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| Jean Pierre Fernand La Cloche de Vallombreuse | |
Naissance : 28 janvier 1925 - Paris 16e
Point de départ vers la France Libre : Amériques
Engagement dans la France Libre : USA en janvier 1942
Affectation principale : FAFL / parachutistesMarine St Pierre Matricules : 2308 FN42
Décès à 81 ans - 16 juin 2006 - Gréalou (46) Frère de François La Cloche de Vallombreuse
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 327015
Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 7638 |
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Jean Pierre Fernand La Cloche de Vallombreuse - son Livre ouvert ! décédé à Gréalou (lot) le 16 juin 2006 Bonjour
décédé à Gréalou (Lot) le 16 juin 2006
il avait été décoré de la Médaille Militaire le 11/11/1998 à Cajarc (46) Soursou Daniel le mardi 03 janvier 2017 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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L’aventure des Frères Lacloche de Vallombreuse "Leur père Henri Lacloche, aviateur de la Première Guerre, avait tenu à rejoindre Malraux dans son escadrille España qui luttait du côté « rouge ». Leur mère avait alors envoyé ses deux fils poursuivre leurs études en Grande-Bretagne, elle-même continuant de résider dans la Capitale.
A la déclaration de guerre, Mme Mère décidait d’emmener ses deux garçons aux Etats-Unis, son pays d’origine, et les inscrivait à l’Exeter Academy dans le New Hampshire.
[...]
François quitte l’école le samedi matin, prend le train pour Boston puis l’avion pour le Canada. A la frontière, le contrôle policier est sérieux car à cette époque les USA sont entrés en guerre aux côtés des Alliés.
Arrivé à Montréal, François s’est présenté au Cdt Quedrue, « petit, je te trouve un peu maigrichon et vais te faire passer un examen médical ». Soit, le verdict est favorable et le candidat retenu.
Son frère aîné Jean-Pierre, soupçonnant la fugue, veut alors en faire autant. Il a son adresse. Sa première tentative échoue à la frontière qui le refoule mais il réussit en prenant le train. Quand ils se retrouvent, François demande à son aîné de déclarer dix-sept ans et demi et de devenir ainsi le « junior ». Jean-Pierre, hélas, manque de discrétion et leur fugue va alimenter la presse américaine qui lance de copieux articles sur leur disparition : « Two French boys here vanish to join de Gaulle » et « Two brothers seventeen and fifteen reported missing, may be at front with Free French Forces ». Les gamins savourent leur exploit ! ..." Jacques Ghémard le lundi 15 février 2016 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Extrait matricule FAFL LACLOCHE Jean-Pierre
Né le 28 janvier 1925 à Paris (16ème)
Enregistré aux FAFL pour compter du 11 septembre 1942, comme soldat de 2ème classe « parachutiste », avec le matricule 35.066.
Mentions marginales : Habite USA – Infanterie de l’Air (3ème RCP – SAS)
NB : curieusement, et anormalement, je n’ai pas trouvé, sur la matricule FAFL, la trace de son frère cadet, François, qui figure sur ce site, engagé dans la France libre à la même date et qui suivit en même temps la même formation de parachutiste SAS. MORIEULT Yves le lundi 15 février 2016 Recherche sur cette contribution | |
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DATE 14/08/1944
DROP ZONE Col Casse Froide, Marchampt, DZ Heliotrope (Rhône),
PAYS France
ORGANISATION
3ième SAS stick VI 10 hommes (Aspt Claude Barrès, Sgt Toussaint Sisco, Cpl Yves Amat, Cpl Raymond Hauser, Cpl Maurice Sanders, Jacques Bébon, Georges Chaboche, André Giusti, André Tamsson & Jean Lacloche de Vallombreuse)
MISSION Jockworth
Tentative de reconstitution de l’historique des infiltrations d’agents en France de 1941 à 1945 (Parachutages, atterrissages et débarquements)
www.plan-sussex-1944.net Laurent le samedi 21 novembre 2009 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Extrait de www.grandcolombier.com
L'aventure des Frères Lacloche de Vallombreuse
En novembre 1941, dans son collège, le junior, François, apprend qu'une équipe du sous-marin Surcouf va disputer dans les parages un match de football avec ses confrères britanniques, au profit des üuvres des Forces Françaises Libres. Il s'empresse d'y assister et demande à l'un des matelots la filière à suivre pour s'engager. Celui-ci répond tout simplement : "Petit, va voir le commandant Quedrue à Montréal".
Diable ! Comment faire pour échapper à son école et passer au Canada sans papiers d'identité. Un copain consulté lui propose son permis de conduire. Le signalement correspond au sien et la photo n'est pas exigée. Bonne aubaine !
François quitte l'école le samedi matin, prend le train pour Boston puis l'avion pour le Canada. A la frontière, le contrôle policier est sérieux car à cette époque les USA sont entrés en guerre aux côtés des Alliés.
Arrivé à Montréal, François s'est présenté au Cdt Quedrue, "petit, je te trouve un peu maigrichon et vais te faire passer un examen médical". Soit, le verdict est favorable et le candidat retenu.
(...)
Les réputés services de sécurité de la Grande-Bretagne ne les ont point vus. Ils partiront par chemin de fer à Londres, but de leur Odyssée. On leur a conseillé d'aller, à l'arrivée, au centre d'accueil F.F.L. qui doit les prendre matériellement en charge. Ainsi sera fait. Le directeur (commandant Denery) alerte aussitôt de Gaulle. Le général négociera avec leur mère et lui proposera de les envoyer tous deux à l'école des cadets. Mme Mère répondra : "D'accord pour François, pas d'accord pour Jean-Pierre" (qu'elle veut revoir aux Etats-Unis). Le général, fort agacé, conclura : "Finie la comédie ! Je les expédie tous deux à l'École des Cadets !".
Hélas ! François n'apprécie guère cette école dont il a peine à suivre les cours trop ardus ; seuls les séances de préparation militaire l'intéressent.
L'idée lui vient de se confesser à un ami de sa famille, Jean d'Aster de la Vigerie (de l'escadrille Lorraine) qui après mûre réflexion propose : "On va changer ton âge et tes papiers : tu auras dix-huit ans et seras incorporable dans les paras".
Les deux frères Lacloche seront envoyés à Camberley où les adoptera un chef de premier plan, le capitaine parachutiste Marienne, fraîchement sorti du cachot des condamnés à mort de Meknès (Maroc).
"Bien jeunes certes, mais si ardents, dira-t-il bientôt. Je sais que je pourrai compter sur eux !".
Extrait du livre d'Henri Déplante, Les Compagnons du Clair de Lune. Gardanne, 1984.
Permission obtenue de Monsieur François La Cloche de Vallombreuse. Laurent Laloup le jeudi 18 janvier 2007 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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