Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Rapport de la commission des arts et de la culture chargée d’examiner la résolution de Mmes Marie-France Spielmann, Liliane Johner, Fatiha Eberle, Eustacia Cortorreal, Ruth Lanz, Eveline Strubin, Marie Vanek, MM. Jacques Mino, Jean-Pierre Lyon, Jacques François, Souhail Mouhanna, Daniel Künzi, Alain Marquet et Olivier Coste, renvoyée en commission le 6 décembre 2000, intitulée: «Réhabiliter les combattants suisses pour la libération de la France». 

Séance du 15 novembre 2001
Audition de M. Zinia Rolando, ancien légionnaire d’origine suisse M. Rolando explique qu’il a été incarcéré à la prison de Saint-Antoine à son retour de la guerre et cela pendant un mois, parce qu’il s’était engagé dans la Légion étrangère. Il l’avait fait par amour de la France et par passion pour la cavalerie. Il n’avait pas de relation avec les Genevois. Il aurait été destiné, s’il était resté en Suisse, à devenir ouvrier agricole dans le canton de Vaud. En réponse à un commissaire, il affirme qu’il a connu des combattants suisses à la légion. A un autre commissaire, il répond qu’il n’a pas été gêné par la prison ni au moment où il y était ni par la suite. Les magistrats lui ont dit de payer les taxes qu’il devait payer à la Suisse. Le consul de France de l’époque, M. Xavier de Gaulle, est intervenu en sa faveur. Il n’a pas été emprisonné en raison de taxes militaires impayées, mais plutôt parce qu’il était un insoumis. Après avoir fait son école de recrue, il était parti pour la légion par goût de l’aventure. M. Rolando précise à un commissaire qu’il est entré à la légion le 8 mai 1939, avant le tout début de la guerre. Il ne réclame personnellement aucun honneur et est très heureux de la vie qui a été la sienne, en relation avec des écrivains illustres et d’autres personnalités. Dans le cadre de la légion, il a combattu notamment en France, au Maroc, est passé en Angleterre, en Libye et a participé au débarquement de Normandie. A un commissaire lui demandant quelle est sa nationalité, il explique qu’il est suisse, mais qu’il a également reçu la nationalité française en remerciement de ses états de service militaire. Un commissaire s’intéressant aux éventuelles relations qu’il aurait pu avoir avec une amicale suisse d’anciens combattants, il explique qu’il n’habite pas la Suisse et qu’il n’y a jamais vécu à partir de la guerre. Au même commissaire, il répond qu’il n’est pas opposé au principe de la réhabilitation, mais que, pour lui, cela ne changerait rien. Il répond à un autre commissaire qu’il n’avait pas le sentiment de combattre pour défendre la Suisse, mais de se battre simplement contre l’hydre du nazisme. Il a rencontré beaucoup de Suisses dans la légion, mais il note qu’il n’existait pas de nationalités à la légion. Au même commissaire, il ajoute qu’il trouverait bien et normal qu’un honneur soit rendu aux combattants. M. Rolando explique alors qu’il a effectivement été décoré par la France à plusieurs reprises. Il vient à Genève lors des anniversaires du 18 juin et est très bien reçu à cette occasion par les autorités. Il précise que la Légion étrangère faisait partie des Forces françaises libres.

Laurent Laloup le mercredi 24 septembre 2008

Contribution au livre ouvert de Zinia Rolando

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