiques tels que Robert Courtine du journal Le Monde.
Il y a cinq mois, j’ai déjeuné avec lui en compagnie de Yannick Alléno chez Ledoyen. Il avait envie de faire un livre qu’il aurait intitulé De Guérard à Alléno. Un ouvrage autour d’une certaine histoire de la cuisine et de la manière de la regarder. »
Propos recueillis par Ezéchiel Zérah
Confirmation Laurent Laloup le jeudi 16 novembre 2017 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Claude Marie Paul Jolly ? Avis de décès
Sylvie Brenot, sa fille, et son mari Henri Brenot,
Marion de Lasteyrie du Saillant, sa petite-fille, et son mari Cyrille de Lasteyrie du Saillant, Vincent Brenot, son petit-fils, et son épouse Chantal Brenot, Cyrus, Jules, Cléo, Aurélien et Louise, ses arrière-petits-enfants,
ont la tristesse de vous faire part du décès de
Claude JOLLY-LEBEY officier de la Légion d'honneur, médaille de la Résistance, engagé volontaire 1942-1945,
survenu le 10 janvier 2017, en sa 94 e année.
Une messe sera célébrée dans l'intimité familiale, le lundi 16 janvier 2017, en la collégiale Notre-Dame-des Anges, à L'Isle-sur-la-Sorgue, en y associant le souvenir de son épouse, Martine Jolly née Angelini, (1923-2001).
Une cérémonie religieuse aura lieu à Paris, en l'église Notre-Dame-de-Grâce- de-Passy, Paris (16 e ), le mercredi 18 janvier, à 19 h 15.
Ni fleurs ni couronnes.
Avis paru le 14 janvier 2017, Vaucluse (84) Laurent Laloup le jeudi 16 novembre 2017 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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