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"Résistant, déporté
Né le 26 octobre 1919, Marcel LE ROY est un jeune homme de 20 ans en 1940. Dès le début de la guerre, il choisit de s'engager dans l'armée de l'air. Les aviateurs étant trop nombreux, il reçoit une formation de technicien supérieur de radio. Son jeune âge, son patriotisme et son engagement, l'ont comme beaucoup d'autres étudiants, poussé à entrer dans l'armée en 1939.
La rapidité de la défaite le laisse comme l'ensemble de la population dans le désarroi le plus complet. L'entrain de la jeunesse et l'inconscience le font entrer dans la résistance intérieure. En décembre 1940, il tente de rejoindre l'Angleterre mais échoue. Malgré tout, rien ne l'arrête et il se rend à Marseille. Une nouvelle fois, son projet d'échapper à la chape de plomb allemande sur la France tombe à l'eau
En 1941, il entre dans le réseau JOHNNY avec pour mission d'adresser à Londres par radio, par liaisons marines et sous-marines, des renseignements sur l'occupant. Il remplit sa tâche à merveille et envoie de nombreux messages radio aux anglais.
Le 16 février 1942, il est fait prisonnier dans une salle de café à Quimper. Mais à l'image de tous les jeunes pour qui rien n'est jamais perdu, il parvient à s'enfuir. Le soir même, il est de nouveau arrêté dans une maison habitée par des amis de la résistance. Il échappe une seconde fois aux griffes de la Gestapo. Mais au jeu du chat et de la souris, c'est le chat qui l'emporte : trois jours plus tard, il est de nouveau arrêté.
Les trois années qui suivront ne seront qu'horreur, atrocité et enfer. Enfermé d'abord à Angers (du 19 février au 5 mars 1942), puis à Fresnes (5 mars à juin 1943) et au fort de Romainville (janvier 1943 à juillet 1943), il est déporté au camp du Struthof en Alsace du 15 juillet 1943 au 4 août 1944, au Kommando d'Erringen du 10 août 1944 au 3 mars 1945 et à Dachau du 10 mars 1945 au 2 juin 1945.
Photo : Marcel LE ROY, en novembre 1941 quelques mois avant son arrestation "
www.ac-nantes.fr  Laurent Laloup le mercredi 29 août 2007 Recherche sur cette contribution | |
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extrait de : www.cairn.info 
La démocratie sans le vote
La question de la décision dans la Résistance
Laurent Douzou
"Albert Kohan, homme d’affaires de dimension internationale avant guerre et chef régional du Mouvement Libération-Sud, déclarait tout à trac, le 29 juin 1943 : « Ne comptant que des amis dans cette région, je ne suivais pas les ordres du centre. Le centre était composé de gens de deuxième et quatrième ordre, des chefs du Gouvernement ne pouvant pas supporter des gens d’un rang plus élevé du point de vue capacité, possibilités, etc. Il leur fallait des gens qui étaient aux ordres sans discuter… » Et de préciser : « Il y avait des discussions ; j’avoue avoir été un peu un État dans l’État. Mais comme il n’y avait pas d’État en réalité, cette formule n’est pas tout à fait exacte ». Le souci d’indépendance que traduisaient les paroles d’Albert Kohan se retrouve, peu ou prou, dans toutes les régions très jalouses de leur autonomie.
Albert Kohan répondait à un interrogatoire mené par des services dont il avait toutes les raisons de penser qu’ils sauraient garder la teneur secrète. Ce qu’il disait dans ces conditions jette une lumière crue sur l’envers de l’exercice du pouvoir dans la clandestinité. Les dissensions dont il se fait l’interprète furent monnaie courante. Au niveau le plus élevé, les discussions les plus fortes, celles qui ont le plus retenu l’attention après guerre, portaient sur deux points majeurs." Laurent Laloup le mercredi 29 août 2007 Recherche sur cette contribution | |
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"Le réseau de renseignement "Andalousie", issu de la Confrérie Notre-Dame (C.N.D.) premier réseau de la France Combattante constitué en 1941 par le Colonel "REMY", a transporté son P.C. opérationnel à Savignac-Mona, ferme de "Peyrouset", propriété de François PENENT. Son chef est François BISTOS, dit "Colonel FRANCK". Pour la recherche du renseignement celui-ci dispose de vrais professionnels qui eux-mêmes tirent leurs informations d'agents exerçant une activité professionnelle normale leur permettant d'être renseignés sur l'ennemi. Les uns et les autres constituent de la sorte des U.C.R. (Unités de Combat Renseignements) connectées à un centre d'antennes regroupant les câbles en vue de leur transmission à Londres. Dans cette région de Samatan, comme dans beaucoup d'endroits, la population s'engage corps et âme au service du réseau, prêtant notamment asile aux opérateurs radio qui pour échapper au repérage de la gonio allemande doivent fréquemment changer de lieu d'émission, guidés en tant que de besoin dans la campagne par de courageuses jeunes filles. Les gendarmes de Lombez et de Samatan sont également complices."
www.gers.pref.gouv.fr  Laurent Laloup le mercredi 29 août 2007 Recherche sur cette contribution | |
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"Le commandant Deshayes (région AB), le commandant Clouet des Perruches (M), le commandant Pichard (C D, P3 coordinateur national B.O.A.), le commandant Palaud (Plan Tortue) sont tous compagnons de la Libération, ainsi que François Delimal. Ils furent, avec Paul Schmidt, les chefs les plus anciens et les créateurs du B.O.A."
www.france-libre.net  Laurent Laloup le mercredi 29 août 2007 Recherche sur cette contribution | |
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" Les réseaux «Action» recevaient des parachutages de matériel en vue des sabotages à effectuer sur les voies ferrées dans le cadre du «Plan Vert». Comme on le sait, ces sabotages ont grandement facilité les opérations de débarquement. Le «Plan Tortue» dont l’objectif était la désorganisation des transports routiers de l’ennemi, eut parmi ses chefs en 1944, le DMR (région P1) «Artilleur», commandant Palaud, qui fut arrêté en mars 1944, ainsi que Shelley, ou Wing Commander Yeo Thomas dont l’épopée a été retracée dans le livre célèbre «Le Lapin Blanc» et qui était chargé des opérations de parachutage par la R.A.F."
www.france-libre.net  Laurent Laloup le mercredi 29 août 2007 Recherche sur cette contribution | |
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" Il convient de rendre justice aux chefs de régions dont les noms n’ont pas été mentionnés. C’est en effet seulement en 1944 que sont apparues les dénominations régionales. En 1942 et 1943, le réseau «Action» comprenait, en zone nord, le B.O.A. (Bureau des Opérations Aériennes) et, en zone sud, la S.A.P. dirigée par le colonel Charles-Henri Rivière dit «Marquis ». Le B.O.A. était divisé en blocs; nord, est, ouest, centre. La coordination de ces blocs était assurée par le «coordinateur national B.O.A.» qui était, de plus, chef d’opé-rations d’un de ces blocs. Ce coordinateur assurait aussi la liaison avec le délégué du général de Gaulle : Jean Moulin, en zone sud; M. Serreules, dit «Sophie», en zone nord. Ce coordinateur était, en juillet 1943, Bel, de son vrai nom le commandant Pichard Michel. Il dirigeait les opérations du bloc est (devenu en 1944, Action C - D - P3). Le bloc centre avait pour chef Phil ou Solda, soit le capitaine Dampierre, tué en mission clandestine en Indochine en 1944. Le bloc ouest fut dirigé d’abord par Kim ou Paul, c’est-à-dire le commandant Schmidt, remonté de zone sud; puis par Galilée, soit le commandant des Perruches récemment décédé. Le bloc nord avait à sa tête : Gramme ou Rod ou Henry, soit le commandant Pierre Deshayes. L’agent Bel, qui avait commencé dans la Résistance comme agent de Rémy (colonel Gilbert Renault) au renseignement, fit plusieurs missions clandestines avec lui et arriva en zone occupée au début de 1943, chargé d’organiser le B.O.A. avec quelques camarades dont Pal qui fut tué à Marseille, à la libération. Le chef du sabotage était Lime, soit Robert Cordier, compagnon de la Libération. Les deux adjoints de Bel, aussi appelé «Grauss» puis «Génératrice» étaient Faraday (François Delimal qui, arrêté, se suicida pour ne pas parler) et Jérôme (René Collin, mort héroïquement en déportation). La région D fut confiée à Doyen qui fut arrêté peu de temps après son arrivée. Il fut remplacé par le capitaine Jouvenet dit «Excellence». Plusieurs de ces chefs de-vinrent DMR ou DMD au débarquement."
www.france-libre.net  Laurent Laloup le mercredi 29 août 2007 Recherche sur cette contribution | |
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ACTION R.6 : 388 agents. Chefs successifs : Paul Schmidt, Alain de Beaufort, Léger.
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ACTION RA : 484 agents. Chefs successifs : Leistenschneider, Schlumberger, Sarda de Caumont.
www.france-libre.net  Laurent Laloup le mercredi 29 août 2007 Recherche sur cette contribution | |
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"ALI, affecté aux renseignements eut pour chefs, successivement Wybot (pseudo Ronald), d’avril à octobre 1941; Mangin (pseudo Pierre), d’octobre 1941 à février 1942; Andlauer (pseudo Antoine) de février à décembre 1942 tandis que TIR, branche Action du réseau eut pour chefs Tupet (pseudo Thome), de novembre 1941 à avril 1942 et Tavian (pseudo Collin) d’avril à décembre 1942. ALI-TIR mit sur pied d’autres réseaux qui finalement furent mis en rapport avec Londres. Ce furent : Roques Philippe (alias Rondeau) et Augure; Thermopyle (alias Groland), remplacé après son arrestation par Pignaniol; Fabre, rattaché à Phalanx (alias Garnier) et Christian Pineau; Peretti, réseau Ajax; Bornier, dit Bouche, réseau Sal; Raimondi, réseau Rud Corse; Jean Charron, dit Rocher, réseau Dur. Dès août 1941, ALI-TIR eut des relations par radio avec le B.C.R.A. et entre novembre 1941 et novembre 1942 eut à son actif neuf opérations aériennes dont trois parachutages d’hommes et de matériel et six atterrissages comportant des réceptions et des départs d’agents. Sur un effectif de 75 agents, quatre furent tués, cinq furent déportés et un mourut en déportation."
www.france-libre.net  Laurent Laloup le mercredi 29 août 2007 Recherche sur cette contribution | |
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