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"... En 1942, probablement en lien avec l’abbé Cottin et Édouard Parel, industriel de Cusset, il accueille dans une salle de la paroisse l’imprimerie du Bulletin de la France combattante. Il participe à la diffusion du journal les Cahiers du Témoignage Chrétien, créé par le père jésuite Pierre Chaillet, ami de la famille Boursier. Entré dans le réseau Jove en décembre 1942, il a pour mission l’hébergement d’agents de la Résistance et le dépôt et le camouflage de matériel. Il est alors en lien étroit avec son frère Sylvain (1883-1944), agriculteur et lui aussi engagé dans la Résistance (2). Le 30 octobre 1943, l’abbé Boursier quitte le réseau Jove et, toujours par l’intermédiaire de l’abbé Cottin, rejoint le Service d’Atterrissage Parachutage (S.A.P.), sous la direction du colonel Rivière, alias « Marquis », dans lequel il conserve le même type de mission. Dans sa cure ou parfois dans la ferme de son frère à Saint-Laurent-du-Pont, son village natal, Boursier cache des réfractaires au STO, des Juifs et des résistants, notamment des chefs importants, comme Eugène Chavant, dit « Clément », responsable du maquis du Vercors en juin 1944. Quelques jours plus tard, il cache le sous-lieutenant Hubert Gominet, dit « l'alouette », opérateur radio..." laurent le lundi 04 janvier 2016 Contribution au livre ouvert de Paul Claude Marie Rivière | |