Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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" Résistance en Dordogne

Alsacienne-Lorraine, Marguerite Eberentz, née le 16 décembre 1895 à Bar-le-Duc, a travaillé à la préfecture de Périgueux à partir de l'année 1940 en tant que chef de service du bureau des cartes d'identité. Elle fut sollicitée pour entrer en résistance. Elle rallie la résistance (FFL) le 1er novembre 1942. Elle intégra le réseau "Andalousie", réseau faisant partie du BCRA (Bureau central de renseignements et d'actions) et qui est une émanation du réseau CND (Confrérie Notre-Dame). Elle obtiendra le grade de sous-lieutenant. Elle aida plusieurs familles juives1, en rédigeant de fausses pièces d'identité. En effet, Marguerite Eberentz était à la tête d'une réelle petite entreprise au sein de la préfecture de Périgueux dédié à rédaction de faux papiers. Elle fut dénoncée le 18 février 1944 et est arrêtée par les Allemands, à la préfecture de Périgueux. Elle ne parlera pas.

Après avoir été internée à la prison de Limoges du 19 février au 12 mars 1944, elle est transférée au fort de Romainville où elle reste du 13 mars au 12 mai 1944, avant d’être déportée en Allemagne le 13 mai 1944 ; ce convoi sera composé de 552 femmes. Elle entre au camp de Ravensbrück le 18 mai 1944 sous le matricule 39.277 et y reste jusqu’au 20 juillet 1944. Elle y rencontra Geneviève de Gaulle-Anthonioz.

Elle est ensuite expédiée au camp de concentration d’Oranienbourg où elle hérite du matricule 2237. Elle y reste du 21 juillet 1944 au 13 mars 1945, date à laquelle elle est envoyée au camp de Sachsenhausen. Elle y est libérée le 20 avril 1945 et est rapatriée en France via la Hollande et la Belgique le 21 mai 1945.

Elle fut accueillie par son frère Pierre Eberentz, à l'hôtel Lutetia. Elle reçut plusieurs distinctions dont celle de chevalier de la Légion d'honneur, décret du 18 février 1949 et celle d'officier de la Légion d'honneur; décret du 21 juin 1961. Elle œuvra le reste de sa vie pour la réconciliation entre le peuple allemand et le peuple français. Elle décéda le 30 décembre 1973, à Périgueux.

Le maire de Périgueux, Yves Guéna décida d'honorer sa mémoire en donnant son nom à une rue de Périgueux1. Ses valeurs restèrent sa fidélité envers l'Alsace et son amour des autres."

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laurent laloup le samedi 22 septembre 2018

Contribution au livre ouvert de Marguerite Aimée Aline Eberentz

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