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Faute d'ortographe Le prenom de mon pere etait Leon.
J'ajouterai des documents par la suite. Arama, Michel le lundi 17 juillet 2006 Réponse : Merci pour cette précision et merci d'avance pour la suite.
Jacques Ghémard
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Déces Jean Couturier s'est éteint ce 12 juillet (2006) sur l'île de la Réunion.
Il était un des 177 commandos du 1e BFMC qui débarquèrent le 6 juin en Normandie. Laurent Laloup le dimanche 16 juillet 2006 Recherche sur cette contribution | |
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Evocation :....... Un portrait de Jean Dewey par Gustave Camerini, Compagnon de la Libération comme lui : (extrait de son livre "Ce soir nous monterons tous au Paradis")
"....Encore quelqu’un dont je veux parler. C’est quelqu’un que nous ne trouvons jamais ou presque dans aucun livre, sur aucune photo, au garde-à-vous en train de recevoir des décorations, ni défilant devant un général ou lui serrant la main. Non
Jean Dewey était un solide Breton. Il venait des syndicats, je crois, des chemins de fer, il etait cheminot dans le civil. En plus, il était socialiste. Que venait-il faire l) comme officier, lieutenant, dans un régiment de Légion étrangère, c’était assez curieux. C’était un homme solide, silencieux, toutefois il parlait si on pouvait parler politique. Alors là, il aimait bien se secouer car, en bon vieux socialiste, il voyait le monde futur d’une certaine façon, et je crois qu’il se battait de tous son cœur parce qu’il rêvait à ce monde futur, qui était peut-être ce qu’il aimait le mieux. Quoi qu’il en soit, ce Breton silencieux était avec nous et je ne pourrai certainement pas vous parler de lui très longuement puisque, à par ces conversations politiques, il n’avait pas beaucoup de conversation. Ce n’était pas un homme brillant mais je l’aimait bien. Je l’aimais bien parce qu’il était solide, honnête, et que, de temps en temps, il souriait. Ca lui plaisait , je crois, cette vie militaire. Je ne vais pas vous raconter comment ça se termina car j’en parlerai quand nous parlerons de la bataille du désert où il sacrifia sa vie comme il avait vécu, simplement, en attaquant de front l’ennemi. Et puis ce fut tout. Adieu, Dewey, on reparlera bientôt de toi...." Laurent Laloup le vendredi 14 juillet 2006 Recherche sur cette contribution | |
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Evocation : Un portrait et une évocation de Svatovski par Gustave Camerini, Compagnon de la Libération : (extrait de son livre "Ce soir nous monterons tous au Paradis"
C’était un ancien officier russe blanc, et il avait fait une très belle guerre 14-18, où il avait reçu des décorations importantes. Puis il était passé avec l’armée Wrangel, et ensuite je crois qu’il avait traîné sa bosse un peu partout dans des armées différentes, il avait même combattu en Asie. Nazaroff l’avait littéralement découvert et ramassé à Londres quand nous y étions et il l’avait amené à la Légion avec le grade de sous-lieutenant. C’était un homme qui avait dépassé la quarantaine, qui était sympathique, parlant très mal le français, et se battant fort bien. Il donna d’ailleurs par la suite des preuves de sa bravoure mais déjà il s’était bien battu dans la fameuse affaire de l’Engiabat, (…)Il était donc sous-lieutenant dans la compagnie de Lamaze. Il était quand même un peu bizarre car il avait gardé son esprit d’aventurier de la guerre. Lors du siège de Bir Hakeim – pour vous décrire de personnage – une nuit, je vis arriver Svatovski qui s’ennuyait dans son trou, dans son abri, et qui était venu me voir ; les Allemands étaient à deux cents, trois cent mètres de nous. Regardant devant lui les assiégeants, il me dit : « ici, moi, Svatovski, je me trouve sous-lieutenant dans cette armée française ; en face, il y a un de mes anciens amis, qui est le général Von Bismarck. Si je m’étais engagé du côté allemand, à cette heure-ci je serais capitaine. » Alors je ne pus retenir un éclat de rire, c’était très comique, car pour Svat être d’un côté ou de l’autre, c’était parfaitement la même chose, il manquait complètement de cause sentimentale. Enfin, c’est comme ça. En tout cas, Svat était un garçon bien, oui, il faut le dire.
(…)
Encore un petit épisode amusant à raconter, toujours après la sortie de Bir Hakeim. Je parle d’un brave vieux camarade russe, dont j’ai d’ailleurs déjà parlé une fois, qui s’appelait Svatovski. (…)..Je crois même que, son commandant de compagnie éliminé, frappé à mort, Svatovski avait pris le commandement et c’est lui qui avait foncé avec ses hommes, qu’il sait très bien sortis de la bagarre et ramenés au point de rendez-vous. Donc Svatovski était certainement un homme de premier ordre, quoique, comme de l’ai déjà dit, un peu curieux dans ses sentiments. Or après la sortie de Bir Hakeim, il vint me parler (…)
IL aurait voulu que tous les grands chef de Bir Hakeim tombent à la tête de leurs hommes. Enfin, un final très romantique, et il le disait dans un jargon , un français approximatif. Il répétait : « Le chef doit mourir joli, doit mourir joli ». Je ne sais pas ce qu’il voulait dire, comment fait-on pour mourir joli ? Il aurait voulu, peut-être, que nos grands chefs se suicident devant l’ennemi, je l’ignore. Ce qui est certain, c’est qu’il a continué pendant des jours entiers à me répéter : « Le chef doit mourir joli » Laurent Laloup le vendredi 14 juillet 2006 Recherche sur cette contribution | |
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Un portrait : Un portrait extrait du livre de Jean Bernard Derosne , "Les Forbans magnifiques"
" Quand à Théobald, c'est un autre genre. C'est cependant le cas typique de "celui qui veut se battre à tous prix". Aussi son histoire vaut-elle une mention particulière.
C'était un jeune toubib. Il avait vingt-deux ans. Sa spécialité, c'étaient les prisons, les interrogatoires, les camps de concentration et les conseils de guerre. En France, en Allemagne, en Espagne, en Afrique , partout... Son père fut longtemp persuadé qu'il avait fichu le camp avec une gourgandine et le faisait rechercher par la police des moeurs ! Pendant ce temps, il était à Fresnes, fers au pieds. La grande vie. Il était condamné à mort par les Allemands et expédié à Buchenwald. Mais c'était aussi un Latude. Il s'évada de partout. Un mois après Buchenwald, il traversait les rues de Pampelune encadré par deux gardes espagnols. Il s'évada encore et arriva à Londres où on ne l'accepta dans l'armée que comme toubib. Finalement c'est en Italie seulement qu'il rejoignit les fusiliers-marins, passager clandestin à bord d'un transport. On voulut bien l'accepter au régiment, mais à la condition formelle qu'il ne toucherait jamais un blessé ni même un malade. Il y finit la guerre comme chef de peloton. A part cela, Légion d'Honneur, des palmes, des étoiles. Quel est l'officier des Forces Françaises Libres qui ne retrouvera pas un peu de son histoire dans celle de celui-ci, prîs parmi tant d'autres ?"
Jean-Louis Théobald est l'auteur du livre autobiographique "A vingt ans avec Jean Moulin : De Fresnes à Cassino" Laurent Laloup le jeudi 13 juillet 2006 Recherche sur cette contribution | |
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Un portrait extrait du livre "Les forbans magnifiques" de Jean Bernard Derosne "M. Soudée était officier de cavalerie. Il s'incorpora, dès l'armistice, à la résistance intèrieure, passa en Espagne où il fut interné pendant un an. Il atteignit enfin l'Afrique et se fit commissionner officier de marine. Bâti en Hercule, monoclé de noir, jovial entraîneur d'hommes, c'était une force de la nature et l'un des grands chevaux du régiment. La distinction d'un seigneur, le rire d'une soudard et, avec ses hommes, toute la bonté d'un philosophe. Au moment de la victoire, on le vit à Paris, puis il disparut et acheta une île. L'Océan est le décor qui convient à un spadassin de son envergure." Laurent Laloup le jeudi 13 juillet 2006 Recherche sur cette contribution | |
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le destin de MAURICE pour vous parler, de ce Frere aine que le n'ai qu'apperçu , je ne peux que citer :des souvenirs de reçits
Pour cela il faut en 1- parler de mes parents , puis de mes soeurs et mon second frere - puis des rescapes du naufrage
jusqu'en 1980 seule ma mere me parle tous les jours de GARCON "MORT POUR LA FRANCE " magnifique par avant pour cacher sa peine
mon pere plus sobre , laisse de temps a autre echapper un souvenir
mon second frere (qui est l'aine maintenant - 81 ans)lui il a fait ça guerre et ne voulait pas en parler(501 groupe de chars de combat blesse a la bataille des vosges , ects de mortier dans la poitrine et perforation de l'estomac par balle a 19 1/2)
mes soeurs elles , elle ont connu mon frere et m'ont parle de lui avant qu'il part
pour ces deux dernieres annees de vie il faut que je cite
les sources de l'amiral DAILLE alors second du batiment , de l'amiral ZAN alors enseigne de vaisseau , de l'amiral LEBOUCHER egalament enseigne de vaisseau
mais surtout LE DILLY Gilbert qui a cree l'amicale
de BIELLE Albert qui a deserte du RICHELIEU avec mon frere et a continue le combat avec lui sur LA COMBATTANTE BOULAY Lucien qui etait comme BIELLE artilleur et lors des combat mon frere qui etait a la passerelle s'il se trouvait de repos alle servir a une de ces pieces
et enfin PETER Roger vaguemestre a qui je doit le reçit des derniers instants de vie car il les passees avec lui
Nous sommes en fevrier 1945 tous ceux qui se battait depuis le debut et avait participe au debarquement le 6 jui 44
(LA COMBATTANTE etait dans le secteur CANADIEN de JUNO FACE à COURSEULLES une plaque comemorative est placee sur le frond de mer )devait donc etre debarquer la ROYALE venait enfin prendre le relais
fevrier 45 pour la premiere fois mon frere venait en permition a la maison
pour des raisons et a une date que je ne me rappele plu il est alle à PARIS à l'amiraute
la il apprend que "SON "batiment en rade de BREST devait prendre la mer
il retourne à la maison dire au revoir et nous embrasser
( j'avais 1 ans 1/2)
malgres les suppliques de ma mere " reste Maurice s'est fini quesque tu vas aller te chercher des ennuis "
il lui aurait repondu
" MAMAN la FRANCE est libere , il y a encore des pays qui comptent sur nous "
le voila parti pour BREST ....... pas de batiment , apres renseignements pris aupres de la capitainerie il apprend q'elle a pris la mer ; mais que s'il voulait un batiment BRITANNIQUE etait en partance pour PORSTMOUTH et devait l'ancre
autoristion accorde il monte a bord et cap sur portsmouth
......... pas de batiment
la il rencontre PETER ROGER qui lui dit que LA COMBATTANTE etait a SHEERNESS ILS PRENENT LE TRAIN VIA LONDRES ou pendant le voyage il lui a fait part de tout son periple
nous somme le 22 fevrier 1945 dans les environd de 23 heures les marins de LA COMBATTANTE sont entrain de relever l'echelle de coupee mon frere en criant pour se faire enteendre leur demande d'attendre .... enfin il enbarque
3/4 d'heure plus tard LA COMBATTANTE saute sur une mine amenant avec elle 65 maris français et 2 marins britannique
parmis ces 67 marins il y avait un garçon de 22 ans S'EST MON FRERE MAURICE etcheverry michel le lundi 10 juillet 2006 Recherche sur cette contribution | |
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