| | | | | Un Français Libre parmi 62958 | | | Henri Joseph Victor Vignes alias Jean Destieu | |
Naissance : 23 septembre 1916 - Vic-en-Bigorre (65)
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940
Affectation principale : Administration / QG
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant
Décès à 68 ans - 11 mars 1985 - Vic-en-BigorreEpoux de Jeanne Constant
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 594245
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 51808 |
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Henri Joseph Victor Vignes alias Jean Destieu - son Livre ouvert ! Au camp de Delville Lundi 16 septembre 1940. Le soir le Lieutenant Paris m’annonce qu’il m’a désigné dans la section pour suivre le cours des élèves-gradés.
Mardi 17 septembre. Le matin, première séance du cours. Le chef en est le Lieutenant Vignes, très sympa, qui a fait toute la première partie de cette guerre, en France, il avait un groupe franc. Idées neuves, entrain, énergie, intelligence. Il y a 20 élèves des 1ère et 2ème compagnie, dont Kerjean, Podeur, Loncle, J.P. Missofe.
Carnets de guerre de Michel Abalan (Archives M.A. Ordre de la Libération) Abalan le dimanche 17 novembre 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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" Né à Vic-en-Bigorre, le 23 septembre 1916, Henri Vignes, connu également sous le pseudonyme de Jean Destieu, est le fils de Xavier Joseph Vignes et de Marie Berthe Pelanne. Ses études sont sanctionnées par un Brevet supérieur et la première partie de la Capacité de droit. Il participe à la seconde guerre mondiale en qualité de chef de Corps Francs puis de Volontaire de la France Libre. Blessé, le 19 mai 1940, au cours d'une reconnaissance offensive, il peut, dès sa sortie des hôpitaux, s'embarquer à Saint-Jean-de-Luz pour l'Angleterre où il dirigera la formation des vingt premiers gradés de la France Combattante. Affecté aux Indes (Pondichéry) pour y commander les Cipayes à l'heure de la menace d'invasion japonaise, il est, quinze mois plus tard, envoyé, sur sa demande, à la première DFL. Passant par Le Caire, il est mis à la disposition du Service Français de l'Information pour y publier La Marseillaise et remplacer, à la radio égyptienne, le « Porte-parole de la France combattante ». Nommé chef du Service des émissions de la RTF pour le Moyen-Orient, en 1956, il passe, en 1958, à radio Monte-Carlo, en qualité de grand reporter et d'éditorialiste puis est nommé à la direction de Radio Nice. Expert d'une grande organisation internationale, à partir de 1962, il a travaillé en Côte d'Ivoire, au Mexique, à Cuba, en Algérie, en Bolivie, en Iran, au Pérou, au Salvador, au Venezuela, en Uruguay, en Équateur, dans des programmes d'aides aux pays en voie de développement. Il a été attaché de presse et fonctionnaire de l'UNESCO. Plus tard, il sera animateur et restaurateur du château de Mauvezin. Henri Vignes était marié à Simone Renée Maréchal. Il est décédé sur la voie publique, à Vic-en-Bigorre, le 11 mars 1985. Henri Vignes est titulaire de la croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, de la Croix de guerre 1939-1945 et de la Médaille de la Résistance."
une deuxieme épouse ? Laurent Laloup le lundi 15 avril 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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" Ce fut pour nous une grande surprise et une grande peine d’apprendre, par son épouse, que notre « bon compagnon » Henri Vignes était décédé le 25 mars 1985 à son domicile de Vic-en-Bigorre." Jacques Ghémard le samedi 27 mai 2017 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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" PALU LABOUREU (Denis), « Laus d’Enric de Bignes », Reclams, 1985 (n° 3-4), pp. 59-60.
Les grandes étapes de la vie de Henri Vignes, dit Jean Destieu, mort récemment. Il fut le conservateur apprécié du château de Mauvezin. Texte en graphie fébusienne. "
agmauran Laurent le mercredi 09 juin 2010 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Henri Vignes, ancien combattant de la Deuxième Guerre mondiale, devenu reporter, a écrit des romans d'aventures sous le pseudonyme de Jean Destieu, notamment pour les éditions Alsatia (collection "Rubans Noirs"). Voici une biographie et son portrait, fournis sur le rabat de couverture du roman Equateur (1968) :
litteraturepopulaire.winnerbb.net Laurent le mercredi 09 juin 2010 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Dans "Alias Caracalla" de Daniel Cordier Pages 249 et 250 :
" Lundi 18 août 1941
Qu'est-ce qu'un saboteur ?
Le lieutenant Vignes est chargé de nous donner une formation d'instructeur en armement et de saboteur tous azimuts. Il dirige la station, nom donné par le SOE (Special Operations Executive) aux propriétés qui nous accueillent pour l'entraînement, d'une poigne de fer.
Âgé d'environ vingt-cinq ans, il s'exprime avec un accent bigourdan qu'il manie avec art. Trompe-la-mort héroïque, il a commandé un corps franc sur le front de l'Est en 1939. Plusieurs fois blessé, il est décoré de la croix de guerre avec palmes et d'une Légion d'honneur, qui nous éblouit.
Dès notre arrivée, il nous réunit sur la pelouse. Entouré de deux instructeurs, il nous explique qu'il va nous préparer à notre mission, mais ne souffle mot de sa nature. Il ajoute que nous sommes ici pour nous entraîner au combat et non pour batifoler comme des collégiens: nous devons donc abandonner nos habitudes de paresse et de désordre. Ça commence bien pour des évadés de la dernière chance...
Ce stage imprévu d'une durée indéterminée est une nouvelle déception, car il va retarder d'autant notre départ. Toutefois, personne ne pose la question qui nous hante tous : quand ? Les instructeurs et Vignes lui-même semblent ignorer notre rôle précis et notre destination.
Le lieutenant décrit les grandes lignes du programme : interception de correspondances de la poste ; photographie de documents ; écoute de conversations téléphoniques ; sabotage de transformateurs, écluses, barrages, ponts, voies de chemin de fer; destruction de camions, wagons, locomotives, avions ; organisation d'atterrissages et de décollages d'avions dans la nature ; fracture de portes et fenêtres ; éventration de coffres-forts ; exécution de marches nocturnes à la boussole à travers champs ; franchissement de rivières à la nage ; meurtre au poignard ou au pistolet silencieux de sentinelles, soldats ou officiers allemands... La plupart de ces opérations doivent s'accomplir seul.
Cet apprentissage peu orthodoxe précise les contours de notre mission, annonçant même, selon les plus optimistes, la bataille prochaine. Notre moral remonte d'un coup. Nous retrouvons un peu de la fièvre de l'été de 1940. " Jacques Ghémard le vendredi 29 mai 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Vanites, ou Les Souvenirs De Guerre D'un Jeune Francais Libre de Louis Tritschler " Déjà, sans doute pour satisfaire en partie les exigences de l'EM, nos chefs ont créé fin septembre un peloton d'élèves gradés aux ordres du lt Vignes" Laurent Laloup le vendredi 17 octobre 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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