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"... "J'ai vécu un exemple déchirant de cette situation. Un camarade, Pierre Sailleau, de Trainou, était avec nous à la libération de Malchow. Il n'était pas revenu avec moi, mais j'ai dit à ses parents, à mon retour, plus de trois semaines après, que c'était l'affaire d'un ou deux jours, trois peut-être, pour qu'ils le voient rentrer. Je ne comprenais pas qu'il ne soit pas encore arrivé. Et nous avons su qu'il était mort, quelques jours après notre libération, d'un déséquilibre alimentaire trop soudain, sans mesure, et fatal. Il avait un peu plus de 20 ans. J'en ai, depuis, toujours été peiné et attristé"..."
Laloup Laurent le vendredi 27 avril 2018 Contribution au livre ouvert de Pierre Albin Gustave Sailleau | |