Alix Michelle Marie Marrier d'Unienville - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Alix Michelle Marie Marrier d'Unienville



Naissance : 8 mai 1919 - Ile Maurice

Point de départ vers la France Libre : Grande Bretagne

Engagement dans la France Libre : en ? 1940

Affectation principale : Administration / QG

Homologuée FFC DIR

Décès à 96 ans - 10 novembre 2015 - Versailles (78)

Soeur de France Marrier d'Unienville 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 200736


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Alix Michelle Marie Marrier d'Unienville - son Livre ouvert !
 

histoireithier.blogspot.fr 

Laurent Laloup le vendredi 22 septembre 2017 - Demander un contact

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" 1918. Naissance à Maurice le 8 mai. 1926. Elle quitte Maurice avec sa famille pour la France à l'âge de sept ans. 1940. Sa famille quitte la France pour Londres. Elle écrit des textes d'émissions de radio. Elle est ensuite engagée comme secrétaire au quartier général du bureau du général de Gaulle à Londres. Elle est secrétaire d'Alexandre Parodi, et de l'un de ses adjoints pour la zone nord, Roland Pré (ORONTE). Elle se spécialise dans la production de tracts de propagande destinés à être répandus en France occupée.; 1943. Elle est engagée dans le Special Operations Executive (SOE), section RF, et entreprend l'entraînement spécial.

1944. 31 mars. Avec le nom de guerre « Myrtil », elle est parachutée clandestinement en France en compagnie d'un jeune agent secret, sur le terrain « Dentelle » dans la région de Saint-Aignan (Loir-et-Cher), avec deux valises, l'une contenant des documents et l'autre 40 millions de francs destinés à la Résistance. Elle atterrit dans un arbre, se libère de son parachute avec un couteau et récupère les deux valises. Sur message de confirmation de la BBC « Deux anges viendront faire de la dentelle ce soir », elle est récupérée par des résistants locaux qui, en l'absence du responsable du terrain, ont un peu de mal à récupérer les nombreux conteneurs et colis parachutés avec elle. Elle prend le train pour Paris, sa destination finale. Dans la capitale française, elle est attachée au responsable du délégué de De Gaulle contrôlant la zone nord de la France. Avec le rang de lieutenant, elle est chargée d'organiser des transmissions radio. Elle travaille en étroite collaboration avec la résistance française. Elle accomplit plusieurs missions consistant à recevoir des renseignements d'agents de la résistance et à les transmettre par radio à Londres.

6 juin. C'est le D-day (débarquement en Normandie). Sur une imprudence d'un compagnon de son groupe, elle est arrêtée avec deux camarades, dont Pierre-Henri Teitgen, futur ministre, par le Sicherheitsdienst (SD). Après un long interrogatoire, les agents allemands fouillent son appartement et établissent la preuve de son appartenance à la résistance en découvrant une grosse somme d'argent. Elle est emprisonnée, longuement interrogée par les Allemands et va leur donner de faux renseignements. Son compagnon de lutte arrêté en même temps qu'elle sera torturé à plusieurs reprises. Enfermée à la prison de Fresnes, elle essaie plusieurs fois de s'enfuir sans succès. Puis feignant la folie, elle est enfermée à l'hôpital psychiatrique de Sainte-Anne, puis à la Pitié-Salpêtrière. Ramenée à Fresnes, elle est ensuite renvoyée au fort de Romainville. 15 août. Avec des milliers d'autres, elle est empilée dans les wagons à bestiaux du tristement célèbre « train de la mort » à destination des camps de Buchenwald et de Ravensbrück.
16 août. De temps en temps, le convoi s'arrête et les prisonniers doivent marcher le long de la voie. À Méry-sur-Marne, elle parvient à s'enfuir. Recueillie par des villageois, elle est cachée, secourue et soignée par Monsieur Haous, garde-champêtre, puis par la famille Thouvenot à Saâcy-sur-Marne, chez qui elle reste deux semaines. À la libération, elle est ramenée à Paris par les Américains. Elle est correspondante de guerre des forces américaines en Extrême-Orient. Sous différents pseudonymes, elle collabore à de nombreux journaux, en France et à l'étranger. Elle entre à Air France, où elle devient l'une des premières hôtesses de l'air. Elle écrit plusieurs livres. Elle se retire dans une région qui domine la Méditerranée. Morte le 10 novembre 2015, elle est enterrée le 16 novembre à Versailles."

Laurent Laloup le vendredi 22 septembre 2017 - Demander un contact

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Archives du service de diffusion clandestine en France du Commissariat national à l'Intérieur (1942-1944)

"... Le changement d'équipe dirigeante du commissariat national à l'Intérieur (André Philip, Georges Boris et temporairement Louis Closon remplaçant Diethelm, Richemond, Pillet-Will), puis la venue à Londres d'Emmanuel d'Astier de La Vigerie et d'Henri Frenay furent un stimulant décisif. Aux dossiers documentaires destinés initialement à Jean Moulin et aux trois mouvements de zone Sud : Combat, Libération et Franc-Tireur, s'ajoutèrent des lots de brochures destinées à la Résistance : la première, intitulée le Problème de l'Alsace-Lorraine fut rédigée par Madeleine Le Verrier. Trois brochures d' Informations générales furent camouflées sous la couverture postiche du bulletin du Secrétariat d'Etat aux Affaires Etrangères de Vichy. Les envois se succédèrent à chaque lunaison jusqu'à juin 1944 et leur préparation nécessita la création d'un service spécialisé comprenant, outre le personnel d'exécution : - une secrétaire de direction, secrétaire administrative du service, Doreen Mulot, franco-britannique, - trois rédacteurs politiques, J.P. de Dadelsen, agrégé d'allemand déjà nommé, Georges Fried dit Frank, juif russe naturalisé, et Louis Vermorel, Français de San Salvador, tous trois engagés militaires dans les Forces françaises libres, - deux conceptrices maquettistes auxquelles sont dus la plupart des tracts illustrés, Janine Serreulles, née Raynaud, femme de Claude Bouchinet-Serreulles, et Alix d'Unienville. ..."

Laurent Laloup le mardi 12 septembre 2017 - Demander un contact

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Alix est partie

Alix s'est envolée le 10 novembre 2015 à Versailles.
Lointaine cousine de mon père - mais les mauriciens de France restent très souvent liés, je ne la connaissais qu'écrivain ignorant son passé courageux et patriotique. Mon dernier contact téléphonique date de l'été 1969, - c'est loin mais je me souviens de sa disponibilité, si précieuse. Nous étions à Paris et sa maman auprès d'Elle parlant longuement de nos parents d'ici et de là bas.
Je voulais juste lui dire au revoir.
Monique de Luca 24 novembre 2015

Monique de Luca le mardi 24 novembre 2015 - Demander un contact

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UNIENVILLE

(Alix d'), — Compagne de Maisie et d'Isa­belle Renault qui réussit à s'enfuir sur le chemin de la dépor­tation.

Mémoire d'un agent secret de la France libre T3, de Rémy

Laurent Laloup le dimanche 28 septembre 2008 - Demander un contact

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Née en 1919 à Maurice, Alix d'Unienville quitte Maurice pour la France à l'âge de sept ans. Sa famille quitte la France pour Londres en 1940 où son frère va s'engager dans les forces françaises libres du général Charles de Gaulle. Après avoir écrit des textes d'émissions de radio, Alix est engagée comme secrétaire au quartier général du bureau du général de Gaulle à Londres et se spécialise rapidement dans la production de tracts de propagande destinés à être répandus en France occupée. En 1943, Alix d'Unienville elle est engagée dans la SOE et commence son entraînement. Elle est parachutée en France en compagnie d'un jeune agent secret dans le Loir et Cher le 31 mars 1944 avec des containers et une valise contenant 40 millions de francs. Récupérée par des résistants locaux, elle prend le train pour Paris, sa destination finale. Dans la capitale française, elle est attachée au responsable du délégué de De Gaulle contrôlant la zone nord de la France. Avec un rang de lieutenants, Alix d'Unienville est chargée d'organiser des transmissions de radio. Elle travaille en étroite collaboration avec la résistance française sous le nom de code de Myrtille. Après avoir accompli plusieurs missions consistant à recevoir des renseignements d'agents de la résistance et à les transmettre par radio à Londres, elle est arrêtée le jour du débarquement en Normandie. Après un long interrogatoire, les agents allemands fouillent son appartement et établissement la preuve de son appartenance à la résistance en découvrant une grosse somme d'argent. Elle est emprisonnée, longuement interrogée par les Allemands et va leur donner de faux renseignements. Son compagnon de lutte arrêté en même temps qu'elle sera torturée à plusieurs reprises. Enfermée à la prison de Fresnes, d'où elle essaie plusieurs fois de s'enfuir sans succès, elle feint la folie avant d'être enfermée à l'hôpital psychiatrique de Ste-Anne puis retournée dans une autre prison. Elle parvient à s'enfuir lors d'un transfert de prisonniers en direction des camps de prisonniers en Allemagne. Recueillie par des villageois, elle parvient à se cacher alors que les armées alliées progressent en France. Elle se retrouve à la libération, à Paris. Alix D'Unienville sera faite MBE et recevra la légion d'honneur. Devenue hôtesse de l'air après la guerre, elle écrira un livre sur son métier en 1949, un deuxième sur Les Mascareignes : vieille France en mer indienne et un roman dont l'action se déroule à Rodrigues : Le point zéro. Elle vit aujourd'hui quelque part en France dans une région qui domine la Méditerranée.

Source : Les soldates mauriciennes 

Laurent Laloup le vendredi 18 mai 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 22 septembre 2017

 

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