Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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notice biographique :

extrait de : ANNUAIRE-MEMORIAL DES ANCIENS FRANÇAIS LIBRES
DE RENNES ET ENVIRONS
2° ÉDITION - MARS 1998

JUSSIAUME Armand

né le 26 novembre 1918 - F.N.F.L. à compter du 17 août 1941 - embarquements : Aviso "Amiens; Corvette "Cdt Détroyat;" Frégate "Tonkinois".

Laurent Laloup le lundi 27 novembre 2006

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Dachau

A Dachau :

« ...Puis je réussis à faire admettre, toujours chez ragot, Yves Le Tac à qui me lie très vite une amitié qui n'a fait que se renforcer au long de notre déportation et de notre vie. Il était déjà le Don Quichotte qu'il est resté, admiré pour sa droiture, son courage, son moral sans défaillance, craint par les « proéminents » qui, le sachant protégé par nous tous, n'osaient pas trop l'attaquer. Il me raconte ses missions de liaison entre la Bretagne et Londres en 1941 et 1942 par voiliers et de nuit. Et par extraordinaire, c'est avec Brooks-Richards qu'il a accompli ces missions. Je lui confie alors que c'est avec ce même Brooks-Richards que j'ai fait la guerre de Tunisie. Je lui révèle que Georges Breuillot n'est pas mon vrai nom, que je fais partie du BCRA....


Source : « Le sel, la cendre et la flamme » de H. Rosencher

Laurent Laloup le dimanche 26 novembre 2006

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FFL (complet)

« La Légion » me raconte alors une histoire incroyable, arrivé à Jimmy Bonneau. Peu de temps après ces événements, en permission régulière à Alger, il croise dans la rue un officier de l'unité française stationnée en Tunisie, à laquelle il appartenait avant le débarquement allié, et dont il s'est échappé à temps pour combattre.
Amicalement, il va vers lui, dans son impeccable tenue militaire anglaise, et se présente pour le saluer. En réponse, l'officier lui demande :
- Que faites-vous là, dans cette tenue ?
- mon lieutenant, je me bats.
Aussitôt l'officier le fait appréhender par la garde mobile :
- C'est un déserteur !
Le pauvre Jimmy, tout héros du Cap Serrat qu'il est, est incarcéré au camp d'internement de Baraki, réservé aux condamnés de droit commun.
Mais en bon SD, il s'évade, de nuit, et franchit les barbelés du camp pourtant éclairés par des projecteurs et battus par des mitrailleuses en batterie. Il réussit à regagner la Tripolitaine et retrouve les FFL.

Source : « Le sel, la cendre et la flamme » de H. Rosencher

Laurent Laloup le dimanche 26 novembre 2006

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Blessé prisonnier

Lieu : hôpital italien de blessés prisonniers, à Nocera Inferiore (1943)

« Je fais connaissance de Paul Mélis un jeune SAS (Special Air Service), parachutiste FFL, entraîné dans les commandos du désert. Il a été blessé par grenades et d'innombrables fragments métalliques criblent encore ses jambes. Mais il se rééduque en même temps que moi. Notre moral remonte rapidement, et bientôt, nous décidons de nous évader pour reprendre le combat,,,, »

Source : «  Le sel, la cendre et la flamme » de H. Rosencher

Laurent Laloup le dimanche 26 novembre 2006

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S.D.

Jean Bardou a appartenu au "Special Detachment" en Tunisie

Source : Le sel, la cendre et la flamme de H. Rosencher

Laurent Laloup le dimanche 26 novembre 2006

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evocation (et correction)

« Comme nous sommes peu nombreux, personne n'est exempt de garde. Pas même patrice, ancien artilleur, sourd comme un pot.
Dernier descendant d'une longue lignée de guerriers et de militaires, fils, frère, beau-frère de colonels et de généraux célèbres, porteur d'un très grand nom de l'aristocratie, il se refuse à accepter le moindre galon. Il aime le panache et la dive bouteille. Imperméable à la peur, le combat l'exalte. Dégingandé et sec, avec un visage émacié orné d'un nez mince, immense et arrogant, il semble descendre à la fois de Condé et de Don Quichotte.
(...)
Pour finir de décrire notre Patrice, je ne résiste pas au plaisir de conter une autre de ses frasques. Après la fin de la guerre en Tunisie, il s'arrange pour être versé à la 2eme DB. Du fait de sa brillante campagne, il est nommé sergent, malgré » lui. Il est affecté à un groupe de camions, sous les ordres d'un capitaine plein de suffisance quant à la discipline, et d'insuffisance quant à ses mérites. Un jour que ce capitaine lui fait, en public, une remarque aussi désobligeante qu'inepte, Patrice, excédé, se met au garde à vous, et regardant son capitaine droit dans les yeux, de sa voix claironnante de sourd, devant tous, il lui clame :
« Mon capitaine, moi, Arnaud-Patrice de Chambaudoin d'Erceville, je vous dis « merde ». Patrice est cassé et, à sa grande satisfaction, il retrouve son rang de 1ème classe.
Peu de temps après son retour de la guerre d'Indochine, alors installés à la terrasse d'un café à Paris il me fait part de son projet de départ en Australie, un ami de de son enfance le reconnaît, s'assoit à notre table et lui demande :
-Alors, qu'as-tu fais pendant cette guerre ?
Il lui répond placide et agacé :
-Rien. Mon devoir »

"Arnaud-Patrice de Chambaudoin d'Erceville" a appartenu au Special Detachment en Tunisie

Source : Le sel, la cendre et la flamme de H. Rosencher

Laurent Laloup le dimanche 26 novembre 2006

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S.D.

Jean Bonneau a appartenu au Special Detachment en Tunisie (1942-1943)
"...C'est au cours d'un de ces mitraillages aériens que notre ami Jean-Georges Bonneau, dit "Jimmy", est blessé le 23 décembre, par éclats d'obus dans le dos. Son surnom vient de ce qu'il a l'air plus anglais que nature. Il refuse d'être évacué..."

Source : "Le sel, la cendre et la flamme" de H. Rosencher

Laurent Laloup le dimanche 26 novembre 2006

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S.D.

Othon Gross a appartenu au "Special Detachment" commando opérant en Tunisie
Source : Le sel, la cendre et la flamme de H. Rosencher

Laurent Laloup le dimanche 26 novembre 2006

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On se souvient...

Marseillais d'origine, né le 16 mai 1918, Georges Rossi était un garçon attachant, d'un naturel gai, très ouvert, très pieux, un pur.
Il pratiquait pendant ses permissions entres deux combats le scoutisme. Il aimait à prononcer souvent la formule « Toujours prêt » s'accompagnant du signe scout de la main. Il avait gagné l'estime de tous et forçait l'amitié par sa gentillesse, sa disponibilité et son dévouement aux autres.
En 1940, engagé volontaire dans l'armée coloniale, il sert comme sergent au 24ème RIC stationné à Tripoli (Liban,). A l'annonce de l'armistice, il ne supporte pas de voir la France envahie. Célibataire, sans état d'âme, déterminé, c'est tout naturellement qu'il décide de continuer la lutte à laquelle un humiliant armistice, à ses yeux, s'apprêtait à mettre un terme. Avec quelques camarades du régiment, il projette de passer en Palestine pour aller se battre, répondant ainsi à l'appel du général de Gaulle sans même l'avoir entendu.
Il franchit la frontière non sans difficultés dès le 28 juin et rejoint d' autres Français qui constitueront le premier Bataillon d'Infanterie de Marine (BIM), la toute première unité des Forces Françaises Libres qui, dès septembre 1940, sera engagée en Libye au sein de la 8ème Armée Britanniques contre les Italiens.
Il se distinguera pendant cette campagne (septembre 1940 à mers 1941) en participant notamment à la prise de Bardia et à celle de Tobrouk. Sa conduite remarquable lui vaudra la décoration anglaise de la « Military Medal ».
En mars 1941, le BIM descendra au repos dans la région d'Ismaïlia (Égypte).
C'est au cours des premières opérations que le sergent Rossi, à la tête d'une patrouille audacieuse, sera mortellement atteint par un éclat d'obus le 11 février 1942.
Cité à l'ordre des Troupes Françaises Libre du Moyen-Orient, Georges Rossi sera fait Compagnon de la Libération avec la mention «Mort au champ d'honneur ».
il a été le premier tué  de cette deuxième campagne de Libye. Le corps du sergent Rossi a été ramené à Derna (Cyrénaïque) où il a été enterré non loin de sa Méditerranée natale.
Ceux qui, comme nous, l'ont côtoyé, pressentaient que son mental le disposait à sacrifier le cas échéant sa jeune vie pour la France.

André Salvat

"Bir-Hakim...L'Authion" Octobre 2006

Laurent Laloup le samedi 25 novembre 2006

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Photo :

Laurent Laloup le samedi 25 novembre 2006

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