Jean Zemtzoff - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62933
 


Cliquez !

Jean Zemtzoff



Naissance : 18 février 1898 - Petrograd, Russie

Nationalité : Russe

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / 13 DBLE

BLE

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 44 ans - 1er juin 1942 - Bir Hakeim

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 606985

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 2704

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 53110


Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 1 multiplié par 1 =  ?


Jean Zemtzoff - son Livre ouvert !
 

Extrait du journal de marche de Bernard Saint Hillier 

"1er juin
Le détachement Messmer avec quatre 75 a pour mission de protéger le déminage de deux passages pour laisser passer à 10 h 00 une brigade blindée anglaise.
15 h 00 – Contr’ordre, la brigade ne passe pas, on remine.
20 h 30 – Messmer est relevé par le BM2 pour permettre un mouvement en avant du 3/1331 ; le BP1 est déjà parti pour Rotonda Signali. Le 2e BLE doit également être prêt à partir dans la nuit.
La 50e division au nord de nous est effacée de la carte, le déplacement de la brigade est décommandé.
Au cours de la journée, des formations de douze à quinze Stukas exécutent à quatre reprises un bombardement de la position (bombes de 250 kg et bombes à retardement). Trois blessés légers au 3e BLE, un blessé au 2/13 : sergent Zemtzoff (bras arraché, flanc ouvert) et quelques commotionnés .
Neuf ambulances partent au BP1, qui a été durement sonné sur l’escarpement de Mteihin.
Nous faisons une quarantaine de prisonniers."

laurent le mardi 15 décembre 2015 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Réponse :

En fait, il est mort ce jour là


Sacrée drôle de Guerre, de Pierre Bourgoin  (Sous le pseudonyme de Saint-Roc) :

"3 juin AU SOIR.

La section s'est fait sonner. Une bombe vient de tuer le Sergent-Chef Semsoff,le sous-officier adjoint. La journée paraissait achevée. Tirs habituels d'artillerie, du 88, du 105, qui éclataient rageusement dans une boule de poussière. Dans nos trous, pas grand chose à craindre.
Quatre fois de suite, les bombardiers étaient venus. La nuit tombait, on pouvait se croire tranquille. Ils ont fait un cinquième passage. Soudain, l'un des avions s'est détaché de la formation, tourna lentement pour laisser tomber ses bombes sur les emplacements d'un groupe.
Quand je suis arrivé, le lieutenant tenait Semsoff dans ses bras. Le Chef avait le regard fixe, le nez pincé de ceux qui vont mourir. — « Mon lieutenant, s'il vous plaît, posez-moi le bras sur la poitrine ». Quelques secondes plus tard, un peu agacé, il répéta la même prière : — « Mon lieutenant, je vous en prie, mettez-moi donc le bras sur la poitrine ! ». — « Mais tu l'as, mon vieux ! » Semsoff baissa les yeux, vit sa main droite, le poignet déjà cireux, le bras broyé, relié au corps par un lambeau de muscle. « Ah bon, je comprends!... »
La poitrine était atteinte. Il tremblait de froid. Nous l'avons recouvert de capotes. En évitant les secousses, on l'a chargé tant bien que mal dans une ambulance qui cherchait des blessés. L'Officier serra sa main gauche : « J'irai te voir à l'hôpital, vieux Semsoff » — « II faudra vous dépêcher alors mon Lieutenant... » II est parti en essayant un pauvre sourire.
Deux autres sont légèrement blessés. Le souffle de la bombe, en bouleversant l'épaulement, avait enterré deux capo­raux près des fusils-mitrailleurs. L'un, puissant, coincé jus­qu'à la poitrine, essayait de se dégager avec de grands gestes des bras comme un titan qu'une boue mouvante tenterait d'en­liser. L'autre, prisonnier jusqu'au col dans l'enchevêtrement des rocailles et du sable, calmait les sauveteurs : « Attention, bon Dieu, vous allez me tuer ! » Près de sa tête, une pierre énorme n'attendait qu'une poussée minuscule pour l'assommer. Tous deux n'ont que des contusions.
C'était un chic type, le chef Semsoff, un garçon loyal, juste et bon, qui s'entendait merveilleusement avec son Officier. La vie pour lui fut dure et je crois qu'il va mourir."

Laurent Laloup le lundi 23 février 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le mardi 15 décembre 2015

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.72 s  8 requêtes