|
témoignage de Jacqueline Francis Boeuf sur le camp Limmer Témoignage de Jacqueline FRANCIS-BŒUF sur le camp de concentration de Limmer (kommando du KZ Neuengamme) « Après que la production de masques à gaz destinés à la population ait été classée en avril 1944 comme une très grande urgence, la Continental AG a requis des détenues de camps de concentration et aménagé en priorité en tant que camp de concentration extérieur de Hanovre, le camp de femmes de Limmer. Juste à côté se trouvait le camp intérieur de travaux forcés de Wesselsgarten. Le camp de concentration de la Continental fut construit en deux phases. En Juin 1944, il était composé d’une baraque en bois pour les détenues et de trois bâtiments auxiliaires. Le camp (KZ), entouré d’une double clôture de barbelés électrifiés, est à 100 mètres du grand mur de briques. Pas de mirador ! On reconnait au-delà d’un petit espace vert en pente douce les premières maisons de la ville. Les quelques constructions sont neuves mais pitoyables. L’ensemble comprend quatre baraquements : la baraque à l’entrée (comme toujours réservée à l’administration), dans un angle à droite, une longue construction avec dix chambres dont l’une utilisée comme infirmerie. Derrière, une cour un bloc avec de sanitaires. Enfin un dernier bâtiment reste fermé.»
Photo : femmes détenues dans ce camp.
Autres témoignages d'une camarade de camp, Simone Rohnner sur J. Francis-Boeuf et inventaire de sources (dons de documents effectués par Jacqueline Francis- Boeuf aux archives nationales et Amicale des déportés de Bergen-Belsen, où elle fut détenue avant sa libération)  
Roumeguere le mercredi 21 mars 2018 Contribution au livre ouvert de Jacqueline Aline Suzanne Caugy épouse Francis Boeuf / Remise | |