Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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" Né à Saint-Pétersbourg, dans une famille estonienne d’origine allemande. En 1919, la famille se réfugie à Tartu en Estonie. En 1930, il passe en Lettonie puis en 1932 en l’Allemagne. Il participe à la lutte contre le nazisme, ce qui lui vaut un court emprisonnement. À Berlin, il rencontre André Gide venu donner une conférence. Celui-ci lui propose de l’accueillir à Paris. Vildé arrive à Paris à l’été 1932. Par l’intermédiaire d’André Gide, il rencontre Paul Rivet, directeur du Musée de l’Homme. Naturalisé français le 5 septembre 1936, il obtient des diplômes de langues allemande et japonaise et est chargé du département des civilisations arctiques au Musée de l’Homme.

En septembre 1939, il est mobilisé dans l’armée française. Fait prisonnier par les Allemands dans les Ardennes en juin 1940, il s’évade et regagne Paris.

En juillet, Boris Vildé commence ses activités antiallemandes en compagnie d’intellectuels parisiens et de collègues du Musée de l’Homme. Le « Comité National de Salut Public », connu sous le nom de réseau du Musée de l’Homme, se compose de Vildé, Anatole Lewitsky, Yvonne Oddon, et s’élargit à Jean Cassou, Pierre Walter, Léon-Maurice Nordmann, Claude Aveline, Emilie et Germaine Tillion, Simone Martin-Chauffier, Jacqueline Bordelet, René Sénéchal, Marcel Abraham, Agnès Humbert, et d’autres.

En septembre, le premier tract : « Vichy fait la guerre » est édité à plusieurs centaines d’exemplaires. Le premier numéro du journal Résistance, dont la première page a été rédigée par Boris Vildé, est publié sous la direction de Jean Cassou le 15 décembre. Le deuxième numéro sort le 30 décembre 1940. Deux ou trois autres numéros seront encore publiés après l’arrestation de Boris Vildé.

A la suite d’une dénonciation, une série d’arrestations démantèle le réseau. Le 26 mars 1941, à Paris, Vildé est arrêté par la Gestapo.

A l’issue du procès des membres du réseau, Boris Vildé est fusillé au Mont-Valérien le 23 février 1942."

Jacques Ghémard le vendredi 11 août 2017

Contribution au livre ouvert de Boris Vildé

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