" Beaucoup de militaires disent regretter s’être mis en état d’absence illégale. On peut penser qu’ils espèrent ainsi limiter l’ampleur de la punition. Certains n’hésitent cependant pas à manifester leur mécontentement de voir leur séjour interrompu par des gendarmes trop zélés. C’est le cas du parachutiste Daniel Casa qui, arrêté par la prévôté le 2 décembre 1943, déclare :
« J’ai quitté mon unité le 2 décembre. J’ai pris le train en gare de Camberley pour venir à Londres avec deux de mes camarades. Je ne possède aucun titre de permission. Mon intention était de rejoindre mon unité le lendemain matin 3 courant, par le premier train. Je ne regrette qu’une chose, c’est que ma soirée ait été gâchée. »" Laurent Laloup le samedi 04 novembre 2017 Contribution au livre ouvert de Daniel Casa |